Titre : American Fays
Auteurs : Anne Fakhouri & Xavier Dollo
Édition : Critic
Résumé :
Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air.
Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.
Scarface devient, aux yeux des autorités, le suspect idéal. Furieux et persuadé que les Fays sont dans le coup, il charge une bande de chasseurs de Fays, les No Ears Four, de débusquer les véritables coupables.
Pour Old Odd et son équipe, les ennuis ne font que commencer. Contraints de plonger dans les entrailles d’une ville corrompue et en proie aux guerres des gangs, les quatre nettoyeurs ont intérêt à se serrer les coudes s’ils veulent survivre à la tempête qui s’annonce.
Car, quand la Fayrie est impliquée, mieux vaut ne pas trop traîner dans l’œil du cyclone !
Critique :
Chicago, 1925, époque de la prohibition et du truand Al Capone, le tout mis à la sauce fayrique… De qui appâter la lectrice que je suis.
En me proposant un univers connu mais décalé car rempli de fays, de Leprechauns, de vouivres, de pixies, de sirènes, de nymphes, de trolls, de faunes et autres créatures issues du même biotope, les auteurs ont réussi leur mission de me divertir.
En faisant évoluer le lecteur dans le monde des truands et plus particulièrement du quatuor chasseurs de fays travaillant pour Al Capone – les « No Ears Four » – les auteurs ont fait en sorte de nous présenter et de nous faire apprécier un groupe d’anti-héros.
Old Odd, le chef bourru et détecteur de Fays grâce à son allergie; Bulldog, le garde du corps obtus au cerveau aux abonnés absents; Jack The Crap, l’assassin sans peur et sans remords et le bellâtre Vincent Bixente Demons (Bix), spécialiste de la question fayrique, trompettiste de talent et doux rêveur. Bix sera mon chouchou…
Quant aux femmes, dans ce roman, elles ne sont pas en reste car elles ont soit le rôle de tenancière d’un café-bar-bordel, telle Jude ou bien de putes, ou bien de nièce de la tenancière en la personne de Rachel, la beauté fatale.
L’ambiance dans les pages est imbibée d’alcool de contrebande, de faux billets, de « mise au poing » par Bulldog envers ceux qui pourrait faire de l’ombre ou piquer du business à Capone, de morts violentes, de créatures fayriques et d’une enquête de nos 4 gars afin de blanchir, non pas du fric, mais leur boss Capone !
Niveau action, on n’est pas volé, ça court, ça enquête, ça se cogne, c’est rempli de bourre-pifs, d’armes à feu, on se poignarde, on magouille, on truande, on trucide, on mitraille, « on liquide et on s’en va » (comme disait San-Antonio), il y a une belle dose de morts mystérieuses et une enquête afin de trouver qui les a tué, tous ces cadavres.
Point de vue des dialogues, ils sont passé à la poussière humoristique car il m’est arrivé de sourire devant des réactions ou des paroles d’un Bulldog ou les bons mots du chef de la bande, Old Odd. De plus, du jazz et de l’amûûr se glissent aussi entre les pages.
Là, vous vous dites qu’il doit y avoir un « mais » qui va suivre… Bravo mes petits Sherlock, il y a un, c’est vrai ! Belle déduction.
Le jazz et la condition des Noirs à cette époque, je suis preneuse dans un récit mais, pour la romance, ma foi, on aurait pu s’en passer afin de ne pas donner des airs d’Harlequin au final de ce roman d’urban fantasy. Un peu trop mielleux guimauve à mon goût, je trouve.
Si le final est animé, je l’ai trouvé un peu longuet, trop de rebondissements vaudevillesques : les gens qui arrivent par toutes les portes, ça va dans les comédies, mais pas ici.
Quant aux explications finales, je les ai trouvées un peu déplacées. Il y avait moyen de terminer autrement afin de ne pas donner des airs grand-guignolesques à ce roman dans son final. Non pas que je n’ai pas aimé, mais avec le recul, je me sens triste de ne pas m’être vue proposée une fin plus relevée. On avait du punch et on fini au jus d’orange !
De plus, malgré les créatures fayriques présentes dans le récit, il manquait d’un soupçon de magie, de merveilleux, je trouve. Dommage parce qu’on avait tous les ingrédients pour sortir un bouquin grandiose avec le mélange de ces deux univers.
Malgré ces quelques critiques, j’ai passé un moment divertissant dans ce récit et si on me propose une suite, je la lirai avec plaisir car il y avait, dans ces pages, de la richesse créative qui n’a pas livré tout son potentiel.
