Titre : Sept Pistoleros
Scénariste : David Chauvel & Bastien Ayala
Dessinateur : Antonio Sarchione
Édition : Delcourt (2012)
Résumé :
Texas, 1899. Sept tireurs d’élites, véritables légendes vivantes, coulent une retraite paisible près de la frontière du Mexique.
Hélas pour eux, depuis la côte Est, les plus grands capitaines d’industrie du pays décident de mettre leur tête à prix.
Leur stratégie : opposer aux sept pistoleros tout ce que la région compte de bandits et desperados, afin qu’ils se massacrent entre eux.
Critique :
Voilà une bédé qui rend hommage aux grands noms et aux films western par le biais de sept pistoleros qui ressemblent un peu, de par leur légende, aux 7 mercenaires.
Nous sommes au tournant du changement de siècle, le monde des cow-boys et des légendes vivantes du tir recule pendant que la civilisation avance. Et si quand toi tu avances, moi je recule, comment veux-tu… comment veux-tu… que tu capitules !
Comme dans « Le tireur » de Glendon Swarthout, ces légendes du six-coups ont vu leur terrain de jeu s’amenuiser à petit feu. On dirait même qu’ils ont tous disparus…
Tous ? Non, un petit groupe résiste encore et toujours… non pas à l’envahisseur, mais à l’avancée du progrès puisqu’ils vivent retranchés et retirés du monde dans une messa, en bordure d’une réserve indienne.
Hors, je ne vous apprendrai rien, mais quand des riches industriels se regroupent pour éradiquer un problème, ça éradique sa race ! Et là, Wilton, le petit journaliste auquel ils ont fait appel a un plan diabolique.
Oui, cette bédé est un hommage aux westerns spaghetti, avec une touche de parmesan et beaucoup de sauce bolo.
Dans les pistoleros, il y en a un qui a le regard terrible du truand Lee Van Cleef, j’ai aperçu le pancho du Blondin, puis un dessin qui avait tout de la scène d’ouverture dans « Once Upon A Time In The West » (celle du quai de gare) et le révolutionnaire européen à tout de James Coburn, celui de « A Fistful of Dynamite ».
Tiens, on a même un chef de guerre mexicain qui nous parle à la Raoul Volfoni avec une réplique des « Tontons flingueurs » mis à la sauce fajita.
— Mais je vais leur montrer qui c’est, le Diable Rouge !! Aux quatre coins du Texas qu’on va les retrouver !! Éclatés en petits morceaux façon tortilla !! Moi, quand on m’en fait trop, je ne me contente plus de tuer, je massacre, j’étripe… À la mexicaine !!
Les dessins sont précis, réalistes, et j’ai apprécié la couleur sépia lors des flash-back nous présentant les 7 pistoleros ainsi que le retour vers le futur, avec le jeune Wilton, vieux, sur son lit de mort.
C’est violent – la fin ayant justifié les moyens – mais c’est jubilatoire parce c’est du bon western que les auteurs nous ont présenté là.
Lorsqu’on referme l’album, on a les tripes serrées parce que même si ces 7 pistoleros n’étaient pas des enfants de cœur, ils étaient tous retirés du circuit et vivaient paisiblement.
Mais rien ni personne ne doit arrêter le progrès et les industriels… Même pas des vies humaines.
Nous sommes si peu de choses…
Challenge « Victorien » chez Camille, Le « Challenge US » chez Noctembule, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le « RAT a Week, Winter Édition » chez Chroniques Littéraires (64 pages – 680 pages déjà lues pour le Challenge).
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Je dois être une grande niaiseuse… il est en cours ce challenge Il était une fois dans l’Ouest ? je croyais qu’il était terminé?
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Oui, il est toujours en cours puisque je l’ai repris de chez Arieste et que je n’ai pas fixé de date limite, alors, il court toujours ! 😉
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ahhhhhhh!!! c’est donc ça , alors si je lis en langue cow boy et bien je te le dis , enfin écris … même si c’est du cow boy guimauve ? ( j’adore les romances chez les cow boys , ils sont sexy à souhait ! les highlanders sont pas mal non plus et….stop j’arrête là!!!) ou du cow boy pas polar ?
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Tant que c’est du cow-boy, ça roule ! Les higlanders marchent moins bien niveau cow-boy parce qu’ils se pètent les bourses sur le pommeau de la selle… et ça fait maaaaaaal.
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La faute au kilt! bon ok je me mets au cow boy 🙂
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Vas-y ! Garde le kilt pour le challenge « j’ai les couilles au frais »
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J’adore ta chronique !
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Merci, ça me touche… j’en rougis de plaisir ! ;-)) J’adore les tiennes, moi !
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Bref, on s’adore !!! Que c’est beau tout ça !
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Allez, on va se boire un verre !
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Il faudra vraiment le faire un de ces jours !
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Oui !
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