Le Retour de Moriarty : John Gardner

Titre : Le Retour de Moriarty

Auteur : John Gardner
Édition : JC Lattès (1976)
Édition Originale : The Return of Moriarty (1974)
Traducteur : Iawa Tate

Résumé :
Londres, 1894 – Le silence têtu de monsieur Holmes et Watson, les démentis répétés de Scotland Yard, n’empêcheront plus la vérité d’éclater : le professeur James Moriarty, que la presse et l’opinion publique tenaient pour mort, n’a pas péri aux chutes de Reichenbach.

Aujourd’hui la terrible menace de celui que l’on a surnommé le Napoléon du Crime pèse à nouveau sur Londres et c’est tout l’Empire Britannique qui tremble.

Mais dans quel but Moriarty bat-il le rappel de ses armées de faussaires, de coupe-jarret, de surineurs et de prostituées ? Pourquoi pourchasse-t-il Jack l’Éventreur dans les brouillards de Whitechapel ?

Quelle effroyable machination ourdit-il dans son repaire secret des docks de la Tamise ? Plus inquiétant encore, c’est le mutisme de Sherlock Holmes. Le détective de Baker Street acceptera-t-il de se dresser à nouveau contre celui qui fut, de toute éternité, son plus mortel adversaire ?

Critique :
Moriarty, sa vie, son oeuvre…

La lecture de ce roman m’a déconcertée car je m’attendais à un combat entre Holmes et son vieil ennemi, Moriarty. Que nenni !

Ce livre, c’est uniquement consacré au Napoléon du Crime et à son organisation criminelle.

Une sorte de livre de bord de sa « criminelle entreprise » qui ne connaissait pas la crise et le fait qu’il reprend les rênes que Moran avait laissée un peu trop lâche sur l’encolure de leur « personnel » si particulier.

Bref, le syndicat du crime vient de retrouver son président après trois ans d’absence.

Holmes est fort peu présent dans ce livre, contrairement à ce que le quatrième de couverture pouvait laisser croire en notant « le détective de Baker Street acceptera-t-il de se dresser à nouveau contre celui qui fut, de toute éternité, son plus mortel adversaire ? ».

Holmes est plus ténu qu’une ombre puisque l’on ne fera jamais que référence à sa présence, entre autre lorsque Moran va se positionner en face de chez lui pour le dézinguer ou quand Moriarty repense à ce qu’il s’est réellement passé aux chutes de Reichenbach.

D’ailleurs, je dois souligner que l’explication de Moriarty est une de celle que je n’avais pas encore lue. Elle a le mérite d’être crédible.

Nous avons eu droit aussi à une autre théorie : comment ce paisible professeur de mathématique est-il devenu cet homme à la tête d’une organisation criminelle à faire pâlir de jalousie les autres ? Je dois dire que l’astuce est bien trouvée.

Bref, ce livre est tout entier consacré à Moriarty et à la manière dont il a repris les rênes des affaires lors de son retour. On descendra dans les bas-fonds en compagnie de gens fort peu fréquentable et on découvrira qu’il vaut mieux ne pas doubler l’homme.

Moriarty a organisé sa bande en véritable « famille », donnant pour mieux recevoir, et tenant tout le monde dans une main de fer. Une sorte de mafia anglaise dirigée par son Parrain.

Malgré quelques passages un peu plus lents, le livre se lit avec facilité et bien que détestant le Napoléon du Crime, je dois reconnaître que le livre est bien écrit et je ne regrette pas la lecture.

 

6 réflexions au sujet de « Le Retour de Moriarty : John Gardner »

  1. Ben! Pourquoi y aurait que Holmes qui saurait assez bien faire de la chute lubre et nager pour survivre à un p’tit saut dans une cascade? C’est vrai ça ! C’est révoltant un tel parti pris!!! Momo il est futé lui aussi! Pffff! Épi j’ai toujours trouvé les méchants de Disney plus amusants et originaux que toutes ces princesses gnangnan et leurs princes charmants vertueux et héroïques tendance un poil benêts ! Alors? Pourquoi on focalise juste sur Sherlock? Momo a ses qualités aussi! Et puis la société victorienne inégalitaire ne méritait-elle pas qu’on en transgressât quelque peu les règles? 🧐

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    • J’adore fucker et breaker les rules ! Nik the rules, tiens. Les Méchants de Disney ne sont pas tous réussi, mais j’adore détester Scar, le méchant de Basil, Kââ et j’en oublie sans doute, même si je tenais toujours avec les gentils, parce que, dans le fond, je suis une gentille, mais tu le dis à personne, hein ! De toute façon, personne ne nous lit, personne ne nous écoute, personne ne nous espionne :p

      Les princes charmants, ils doivent être chiants au lit et dans la vie de tous les jours. Ça devait pas baiser comme des castors chez eux.

      Mais Moriarty, il est pas beau dans la série Granada, alors, je l’aime pas, même dans les illustrations de Paget, il est moche, tordu, bossu alors que Sherlock, c’est du brainy sexy.

      Alors, je violerai Sherlock pendant que tu dévergondera Moriarty ! mdr

      Aimé par 1 personne

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