Titre : Betty
Auteur : Tiffany McDaniel
Édition : Gallmeister Americana (20/08/2020)
Édition Originale : Betty (2020)
Traduction : François Happe
Résumé :
“Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty.
Née en 1954 dans une baignoire, Betty Carpenter est la sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la bonne société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee.
Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu.
Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie alors sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années.
Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler au grand jour.
Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. A travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.
Critique :
Est-il possible de tenir un lecteur en haleine et en émerveillement avec une saga familiale de 700 pages, sans le perdre en route ?
Pas besoin de réfléchir, la réponse est un grand et massif OUI !
Ohio, durant les années 60-70… Les paysages décrits sont magnifiques, beaux, grandiose et le racisme y est vif, laid, imbécile, crasse, les clichés tenaces et débiles…
Pourtant, si les gens ouvraient un peu les yeux au lieu de se réfugier dans cette haine des autres, le Monde tournerait mieux.
Betty est une petite fille qui adore son papa. Sa mère est Blanche, son père est un Cherokee, ce qui fait d’elle une sang-mêlée et ce n’est pas au goût des autres car elle a la peau sombre, du moins, « sombre » pour les standards de l’époque. Et elle va bouffer des avanies à l’école…
Betty, elle est magnifique, c’est le genre de personnage attachant au possible, le genre de gamine qu’on aurait aimée avoir pour copine et son père est tout simplement hors norme, du genre qu’on aurait tendance à penser qu’il n’existe que dans les romans, et pourtant, ce roman est tiré d’une histoire vraie, celle de Betty, la mère de l’auteure…
Ce roman, c’est une ode à la vie, à l’amour, à la différence et les mots me manquent pour en parler tant il m’a remué les tripes et mis l’eau au bord des yeux (mais ça, faut pas le dire, hein).
La plume de l’auteure est une caresse pour les yeux, un délice pour l’esprit, un couteau pour le cœur, mais sans jamais sombrer dans le pathos vulgaire et racoleur.
Ce qui est décrit dans ces pages, c’est tout simplement l’Humain tel qu’il était à cette époque et comme il est toujours en 2020 : un crétin fini qui aime humilier les autres, les avilir, les écarter à cause de différences de couleurs de peau ou d’ascendance. L’Homme dans toute sa splendeur (ironie).
Dans le roman de David Vann, « Aquarium », il y avait une scène d’une rare violence psychologique qui restera gravée dans ma mémoire, comme celle dans « My absolute Darling » (de Gabriel Tallent).
On peut y ajouter celle où la mère de Betty lui raconte une histoire le jour de ses 9 ans. Oh putain… Après ça, vous avez envie de lire « Cache-cache petit faon » que vous avez offert à votre nièce !
Betty, c’est le genre de roman qui vous marque à vie, dont vous vous souviendrez toujours. Même si dans quelques années vous en avez oublié la majeur partie, il reste toujours le sentiment que ce livre était un grand livre, comme je me souviens toujours de certains titres qui ont marqué ma mémoire au fer rouge.
Betty entre dès maintenant dans le panthéon de mes grandes lectures.
PS : Comme Betty est tiré d’une histoire vraie, j’espère que tout les enfoirés de crétins et toutes les jeunes gamines imbéciles le liront et sentiront la honte leur monter aux joues. Et pour le directeur de son école, je propose un champ de tir… De paintball, je serai gentille (mais à poil !).
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°104].
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Bon alors sur la liste des pavés indispensables !
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Plus qu’indispensables !! Les indispensables des indispensables 😉
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Tout pareil un livre qui je le pense aussi restera dans les annales.
Il deviendra un classique de la littérature américaine à n’en pas douter !
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Comme « ne tirez pas sur l’oiseau moqueur », ce sont des livres qui laissent des traces durables dans nos vies de lectrices.
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Oui, on s’en souvient même des années plus tard !
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Tu as oublié les détails mais tu te souviens des émotions.
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vouiii, les détail moi m’échappe très vite d’ailleurs, s’en est même chiant à la longue !
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Nos cerveaux sont des passoires !
