Les Tuniques Bleues – Tome 17 – El Padre : Raoul Cauvin & Willy Lambil

Titre : Les Tuniques Bleues – Tome 17 – El Padre

Scénariste : Raoul Cauvin
Dessinateur : Willy Lambil

Édition : Dupuis (1981)

Résumé :
Blutch et Chesterfield tentent d’échapper à une patrouille Nordiste. Leur but est d’atteindre la fontière Mexicaine où ils seront alors à l’abris. Mais de l’autre coté, chez les Mexicains, deux bandes rivales de bandits sèment la terreur.

Tentant de fuir à nouveau, ils trouvent sur leur chemin le cadavre d’un prêtre et de son serviteur. Afin de se fondre dans la population et de quitter leur uniforme qui mettaient leur vie en péril, il décident d’échanger leur vêtement avec ceux des deux victimes.

Chesterfield, qui possède la même corpulence que le pauvre prêtre, sera El Padre.

Critique :
Cette aventure en terre inconnue ne commence pas par un plan large d’une bataille, mais par nos deux amis poursuivis par un patrouille de Sudistes qui gagne du terrain.

Heureusement, face à eux il y a le Rio Grande qu’ils vont s’empresser de traverser puisque le scénariste a été assez sympa pour leur mettre un gué à disposition.

Les voici donc en terre mexicaine, ce qui n’est pas plus sécurisant que les Sudistes, et en plus, ces enfoirés montent la garde pour ne pas que notre duo retraverse.

Que fallait-il donc faire ? Traverser le Rio Grande ou pousser la chansonnette comme Eddy Mitchell ? Le traverser, pardi, et tâcher de ne pas se faire prendre par les mexicains basanés version guérilleros, les peones étant moins dangereux.

Une fois de plus, le sergent va faire preuve d’inventivité, de ruse et ça ne fonctionnera pas, car ils vont jouer de malchance avec les gris devant eux, un chef indien cruel à leur poursuite et une bande de mexicains mené par un gros type pas commode du tout.

Ce que j’adore dans cet album, c’est que nos deux amis, pour tenter de s’enfuir de cette terre hostile et échapper à Jacomino, le rebelle indien, vont se se vêtir des habits des deux morts trouvés sur leur route : un prêtre et son aidant et notre sergent au caractère bien trempé va devenir El Padre pour les peones du coin, sous la coupe du tyran au sombrero.

Comment s’en sortir coincés qu’ils sont entre ces deux bandes rivales qui ne s’entendent que pour pilier les convois d’armes ?

Les répliques volent bas, Chesterfield a tout d’un Don Camillo énervé et n’hésitera pas à dire à voix haute ce que d’autres auraient peur de penser à voie basse.

C’est un album que j’ai pris plaisir à relire, ayant oublié toute une partie, notamment celle de l’otage, et ma relecture fut une fois de plus placée sous le signe du rire et des sourires devant la mauvaise humeur du sergent et l’hilarité compréhensible de Blutch.

Des situations cocasses, des engueulades, des répliques qui volent dans les gencives, un sergent toujours aussi soupe au lait et un final qui, une fois de plus, ne sera pour récompenser nos deux hommes.

Un de mes préférés à cause de l’humour présent, du scénario drôle et bien pensé, et pour le fait aussi qu’on s’éloigne de la guerre, ce qui n’est pas plus mal, même si nous sommes dans une bédé humoristique.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le « Mois Américain – Septembre 2017 » chez Titine.

15 réflexions au sujet de « Les Tuniques Bleues – Tome 17 – El Padre : Raoul Cauvin & Willy Lambil »

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