Titre : Sauver Mina
Auteur : Catherine Cuenca
Édition : Scrineo Jeune Adulte (10/06/2021)
Résumé :
Irak, 31 juillet 2014.
Amal, jeune yézidie de 16 ans, et sa demi-sœur Mina, 17 ans, préparent avec impatience leurs retrouvailles à l’occasion d’une fête familiale. Trois jours plus tard, leur vie bascule. L’État islamique attaque leur région du Sinjar et ses habitants yézidis, considérés par les djihadistes comme les adeptes d’une secte satanique.
Réfugiée dans la montagne avec son père, Amal échappe de peu au génocide tandis que Mina assiste au massacre des hommes de son village avant d’être capturée avec les autres femmes et réduite en esclavage sexuel.
Avertie du terrible destin de sa sœur, Amal s’engage aux côtés des combattantes kurdes des Unités de Défense des Femmes venues de Syrie pour lutter contre Daech. Elle n’a qu’une obsession: sauver Mina.
Critique :
Voilà une lecture dont j’ai eu du mal à écrire une chronique, tant elle m’a marquée dans ma chair et émue au possible.
Le sujet traité dans ce roman fait partie de ceux que l’on traite peu et dont on parle peu à la télé : le génocide des yézidis et le sort réservés aux jeunes filles et aux femmes de cette ethnie.
Comme dans d’autres génocides, on rassemble tout le monde, on sépare les hommes des femmes, on assassine les hommes en leur tirant dessus et après avoir séparé les mères de leurs filles, on transforme ces dernières en esclaves : elles feront le ménage, seront rabaissées plus bas que terre et violée par les hommes de l’État Islamique.
Pour eux, violer une sabiyya (esclave sexuelle) n’est pas un viol. Pourquoi ? Parce que ces décérébrés endoctrinés considèrent les yézidis comme impurs : l’ange majeur des Yezidis, Malek Taous, l’ange-paon, n’est autre que Sheitan ou Satan. Les djihadistes veulent donc les exterminer…
Oui, je sais que ces hommes ne valent pas la balle qui les transperce. Pourtant, c’est chaque jour que nous perdons l’un des nôtres en combattant ces fous qui agitent Dieu comme un étendard mais qui se rendent coupables des pires péchés en son nom.
De toute façon, les membres de l’état islamique s’arrangent toujours avec leur religion, leur morale, leur conscience : cela ne pose aucun problème de consommer en masse ce qu’ils interdisent aux autres musulmans, comme les drogues, les films pornos, l’alcool… Faite ce que je dis, pas ce que je fais…
Émotionnellement parlant, c’est une lecture très dure, émouvante, prenante, surtout pour les tripes. Le récit va alterner avec deux personnages majeurs : Mina et Amal, sa demi-soeur, qui sera transformée en esclave sexuelles pendant que Mina, elle, prendra les armes pour défendre les siens et retrouver Mina.
Ces deux sœurs sont des portraits magnifiques : Mina, parce qu’elle trouvera le courage que bien des hommes n’ont pas eu et Amal, parce que même esclave, elle essaie de ne pas perdre l’espoir et pensera à défendre des plus jeunes qu’elle.
Inspiré d’une histoire vraie, ce roman jeunesse aborde des sujets violents, même pour un adulte qui a beaucoup lu sur les horreurs perpétrées par des humains sur d’autres, malgré tout, nous ne sommes jamais blindé tout à fait et cette histoire m’a atteint droit dans le cœur, sans jamais sombrer dans le pathos vulgaire.
Malgré la violence de ce qu’il s’est passé dans le nord de l’Irak avec cette ethnie, l’autrice a su rester sobre dans les descriptions des horreurs commises à l’encontre de ce peuple qui a failli disparaître totalement.
Une lecture coup de cœur, mais une lecture dure puisque tirée d’histoires vraies et que nous savons depuis longtemps que le réalité est souvent pire que la fiction.
Il est dommage que l’on ne parle pas assez de certains génocides, car pour moi, tous doivent être condamnés et tous méritent qu’on en parle, qu’on les dénonce, quelque soit le nombre de victimes…
À lire pour en savoir un peu plus sur les exactions de Daech, même si elles ont lieu très loin de nos pays sécurisés où l’on râle pour des petites choses…
Je n’ai qu’un seul choix : la liberté ou la mort. Si je ne peux pas avoir la première, alors je veux la seconde. Car personne ne peut me faire prisonnière.
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Tiens, je ne l’avais pas vu passer celui-ci ! Merci !
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Sharon en avait parlé, la coupable, c’est elle 🙂
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Tu vends tes copines ! 😄
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Non, je les mets à l’honneur ! 😉 Et je me dédouane par la même occasion pour ne pas qu’on me frappe 😆
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👍🏻
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J’aime beaucoup cette romancière, ses romans sont passionnants
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Je ne la connaissais pas, maintenant, je me couche un peu moins bête !
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Aaaaarrrrrggggghhhhh!!!!! 😱
Après les zenfants cancéreux, les jeunes filles soldates contre l’Etat Islamique!!! 😨
Tu peux pas faire un marathon Oui-Oui ou un Challenge Barbara Cartland s’teuplééé?
S’teupléééé? 😞
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Après ça, j’ai eu plaisir de relire « regarde dans la montagne » avec ma nièce ! 🙂
Promis, après, tu auras du cosy avec Merkel qui enquête, Holmes & Irene (c’est de la m****) et de la bédé ! 😉
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Et oui ! D’ailleurs pour moi, le meilleur prix nobel de la paix fut en 2018….il fut donne au Dr la paix Dr Denis Mukwege et a la courageuse yézidis Nadia Murad….oh oui, mais ils/elles vont etre oublie(e)s…..horrible…bref je passe mon tour….
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Oui, hélas, on les oubliera, mais on se souviendra de Messi au foot et d’autres conneries qui ne sont pas indispensables… l’humain est ainsi fait
On parle de Nadia Murad dans le récit.
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Helas…..bref…..
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L’Humain est ainsi, il retient le superflu…
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La lecture a l’air impactante. J’ai envie de le lire pour l’année prochaine et de l’offrir à une adolescente.
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Oui, elle est impactante, mais ça ouvre un peu plus les yeux sur le reste du monde et les souffrances des autres. On est le cul dans le beurre, nous !
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Vue comme ça comment résister 🙂
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Sharon avait bien vendu le livre, je voulais des émotions fortes, je les ai eues.
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cela doit faire parti des livres qui redonnent goût à la force des mots 🙂
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Oui, tout à fait
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