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oui malheureusement !
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Il me le faut! Je vois que ce livre suscite trop d’amour! Je veux être touchée comme toi! Beau retour ma belle!❤️
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Yapuka alors ! 😉 Bisous ma louloute.
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Je pense que ce livre met tout le monde d’accord et, ensemble, vous êtes bien sûr venus à bout de ma réticence… d’ailleurs, pourquoi je tente parfois de lutter, je l’ignore encore…
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Je ne cherche plus à lutter contre les envies de lectures, c’est trop énergivore et j’y succombe toujours ensuite 😆
Lis-le à tête reposée, pour en profiter pleinement 😉
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il est dans ma PAL depuis le début car les critiques sont unanimes ou presque
eurêka! je viens de le récupérer à la bibliothèque 🙂
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Ne le lâches plus jusqu’à la fin ❤
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il a l’air de faire l’unanimité!
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Il est magnifique, juste, beau, magnifique, bref, je me répète, les mots me manquent.
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Oh punaise tout un livre…oh beaucoup trop !…punaise
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Ce sera LE big coup de coeur de 2020, avec « là où chantent les écrevisses ».
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Il est dans ma PAL.
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Sors-le de suite et annonce au Monde que tu n’es là pour personne pendant quelques temps (juste là pour le chat). 😉
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Je fais comme pour les m&m’s ?
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Tu fais comme la blonde, tu les épluches pour faire une mousse au chocolat !! Sinon…
Un chauffeur de bus Conduit des personne âgées.
Une mamie s’approche:
– Vous voulez des cacahuètes ?
Le chauffeur :
– Oh oui merci !
Un quart d’heure après, la mamie revient avec encore plus de cacahuètes et dit :
-Vous voulez encore des cacahuètes ?
Il les accepte volontiers. La mamie revient encore un peu plus tard, toujours avec des cacahuètes et lui en propose de nouveau.
Le chauffeur, un peu embarrassé répond:
– Non merci après vous n’en aurez plus !
La mamie enchaîne:
– En fait, Mes amies et moi on a plus de dents et on a des M&M’s. Alors on suce le chocolat mais vu qu’on peut pas croquer, on vous donne les cacahuètes !!
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Elle est affreuse mais elle me fait bien rire !
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Oui, elle est dégueu à souhait !
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Et oui un grand roman qui reste gravé au fer rouge dans nos cœurs 😍
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On peut même le graver sur la fesse !
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🤣
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😝 Visiblement le mois (de la critique du racisme et de la mémoire coloniale déficiente des ) américain n’est pas terminé 😉! C’est vraiment le genre de livre que tu mets à l’honneur pendant le mois US ça… mais comme il n’y a que 30 ou 31 jours dans un mois c’est pas une raison pour laisser les grands livres dans l’ombre! 😁
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Ne jamais laisser les grands livres dans l’ombre !! Je n’avais pas eu le temps de le lire pendant le mois américain, alors je l’ai décalé. Comme ces derniers temps on ressort les « tu t’intègres ou tu pars », fallait un peu remettre les pendules à l’heure et ce roman le fait. Le père de Betty est un natif du pays, un Amérindien et c’est lui qui doit s’adapter aux Blancs. Il fait tout comme il faut, mais non, pas encore assez, en fait, il gêne, tout simplement.
Je le vois dans mon village, les quelques agriculteurs qui restent gênent aussi et pourtant, ce sont des Belges pur jus… comme quoi, l’intégration, c’est mon cul !
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tes mots me touchent beaucoup, parce que pour moi aussi ce livre restera gravé à vie dans ma mémoire d’émotions.
Magnifique ode pour un livre inoubliable
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On pourra se le remémorer à la maison de repos « aux vieux lecteurs fatigués » 🙂
Il y a des livres qui marquent à jamais, comme « mon territoire », comme pour « là où chantent les écrevisses », Betty est allé les rejoindre et j’ai eu du mal à redémarrer la machine après un tel roman.
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Oui pas facile de lire autre chose ensuite. A+, vieille peau ! 😉
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