Le roman n’est pas parfait mais j’ai adoré l’ambiance du Chicago des années 20 et ça mérite bien une suite pour développer tout ce que les auteurs auraient pu garder sous la pédale.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016), Challenge « Polar Historique » de Sharon, Le « Challenge US » chez Noctembule et le « Challenge Printemps Elfique 2016″ chez Stelphique.
Pourquoi je l’ai choisi (par Stelphique) :
Je connaissais déjà l’écriture de Anne Fakhouri et j’avais adoré son univers… Donc au vu du thème et de mon challenge Printemps Elfique, je me suis laissée séduire par cette lecture, mais le lire en LC avec ma binômette, c’est forcement doubler le plaisir !
Synopsis :
Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air. Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.
Scarface devient, aux yeux des autorités, le suspect idéal. Furieux et persuadé que les Fays sont dans le coup, il charge une bande de chasseurs de Fays, les No Ears Four, de débusquer les véritables coupables.
Pour Old Odd et son équipe, les ennuis ne font que commencer. Contraints de plonger dans les entrailles d’une ville corrompue et en proie aux guerres des gangs, les quatre nettoyeurs ont intérêt à se serrer les coudes s’ils veulent survivre à la tempête qui s’annonce. Car, quand la Fayrie est impliquée, mieux vaut ne pas trop traîner dans l’œil du cyclone !
Les personnages :
Le No Ears Fours est un quatuor à la solde de Al Capone (rien que ça !!!) et il est spécialiste dans le démantèlement des pratiques illégales fayriques. Ces quatre anti-héros sont tour à tour charmants autant qu’impitoyables, et on se plait à suivre cette équipe pas comme les autres.
Ce que j’ai ressenti :.. Un fayrique plaisir de lecture !!!
« La vie pulsait à Chicago, la vie bruissait. A la lumière comme dans l’ombre. »
Je ne crois pas avoir lu un roman de ce genre, aussi loufoque et féérique ! Il a vraiment quelque chose de particulier, il a une force, ce roman, la force de l’imaginaire ! Une fois, que le décor est posé, on est emporté entre douce folie et mafia infiltrée, et c’est ce mélange qui détonne, pour notre plus grand plaisir !
J’ai adoré retrouvé tout l’univers elfique, croiser au détour d’une rue, des Fays vengeresses, des Pixies en mode tendus, des Leprechauns en trafiquants de monnaie, des Faunes énervés et bien sur Mab, Reine de ce Peuple, aux pouvoirs extraordinaires.
J’ai vraiment accrochée à cette touche de férie qui donne un coté décalé et magique à cette histoire mais, plus que tout, j’ai trouvé un vrai travail d’investissement,de vocabulaire et de champs lexicaux propres à cet univers, qui donne de jolis jeux de mots!
Les auteurs s’en sont donné à cœur joie pour intégrer le fantastique dans ce Chicago revisité, et la sauce prend, car ils y croient et nous le retransmette à merveille !
Mais nous n’avons pas seulement, la douceur des contes de fays, dans ce roman, mais bien toute la violence des hommes, et ce qui se faisait de pire à cette époque dans un Chicago en pleine Prohibition : racisme, misogynie, meurtres, dessous de tables, stratégies politiques, corruption… Autant vous assurer, que l’ennui n’est pas de ses pages, ni pour le lecteur, ni pour la police !!!!
En bref, j’ai aimé ce mélange atypique, je me suis laissée séduire autant par la féérie que par cette ville riche en histoire.
Le petit coté cinématographique de certaines scènes et les différentes références qui lui rendent hommage, l’originalité de ce mix rend l’ensemble, complètement addictif! Un feu d’artifice d’émotions, de magie et de clins d’œil dosés avec soin, en font pour moi un coup de cœur !
Meilleurs moments du livre :
- A un moment, nos quatre compères se retrouvent acteurs dans des contes ! J’ai adoré cette revisite! Elle est originale et plein de pep’s !
- Avant même d’ouvrir ses pages, je crois que le voyage commence avec la couverture. Non seulement elle est magnifique, mais en fait, c’est le livre-objet qui est une véritable invitation à se caler, et à découvrir ses mystères. Bravo à la maison d’éditions Critic, qui nous offre un beau cadeau, un livre de qualité autant en intérieur que dans son apparence !
