Titre : Le poney rouge
Auteur : John Steinbeck
Édition : Folio Junior (2009)
Édition Originale : The Red Pony (1933)
Traducteurs : Marcel Duhamel & Max Morise
Résumé :
Jody, petit garçon rêveur et solitaire, vit dans un ranch de Californie, avec ses parents et son ami Billy Buck, le garçon d’écurie.
Sa vie est paisible, entre l’école et les travaux de la ferme. Un matin, Jody découvre dans la grange un poney rouge, offert par son père. Aidé par Billy Buck, Jody entreprend de le dresser.
Et peu à peu vient le jour où, pour la première fois, Jody va pouvoir le monter ! Mais le poney tombe malade…
Par un grand romancier américain, l’histoire d’une inoubliable amitié, une aventure humaine forte et juste au cœur des fascinants paysages du Far West.
Critique :
Steinbeck ne m’a pas fait vibrer avec ce petit roman jeunesse qui, je trouve, manquait de profondeur dans son personnage principal de Jody.
On saura peut de chose de lui et de ce fait, il me fut difficile de m’y attacher, même si j’ai ressenti sa peine.
Monsieur Steinbeck, vous êtes une brute ! Vous offrez un poney à un gamin, il en est bleu, de son poney rouge, il le dresse et au moment où va enfin pouvoir le monter, bardaf, vous le faite mourir.
Non mais allo quoi ? En plus, j’aurais compris si il avait été emporté par le tétanos, mais sérieusement, un refroidissement après une pluie ?
Oui, dans ma vie, j’ai vu un jour une de mes juments trembler de froid sous la pluie, mais pas après un après-midi passé dessous, c’était après des jours et des jours de pluie, quand tout devient boue et que l’eau ruisselle de partout.
Un bon bouchonnage à la paille, un couverture séchante, un grand paddock pour pouvoir marcher, à l’abri et c’en était fini de ses tremblements. Mais vous, vous emportez le poney d’un pauvre gamin qui n’attendait qu’une chose : monter dessus.
Si la vie dans une exploitation est bien décrite, si les choses simples sont bien mises en scène, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et si j’avais pas vécu plusieurs fois la perte d’un cheval, je n’aurais pas vibré avec Jody.
Hélas, j’ai vibré à cause de mes souvenirs malheureux mais pas à cause des siens. Autant où nous laissons couler nos larmes devant un de nos animaux étendu sans vie sur le sol, autant ici, Jody ne lâche rien, de peur qu’on le prenne pour une mauviette, une gonzesse… Il passe sa tristesse en maltraitant d’autres animaux et pour la compassion venant de ses parents, faudra repasser, car ils n’en montrent aucune.
Pourtant, en me posant un peu, je ressens de la douleur pour Jody, un gamin élevé sans amour par ses parents à qui il donne du m’sieur ou du m’dame, comme s’ils étaient des étrangers.
L’auteur a beau nous expliquer, au travers des pensées de Jody, que son père est un homme bon, j’ai du mal à le croire et me le répéter 36 fois ne me fera pas changer d’avis.
Une lecture en demi-teinte, donc, malgré la plume de Steinbeck, son style brut, cru, sans fioritures, violent, qui n’épargnera pas son jeune lecteur, même s’il laissera peut-être des plus âgés froids, justement à cause du manque d’empathie pour les personnages.
Le Challenge Animaux du monde 2020 chez Sharon [Lecture N°01].
je passe mon chemin alors, quand j’ai vu le nom de l’auteur ça m’a fait envie, mais après t’avoir lu je me dis que je peut trouver mieux dans sa bibliographie 🙂
J’aimeJ’aime
Steinbeck, vu son talent, aurait pu faire mieux, maintenant, je ne sais pas pourquoi il s’est contenté de si peu. Bon, ça a sans doute satisfait des lecteurs, c’est toujours la même histoire, on ne peut pas plaire à tout le monde. Moi, j’ai trouvé un goût de trop peu, surtout après « Des souris et des hommes »…
J’aimeJ’aime
j’ai lu des souris et des hommes au collège et ça m’a marqué, une des rares lectures obligatoires de l’école que j’ai adoré.
J’aimeAimé par 1 personne
Le final est inattendu, horrible et beau à la fois.
J’aimeJ’aime
Ping : Premier bilan du challenge Animaux du monde | deslivresetsharon
Ping : Bilan Mensuel Livresque : Mars 2020 | The Cannibal Lecteur
Je ne l’ai pas lu celui-ci mais je vois que je n’ai rien raté !
J’aimeAimé par 1 personne
Non, préfères lui « Des souris et des hommes »….
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui, ça c’est un petit bijou !
J’aimeAimé par 1 personne
Mais le final… oufti !
J’aimeAimé par 1 personne
J’avais lu ce roman petite, qu’est-ce qu’il m’avait rendue triste ! Je n’ai pas osé lire de Steinbeck depuis
J’aimeAimé par 1 personne
« Des souris et des hommes » est très beau, mais la fin est très triste aussi.
J’aimeJ’aime
T’as raison ma Belette ! C’est un vilain pas beau le Steinbeck! Il avait pas le droit de zigouiller le poney ! On devrait le mettre au pilori rien que pour ça !😖
Tuer un poney avec une bonne pluie? Et pourquoi pas en faire des lasagnes findus et nous donner la recette et faire la descriptions des gens qui se régalent en les mangeant??? 🤮
Sadiiiiiiiiique! 🤬
Et voilà ! Steinbeck est à jamais banni du blog de la Belette comme Hugues Au-Frais et son Stewball (chais pas comment ça se crie ce nom là !)! Épicétou !🧐
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, le coup de la pluie, c’est un peu fort… Ou alors, la bête avait autre chose comme maladie… Mais vu que l’auteur dit qu’il a pris froid… mais purée, pas avec une simple pluie ! en plus, il n’était pas à l’attache…
Steinbeck, je l’ai aimé dans « des souris et des hommes » et pourtant, le final est… oh putain. Horrible. Mais j’ai adoré le livre.
Argh, elle est triste cette chanson ! Encore pire que « Céline ».
J’aimeJ’aime
Oui mais non…quand on tue un animal dans un livre..je ne lis pas…lol….nop….;)
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai osé le lire…. 😥
J’aimeJ’aime
courageuse pour le coup
J’aimeAimé par 1 personne
Le pire était « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », en film, 30 jours après avoir perdu ma jument…
J’aimeJ’aime
Ohhh effectivement
J’aimeAimé par 1 personne
oui…
J’aimeJ’aime