Titre : Holmes (1854 / 1891 ?) – Tome 3 – L’ombre du doute
Scénariste : Brunschwig Luc
Dessinateur : Cecil
Edition : Futuropolis (2012)
Résumé :
A priori Sherlock Holmes est mort lors d’un combat avec l’empereur du mal, le professeur Moriarty.
C’est toutefois ce que pensait le fidèle Watson. Il apprend rapidement qu’en réalité le célèbre détective se serait suicidé pour échapper à la folie qui menaçait de s’emparer de lui.
Après s’être rendu chez la famille de son ami, il est assailli de doutes compte tenu de ce qui s’y passe et des zones d’ombre relevées dans le passé de ce clan pour le moins singulier.
Accompagné de son épouse, il part en France sur les traces de la nourrice de Holmes.
Pendant ce temps, Wiggins se rend à Londres pour enquêter sur l’étonnante infirmière chargée de s’occuper de Holmes père.
Mais le médecin est un drôle de personnage, et Wiggins se retrouve malgré lui mêlé à un violent combat de rue en plein Whitechapel, provoqué par Parks.
Un combat de rue dans l’ombre duquel traîne un certain Mycroft Holmes…
Critique publiée sur Babelio le 06/07/2012 :
Quatre ans, qu’il a fallu, avant qu’il ne sorte, ce tome trois !
« Quatre ans ! La grande guerre » comme se lamentait Louis De Funès dans « La grande vadrouille ».
Et vu que la série doit en comporter 9 (de tomes)…
Comme le disait l’ami Jean-Claude, au rythme d’un livre tous les quatre ans, je serai pensionné quand ils la termineront ! Moi aussi.
Mais cessons ces jérémiades et passons aux choses sérieuses : ce que j’en ai pensé.
Point de vue du graphisme, c’est magnifique. Une pureté dans le trait, dans les détails. Pas de visages mal faits, comme dans certaines autres bandes dessinées holmésiennes.
Toujours coloriée dans des tons « entre gris clairs et gris foncés » (gris acier pour les yeux de Holmes), cela donne une atmosphère bien spécifique à cette oeuvre, la rendant incomparable.
Bon, pour celui qui aime les tons chaleureux, c’est rappé. Mais si vous aimez les dessins exécutés de main de maître, je vous la recommande.
Les personnages sont bien travaillés et si le rythme est un peu lent, c’est sans doute parce que le scénariste veut que le lecteur s’imprègne de l’histoire, se vautre dans l’ambiance, pénètre dans le passé de Sherlock Holmes, se gorge des dialogues taillés au scalpel.
Parce qu’il veut que le lecteur doute en même temps que Watson, après avoir – qui sait ? – avalé des couleuvres.
A-t-on tout dit à Watson ? Ne lui a t-on pas raconté des carabistouilles ? Ou alors, est-ce Watson qui devient fou et imagine des choses ? Son compagnon était-il bien celui qu’il croyait être ? Fut-il tué par Moriarty lors de leur combat aux chutes de Reichenbach ou s’est-il suicidé ?
Malheureusement, si Watson a passé sept ans aux côtés de Holmes, il n’a jamais réussi à appliquer sa méthode, ni à devenir un esprit aussi brillant que lui.
Attention, Watson est loin d’être un imbécile, mais face à Holmes et à son esprit, il ne fait pas le poids. Nous non plus.
Le seul qui pourrait s’en sortir mieux, c’est le jeune Wiggins, qui lui, mène son enquête du côté d’un médecin un peu étrange qui pourra le renseigner sur la encore plus étrange garde-malade du père de Holmes.
D’ailleurs, dans cet album, nous verrons la rencontre « Holmes-Wiggins » quand celui-ci n’était encore qu’un gamin d’une petite dizaine d’années. Une réflexion de Wiggins avait surpris Holmes et pour le surprendre, fallait se lever tôt.
Si cet opus ne répond, pour le moment, à aucune de mes questions, le récit s’avère toujours aussi prenant et, dans ce troisième tome, il se dirige vers l’enquête à proprement dite. Plus que dans le deuxième.
Malgré tout, de nombreuses questions sont soulevées sans avoir de réponse pour le moment.
Le fait que Watson et Wiggins mènent leur enquête séparément est une bonne idée, cela donne du suspense au scénario. De la profondeur, aussi, tant il est travaillé.
A la fin de ma lecture, j’ai eu cette impression aussi fugace qu’un furoncle purulent mal placé que l’on aimerait bien que Watson ne poursuive pas son enquête…
Qui est cet homme mystérieux qui le suit, lui et son épouse ? Pourquoi diable veut-on l’empêcher d’interroger une personne ?
Nombreuses références aussi à la ville de Pau (où certains pasticheurs disent que Holmes a passé son enfance), au peintre Horace Vernet (le frère de la grand-mère de Holmes, ça, c’est canonique), au fait que Holmes se prénommait William (pas canonique).
Petit plus : un cahier graphique passionnant qui accompagne ce volume.
Un troisième album que j’ai eu plaisir à lire et dont j’espère que la suite ne se fera pas trop longtemps attendre…
Hummm… je crois que j’ai lu les deux premiers (une copine me les avait prêter… ils sont bien… sérieux!!!) mais s’il faut attendre aussi longtemps pour la suite… je ne sais pas si je dois persévérer! 🤔 Dommage dommage…😭
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Et bin didonc tout un tome…bon il va falloir attendre alors pour le suivant…courage et patience…;)
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C’est une ancienne fiche, depuis, j’en ai eu deux !
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ouf…cela me rassure…on a de quoi lire…lol
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Quoi??? Tu as les 5 premiers??? Hummm… va falloir que j’aille voir la copine qui m’a prêté les deux premiers… avec un peu de chance… on sait jamais…
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Alors bonnes lectures !
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Toi aussi tu ressors tes anciennes fiches ! Moi aussi !
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En fait, j’avais oublié de la publier et je ne l’avais fait que sur Babelio. Ça fait 6 mois que je veux la caser mais que j’y arrive pas… depuis le 1er janvier, j’ai eu juste un jour sans publication et j’ai oublié d’intercaler mon Holmes… 😆
J’ai transféré les plus importantes, ça me permet d’ajouter les liens chez Babelio.
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Moi je fais ça car j’ai changé de blog et de forum il y a quelques années et je n’ai pas encore tout transféré.
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Je publiais avant sur mon site, mais sans le fil RSS, difficile de trouver des chroniques, donc, une fois que j’ai eu mon blog, j’ai transféré quelques fiches, mais pas tout… je n’y arriverai jamais car j’en ai aussi sur Babelio et là, j’en suis à passé 2.100 !
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Oui, je crois que nous avons le même problème ! 😄😄😄
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