Ping : Challenge Thriller et polar – session 2015-2016, bilan final | deslivresetsharon
Notre belette nationale qui lit un roman avec des fées, on aura décidément tout vu… 0_0
Mais comme je l’ai dit à ta binomette ailée, et même si je suis nulle en arithmétique, pour moi ce sera :
Tentation + 10000000
Hésitation = 0
Total : son compte est bon !!!!
Merci les filles 🙂
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C’est ma binôme qui me force avec un riot gun sur la tempe… ok, elle a pas dû me forcer sur ce coup-là ! Et ailleurs non plus !
Tu fais bien de te laisser tenter !
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Avril 2016 | The Cannibal Lecteur
Merci pour ta chronique en LC avec Stelphique
Elle a été publiée sur notre page Facebook dans le cadre du challenge elfique
https://www.facebook.com/Un-monde-f%C3%A9erique-1680302378894277/
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Mais de rien, c’est un plaisir de faire des affaires avec Stelphique ! Heu, des lectures ! PTDR
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C’est marrant ce mélange des genres. Et c’est marrant aussi de te voir succomber au monde elfique. On se demande bien d’où ça peut venir. .. ;;)
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Avec un fusil sur la tempe, je te chanterai même des cantiques !! Elle m’a promis des cornes de gazelle et un thé à la menthe si je lisais avec elle, et moi, je marche !! 😀
Le côté prohibition m’attirait déjà, je possède le livre depuis sa sortie et en plus, les fées sont des fays et on est loin de la fée clochette !
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je me doute 🙂
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Stelphique sait toujours trouver les mots pour que je suive comme un petit chien !! Mais chuuuut, lui dis pas, hein ! Juste entre nous… en aparté ! mdr
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tu as trouvé ton maître! heuuu ta maîtresse ! heuuuu … ho et pis merde tu m’as comprise ! 😉
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Oui, oui, j’ai tout compris !! Tant qu’elle ne me dit pas « au pied » ou « va chercher le nonosse », c’est bon ! Aaaah, les duos, c’est tout une histoire ! PTDR
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heureusement que vous n’êtes que deux ! mdr
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Parfois, on est trois parce que moi, je suis deux dans ma tête ! MDR
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que deux ??? mdr
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Quand tout va bien, oui, nous ne sommes que deux, sinon, on est beaucoup de trop pour une si petite caboche !!
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mdr !
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O mais si c’est pas mignon ça!!!!J’ai le dos tourné, et je vois mes deux potes qui papotent gentiment de moi^^ C’est trop d’honneur!!!!Ah les filles si vous saviez à quel point vous m’influencer aussi!!!!!Gros bisous mes poulettes!!!!;)
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Ah ouais mais maintenant que t’en a parlé à Nath, je vais devoir faire 2 plateaux…..Pfffff….Du boulot tout ça!!!!!;)
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Ping : American Fays | Le Bibliocosme
Tout à fait. Les contes sont parfaitement revisités en milieu d’intrigue, c’est ce que j’ai préféré aussi, mais l’ensemble pouvait nous faire espérer mieux.
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La revisite est bonne, mais elle casse le rythme de l’enquête, je trouve, sans apporter de l’eau au moulin…
Final un peu longuet, trop de retournements et trop de sentimentalisme guimauve ! 😀
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C’est pas faux. Mais mine de rien, à tout prendre, je retiens cet aparté des contes en plein milieu.
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Là où moi je les oublie ! mdr
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Coucou je suis plus aligné avec la belette sur ce coup-ci. L’objet est sublime, le sujet merveilleux mais le traitement manque un peu de punch et laisse sur ta faim. Il n’empêche que ca reste très original et vaut largement le coup d’œil 😊
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Oui, ça manque de punch à un moment et j’ai pas compris l’utilité des rêves façon « contes de fées », c’était drôle, certains se sont élevés, mais j’ai pas vu le rapport vraiment avec leur enquête.
Final trop long. Mais ça vaut la lecture !
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J’ai adoré! Merci pour ce moment partagé en fayrie, en féérie, et en Challenge Printemps Elfique….;)
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Mais de rien, tout le plaisir est pour moi, chère binôme ! Et en plus, il paraît qu’on fait pisser de rire certains avec nos intros décalées…
Bon, faudrait fixer une date pour le « black out » !!
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Quand tu veux ma chère!!!!!!
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Reste plus grand-chose du mois d’avril, on pourrait se dire début mai ? Genre le 03 mai ?
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Black out, le 3 mais ???!!! C’est bien ça!!!!;)
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Ok, je note !
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Impecc!
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Tu me fais user de l’encre, toi, à force que je note !
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