Titre : Les Tuniques Bleues – Tome 3 – Et pour quinze cents dollars en plus
Scénariste : Raoul Cauvin
Dessinateur : Louis Salvérius
Édition : Dupuis (1973)
Résumé :
Le sergent Chesterfield, le caporal Blutch, Tripps et Bryan sont réaffectés de Fort Bow à un campement nordiste à proximité du Texas. Toutefois, Tripps et Bryan se sont mystérieusement faits porter pâle, ce qui laisse pour la première fois nos personnages évoluer en binôme.
Au campement, le général, un vieil homme à la longue barbe blanche, a eu une idée pour combattre les Sudistes, mais trouve peu de volontaires.
Cette idée est un raid de l’autre côté des lignes ennemies, afin de détruire toute infrastructure pouvant soutenir l’effort de guerre des Confédérés : plantations agricoles, voies de chemin de fer, etc.
Ne trouvant aucun volontaire, le général propose une prime de 1.500 $ pour quiconque s’engagera à accomplir cette dangereuse mission.
Critique :
Le petit Gibus nous aurait gratifié d’un « Ben mon vieux, si j’aurais su j’aurais po v’nu » et le sergent Chesterfield aurait pu nous dire « Moi et ma naïveté, j’aurais mieux fait d’écouter le caporal Blutch ».
Mais comme toujours, le sergent fait une fois de plus preuve d’imbécilité naïve et puisqu’un général l’a flatté et que notre sergent à le respect de la hiérarchie dans le sang, il a dit oui à cette mission suicide consistant à d’infiltrer dans les lignes ennemies pour y faire le plus de dégâts possible.
Au début des Tuniques Bleues, la groupe était 4 : le sergent Chesterfield, le caporal Blutch et les soldats Tripps et Bryan.
Les auteurs, voyant que que des quatre hommes, deux en émergeait, ils en ont profité pour les faire évoluer en binôme et cette aventure est la première à mettre en avant ce qui deviendra un duo aussi célèbre que Laurel et Hardy.
Les dessins de Salvérius avaient perdus de leurs rondeurs dès le tome 2 « Du Nord au Sud » et maintenant, j’apprécie plus le trait que dans ses débuts.
Nos deux nordistes se retrouvent donc en mission d’infiltration dans les lignes ennemies avec le but louable d’y faire le plus de dégâts possible, le tout aidé et guidé par deux mexicains dont un est assez susceptible et a tendance à vous envoyer son couteau pour un mot de travers.
En parlant de mot de travers, dans cet album, le caporal Blutch ne se privera pas de dire à son sergent tout le bien qu’il pense de lui, avec des commentaires acerbes, ce qui lui vaudra un nombre incalculable de coups de poing dans la figure !
Ce qu’il y a de bien avec notre duo, c’est que si Blutch est un lâche qui ne pense qu’à déserter ou fuir le danger, il n’hésitera pas à tout faire pour sauver Chesterfield tombé aux mains des sudistes, même si cela lui voudra une engueulade pour remerciement.
Quant au sergent grassouillet, même s’il claque les talons devant tout gradé, il sait aussi faire preuve d’ingéniosité devant l’ennemi et si ce n’était la malchance qui le poursuit comme une ombre, ses brillantes idées réussiraient.
Mais comme souvent dans leurs aventures, cela se termine mal pour eux, ils ne sont jamais récompensés de leur bonne action et sont toujours aussi naïfs, surtout le sergent…
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le « Mois Américain – Septembre 2017 » chez Titine.
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Ton billet a l’air de me dire « allez, lis-moi ». Pfffiou, même pas lu le premier tome encore.
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Allez, on s’y met de suite ! Non, on ne discute pas, interrogation écrite demain matin aux première lueurs de l’aube ! 😆
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M’en fous, j’aurai zéro et pis c’est tout !
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Rien du tout ! Tant que tu n’as pas réussi, privée de dessert et de tout le reste ! 😆
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Ah non, pas le dessert ! 😆
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Alors sage et à ta copie ! 😛
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Bien M’dame !
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J’aime les enfants obéissants ! 😆
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😛
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cela reste un bien bon tunique bleue…je ne lis aucune critique negative pour le coup…..c’est fou de faire de l’humour avec la guerre de secession quand meme…mais il faut rire de tout quoi…lol
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La grande vadrouille me fait pisser de rire, et pourtant, c’est la guerre. J’ai adoré « la vita e bella » malgré le sujet lourd qu’il traitait.
On peut rire de tout… du moins, je le pense.
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je le pense aussi..tant cela ne soit pas vulgaire et grotesque et caricatural….bref cela en fait de la censure lala…lol
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On peut rire de beaucoup, faut juste avoir l’art de le faire avec finesse.
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viii c pour cela que j’adore l’humour noir…c’est jamais grotesque….mais tres irrespectueux…;)
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J’adore l’humour noir aussi, et je peux en pratiquer un horrible à ne pas faire avec tout le monde. J’aime aussi l’ironie, le sarcasme… j’en frémis de plaisir !
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OMG…oui je le pratique sur mon homme car des fois…cela ne passe pas….en public il faut vraiment faire attention…lol
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