Titre : Le livre de Yaak
Auteur : Rick Bass
Édition : Gallmeister Totem (2007/2013/2016)
Édition Originale : The book of Yaak (1996)
Traducteur : Camille Fort-Cantoni
Résumé :
La vallée du Yaak, dans le Montana, est l’un des derniers espaces sauvages des États-Unis, un lieu où cohabitent des ours noirs et des grizzlys, des loups et des coyotes, des aigles, des lynx, des cerfs et même une poignée d’humains.
De cet endroit magique où il vit depuis une vingtaine d’années, Rick Bass dresse le tableau d’une vallée aujourd’hui menacée.
Dans ces récits inspirés, il nous décrit la grandeur de la nature sauvage du Yaak et de ses habitants. Il parvient ainsi à capturer l’âme d’un lieu qui, s’il venait à disparaître, constituerait une perte irrémédiable pour chacun d’entre nous.
Avec Le Livre de Yaak, Rick Bass confirme qu’il est l’un des grands écrivains du Montana et l’une des voix les plus originales de l’Ouest.
Critique :
Nous détruisons nos espaces, nous vidons la Terre de sa substance, nous polluons, nous prenons plus que nous ne rendons, bref, en un mot comme en cent, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis, nous nous tirons une balle dans le pied.
Je ne suis pas née de la dernière pluie, la Terre tiendra le coup, elle en a vu d’autres, elle qui s’est pris des tas de trucs dans la gueule.
Mais les animaux, les végétaux, survivront-ils à notre folie ? Ne sommes-nous pas en train de nous tuer à petit feu en épuisant les ressources de cette planète que nous ne possédons qu’en un seul exemplaire ?
Rick Bass nous offre un plaidoyer pour sauver la vallée du Yaak, Montana. Ne nous y trompons pas, si nous arrivons à changer certains méthodes violentes de coupes à blanc là-bas, ça pourrait donner des bonnes idées à d’autres ailleurs.
On peut rêver, espérer. En tout cas, si on ne sauve pas les dernières vallées sauvages, que restera-t-il comme habitat aux animaux ? Les zoos ?
Vivre dans la vallée du Yaak n’est pas facile, les jours d’été sont longs mais il y a peu de journées, tandis que les jours d’hiver sont courts, mais nombreux. S’adapter au milieu n’est pas facile et l’auteur nous décrit bien la manière de vivre de sa famille, à la dure.
Sans virer vieil écolo bavant toujours les mêmes choses, l’auteur nous conscientise, nous explique le pourquoi il faut sauver cette vallée sauvage avant qu’elle ne soit plus qu’un désert sans arbres, sans animaux, sans rien.
Il nous parle du pourquoi il faut replanter des arbres après les avoir coupés et pourquoi il est inutile de couper des arbres centenaires pour les transformer en papier Q.
À travers tout le récit, on se rend compte que ce n’est pas tellement un plaidoyer pour sa vallée, mais aussi un grand cri d’amour qu’il adresse à cet endroit où il vit depuis un certain temps, s’étant adapté à ses hivers rigoureux, à la présence d’animaux et au rythme des saisons.
Certains passages racontant ses rencontres avec des animaux sauvages sont tout simplement magiques, empreint d’un grand respect pour l’animal, d’humilité aussi.
Non, ceci n’est pas un pamphlet contre la civilisation, non il n’interdit pas les coupes d’arbres, mais il préconise plus de le faire avec raison, correctement, en réfléchissant un peu et surtout, d’arrêter de confier ces coupes à des grosses sociétés avides de rentabilité.
Ses arguments sont étayés, expliqués, prouvés et plein de bon sens. On est loin de ceux qui crient qu’il faut arrêter de polluer alors que tous possèdent des smartphones, des télés, des PC, des voitures et qu’ils les utilisent en masse.
Moi aussi je pollue et même si j’essaie de faire attention, je sais que je passe sans doute à côté de choses énormes que je n’ai même pas vues, que je pense que c’est bien alors que je me goure. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
J’ai exploré bien souvent l’Amérique profonde, celle des red neks, des loosers, des laissés-pour-compte, mais là, j’ai exploré une autre profondeur de l’Amérique, celle de ses grands espaces, de ses paysages magnifiques, de ses forêts, de sa faune et sa flore, qui, si on ne les protège pas, disparaîtront tout à fait en entraînant des conséquences qui pourraient être terrible pour tout être vivant.
Ping : Bilan Mensuel Livresque : Juillet 2019 | The Cannibal Lecteur
J’ai très envie de découvrir ce roman! J’aime de plus en plus mes Nature Writting mais je sens que je vais chialer …Les fées aiment tellement la Nature…
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Tu as envie de chialer ? Alors je vais te faire chialer, ma fée !! :p
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Merci pour ton soutien de chialerie❤️🤣
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Faut soutenir les copinautes et moi, je soutiens ! 😀
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J’attends le colis avec les mouchoirs aux initiales brodées…😂❤️
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Il a été déposé à la Poste, elle se chargera du reste ! Surveille ta boite… 😆
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Ouais… le réchauffement climatique… l’extinction des espèces et toussa toussa c’est pôs cool… cela dit il y a des espèces sur lesquelles j’ai de sérieux doutes quant à la nécessité de les préserver ! Les moustiques, les araignées, les cafards, les ours (c’est très vilain les ours!), les tigres… et autres bestioles pas sympas… si ils disparaissent ils ne me manqueront pas… 🙄
Oui… je sais… ça perturberait la chaîne alimentaire et le biotope et toussa toussa… Pffff… 🙄
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Non, faut sauver les ours et les tigres, les herbivores ont besoin de prédateurs ! Les mouches sont utiles pour les hirondelles, mais le moustique, en effet, je me pose toujours la question de son utilité…
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Oui tout un livre plaidoyer mais bon vraiment je suis pessimiste….vraiment….
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Moi de même, mais de temps en temps, allons voir chez les optimistes 🙂
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oui il faut vivre apres tout….
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Oui, vivre et laisser-dire ! 🙂
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et attendre tranquillement la fin…Bolsonaro vient encore de defendre l’exploitation de l’Amazonie…
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Et de décréter que des tas de produits déclarés poison par l’Europe étaient bons pour la santé. Il a dit, au sujet de la forêt amazonienne « la forêt amazonienne appartient au Brésil, pas à vous »… ça situe le niveau !
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oui il oublie que c’est un patrimoine de l’humanite…pfoufffff….on est vraiment mal….
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Très très mal ! Avec lui, avec des Trump et autres élus, on est dans l’aberration totale, ils illustrent bien mon petit livre « le triomphe de la bêtise ».
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oui, et cela fait peur….vraiment…puisqu’ils ont ete choisis….
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Un dictateur, ça fait peur, mais on sait qu’il s’est assis tout seul au pouvoir, ou du moins, avec quelques complicités… Mais des connards pareils (Troumpette, Borsalino, Boris, Prout In – oui, je change un peu les noms), bordel de cul, les gens ont votés pour eux ! Ok, pour Prout-In, il y a eu magouilles à donf… Ça, ça fout la trouille !
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Oui il faut mieux changer les noms…on va etre repere….lol
ouep pas fameux ce qui se passe dans le monde de Proutine…tous ses adversaires vont en prison et les contestataires aussi….mais bon il parait que tout va bien….
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Mais oui, tout va très bien madame la marquise, tout va très bien !
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oh ouiii tout va tres tres bien….
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On va rester optimistes…
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J’ai beaucoup aimé ce livre aussi.
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Il y a tellement de beaux endroits à protéger qu’on ne fait pas…. ça donne le bourdon, un roman pareil
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