La Messagère des Ombres – 01 – Londres : Morgan Rice

Titre : La Messagère des Ombres – 01 – Londres

Auteur : Morgan Rice
Édition : Morgan Rice Books (2021)
Édition Originale : Shadowseer, book 01: London (2021)
Traduction : ??

Résumé :
Londres, 1850, époque victorienne : Kaïa n’aspire qu’à fuir cet horrible orphelinat, découvrir qui étaient ses parents, comprendre pourquoi elle perçoit la présence des fantômes, pourtant invisibles aux yeux d’autrui. Kaïa va connaître la rudesse des rues de Londres, aussi sordides que son ancien orphelinat.

Kaïa subit un revers pire encore : la voici en état d’arrestation. L’Inspecteur Pinsley, 45 ans, remarque une marque étrange sur son bras, peut-être la clé permettant de résoudre une affaire étrange et mystérieuse.

Des cadavres sont retrouvés dans Londres, œuvre d’un tueur en série détraqué ou autre, Pinsley est dubitatif … Les méthodes utilisées sont pour le moins inhabituelles, tout comme la capacité du meurtrier à tromper la mort.

Deux alternatives s’offrent à Kaïa : l’aider à résoudre l’affaire ou finir enfermée à Bedlam, le célèbre asile de fous.

Kaïa et Pinsley, duo insolite voué à une méfiance mutuelle, vont faire équipe et parcourir quartiers mal famés et rues pavées dans le Londres du XIXe siècle, en quête d’indices. Une découverte choquante et terrifiante les attend.

Critique :
« La dark fantasy se drape de mystère avec LA MESSAGÈRE DES OMBRES, un thriller envoûtant et captivant, fourmillant de détails d’époque authentiques, riche en rebondissements et suspense à couper le souffle. Vous tomberez sous le charme de Kaïa, héroïne orpheline qui lutte pour s’en sortir et résoudre des crimes insolubles. »

Voilà ce qui était dit pour promouvoir ce roman auto-édité, puisque son autrice a décidé de se passer des éditeurs traditionnels pour ses romans à destination des jeunes adultes.

Morgan Rice, l’autrice, est super prolifique, d’après ce que j’ai vu en ouvrant ce premier tome d’une nouvelle saga. Tous ses titres y étaient repris, agrémentés de critiques dithyrambiques, le tout avant que ce roman ne commence. Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’avais envie de découvrir certaines de ses sagas, vu ce que les critiques en disaient.

Bon, si ses autres romans sont dans la même veine que celui-ci, je pense que je vais les oublier tout de suite et les rayer de ma wish ! Le roman n’est pas épais, à peine 230 pages et durant la moitié du récit, je me suis ennuyée !

Si les lieux visités par l’enquêteur Pinsley et la jeune Kaïa (purée, son prénom ressemble au cri de guerre d’un ninja) étaient intéressants, notamment la visite de l’asile de Bedlam, je ne pourrais pas dire que l’autrice m’a fait rêver avec ses descriptions de la ville de Londres. Il y en a peu. Trop peu.

Ses deux personnages principaux n’incitent pas à la sympathie tant je les ai trouvé fadasses au possible.

Pourtant, il y avait matière à faire de Kaïa (non, un chat ne s’est pas coincé la queue dans la porte) une jeune fille marquante, vu son parcours (orpheline évadée de l’orphelinat). Rien… Nous étions loin d’une héroïne marquante tel que Kya (Là où chantent les écrevisses), de Turtle Alveston (My absolute darling), de Harley McKenna (Mon territoire) ou de Betty Carpenter (Betty).

Idem avec l’enquêteur qui se la joue un peu à la Holmes, sans le panache, sans le charisme et sans son esprit de déduction.

L’écriture m’a semblée simpliste. Attention, pas au point de penser que l’autrice s’adressait à un lectorat peu intelligent (ou fainéant du cerveau). Juste que sa plume m’a semblé insipide, plate, sans pep’s.

Plusieurs fois j’ai été tentée d’arrêter ma lecture, tant je n’y trouvais aucun plaisir. Voulant tout de même connaître la fin de ce premier tome, je me suis accrochée, j’ai sauté des passages et hop, on a droit à un final qui se remue les puces (au moins je n’ai pas tout perdu), à un coupable de mis sous les verrous, mais il reste encore bien des questions ouvertes sur l’étrange don de Kaïa, dont nous aurons les réponses dans les tomes suivants.

M’en fiche, ce sera sans moi. Comme quoi, la pub, c’est utile, c’est ce qui m’a fait choisir ce roman fantastique, mais le produit n’était pas à la hauteur de mes attentes.

Heureusement, aucun arbre ne semble avoir été abattu pour éditer ce roman…

#MoisAnglais2022

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°232] et Le Mois Anglais – Juin 2022 (Chez Titine et My Lou Book).

5 réflexions au sujet de « La Messagère des Ombres – 01 – Londres : Morgan Rice »

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  2. Tu crois que son nom serait un pseudo en référence aux sagas d’Ann Rice avec qui je me suis tant ennuyée dernièrement ? 😉 Si elle cultive le même style et les mêmes inspirations, pas étonnant que tu te sois ennuyée aussi… 😀 Merci pour ma PAL! 😆

    Aimé par 1 personne

    • Heu, I don’t now 😆 P’t’êt’e ben qu’oui, p’t’êt’e ben qu’non.

      Anne Rice ne m’avait ennuyée que dans « Armand le vampire », tous les autres, je les avais dévoré, donc, même avec les défauts de ses livres (tu n’as pas tort, avec le recul – heu, l’âge – je reconnais qu’ils souffrent de tas de faiblesses), je ne cracherai pas dessus, ils m’ont tellement apporté de plaisir de lecture ❤

      Non, je n'irai pas chez le psy pour parler de ça ! PTDR

      Ici, je me suis faite chier grave ma race 🙂

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    • Dommage, parce que le pitch de départ était tentant, mais ça a fait pchiitttt…

      Je n’ai rien contre l’auto-édition, chacun trouve chaussure à son pied où il peut, je ne sais pas pourquoi l’autrice à quitté les sentiers habituels…

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