Titre : Nous, les vivants
Auteur : Olivier Bleys
Édition : Albin Michel (22/08/2018)
Résumé :
Perché dans les Andes (🇦🇷) à 4200 mètres d’altitude, le refuge de Maravilla défie la raison. C’est là, au ras du vide, que Jonas, un pilote d’hélicoptère venu ravitailler le gardien, se trouve bloqué par une tempête.
Dans la petite maison cernée par les neiges, il fait la connaissance d’un personnage étrange prénommé Jésus que l’on a chargé de surveiller l’improbable frontière entre l’Argentine et le Chili (🇨🇱).
Commence alors, dans l’immense solitude des montagnes, une longue randonnée dont le lecteur – et peut-être le narrateur – ne sait plus très bien s’il s’agit de la réalité ou d’un rêve.
Un roman envoûtant par l’auteur de Concerto pour la main morte et de Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes.
Critique :
Lorsque j’ai commencé la lecture de ce roman, je n’ai pas pris la peine de lire le résumé, je savais juste que l’histoire se déroulait dans un refuge des Andes, à la frontière entre l’Argentine et le Chili.
Jonas, pilote d’hélicoptère, est envoyé ravitailler le refuge de Maravilla. Une tempête le bloque avec les deux autres hommes et à partir de là, j’ai mis un moment à comprendre où l’auteur voulait en venir.
Non, non, oubliez les récits d’anthropophagie, de survivalisme ou plus trivial de partouze entre mecs. Rien de tout cela, malgré tout, il y avait comme une atmosphère bizarre dans le récit, comme si tout contribuait à retenir Jonas, le pilote, dans le refuge.
Le récit se lit assez vite, le style est simple, sans pour autant être simpliste. Les décors sont assez bien décrits et l’auteur arrive sans problème à nous immerger dans la neige, le froid et l’immensité des montagnes. La Nature est un personnage à part entière et ne pas l’écouter serait dangereux, à cet endroit.
Si Jonas, le pilote, est normal, les personnages du refuge, par contre, ne sont pas banals du tout. Surtout le vérificateur de frontière, Jésus (non, je ne ferai pas mon mauvais jeux de mots qui pourrait choquer les gens).
Tu fais quoi dans la vie ? Ben je vérifie la frontière entre l’Argentine et le Chili… Ben mon vieux ! Déjà que tu ne portes pas un prénom des plus facile… Même si, en Amérique du Sud, il soit plus courant que dans nos contrées.
Ce roman est un huis-clos qui ne devient jamais oppressant, sauf lorsque l’on se demande si tout n’est pas en train de se liguer contre Jonas, l’empêchant de quitter cette montagne.
L’élément fantastique semble être tout proche et pourtant, non, rien de fantastique, dans le fond. Mais la chute pourrait être brutale, si on ne la voit pas venir… Je l’avais pressentie, malgré tout, ce fut un choc de constater que j’avais raison.
Un roman bizarre, que j’ai lu sans vraiment l’apprécier, mais sans le détester. Pas d’ennui ressenti, mais zéros émotions.
Le Mois Espagnol (et Sud-Américain) chez Sharon – Mai 2022 (Fiche N°18).
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Je ne suis pas très tentée, je le dis sincèrement.
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Je me demande bien pourquoi 😆
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Bon, ben non alors !
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Je ne te dirai pas le contraire 🙂
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Ouep…mais bon un frontiere assez poreuse a ce niveau-la…..il y a comme un melange entre argentines / chiliens la-bas….personne ne sait qui est qui…et meme la police se melange…lol
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Les frontières sont poreuses partout, non ? 😆
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hahah…mais lala c’est vraiment je fais un apero ensemble…..
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Ah oui, carrément ! 😆
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Vraiment…..on ne sait plus qui est argentin(e) ou chilien(ne)….lol
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Bah, chou vert et vert chou, non ?
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Exactement….surtout a ce niveau-la…..patagonie et punta arenas…..;)
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Ben voilà ! Là, je viens de lire un autre auteur uruguayen et cela se passe dans les prisons, mais pas pour crime, prisonniers politiques et salles de torture.
L’auteur reste sobre, un peu à la manière de Soljenitsyne qui dit tout l’horreur mais sans donner l’impression de la dire ou de charger les geôliers.
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Oui mais non…alors pas pour moi…lol
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Il est bien, pourtant « le fourgon des fous », le post arrivera le 26.
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Oui mais lala¿a 2 themes que j’evite…la prison et la dictature…alors non
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Je suis dans « condor » de Caryl Ferey, à Santiago et ça pue encore le Pinochet et ses sbires
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Oh oui une sale periode !
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Oui la chute brutale est vite arrivée dans ces paysages de montagnes! 😀
Hum… heureusement que tu dis que ce n’est pas du fantastique car pour un peu j’aurais crû à une fin à la « le 6e sens » ou à la « les Autres »… Dans les Autres tu comprends justement à la fin pourquoi tu ne comprends rien aux rapports entre les personnages ni à leurs préoccupations pendant tout le film… Mais c’est du film : ça se regarde plus vite qu’on lit un livre et les effets de mise en scène et ambiguïtés peuvent faire facilement passer la pilule.
Mais en effet, quand il fait arriver au bout d’un livre pour espérer comprendre ce qui est incompréhensible pendant la lecture ça demande un effort supplémentaire car accepter de se laisser porter par une histoire sans savoir où l’on va ça peut être un peu pénible à certains lecteurs… sauf à la rigueur si l’auteur sait s’y prendre pour nous le faire oublier…
Parfois on devine le pot aux roses à force de se triturer les méninges pour trouver du sens (en lisant Shutter Island j’avais deviné la fin au quart du livre)…🤨
Je ne sais pas si je trouverais une telle lecture agréable. 🤔
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Je suis mal prise (oups), parce que pour moi, le fantastique, c’est un univers de magie dans notre monde… Effectivement, pas de magie, mais tout de même, il y a un petit truc à la « film que tu cites », mais pour moi, ce n’est pas du fantastique, c’est une réalité… Avec un prénom, tu te doutes de « à qui » tu as affaire et puisqu’il a existé… pas facile de définir ce roman sans spolier….
Shutter Island, j’avais rien compris au film, il m’avait fallu le roman pour capter !
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