Je suis l’hiver : Ricardo Romero

Titre : Je suis l’hiver

Auteur : Ricardo Romero 🇦🇷
Édition : Asphalte Fictions (16/01/2020)
Édition Originale : Yo soy el invierno (2021)
Traduction : Maïra Muchnik

Résumé :
Jeune diplômé de l’école de police, Pampa Asiain est muté dans le village de Monge, à des centaines de kilomètres de Buenos Aires. Là-bas, il n’y a rien – une route, un bar, une quincaillerie, des maisons abandonnées – et il ne se passe rien, du moins en apparence.

Jusqu’à ce soir d’hiver où un appel téléphonique l’envoie sur la rive d’un lac. Pampa y trouve le corps d’une jeune fille pendue aux branches d’un arbre. Contre toute attente, il décide de ne parler à personne de sa découverte, et c’est d’une manière peu orthodoxe qu’il va se mesurer aux secrets de cette petite communauté…

Entre Fargo et Twin Peaks, Ricardo Romero nous emmène dans un territoire au plus profond de l’Amérique où nos tragédies se font insignifiantes devant l’immensité de la nature. Fort de son atmosphère onirique et poétique, Je suis l’hiver hantera longtemps le lecteur avec ses décors enneigés et ses personnages seuls, profondément humains.

Critique :
Lorsqu’on lit beaucoup, il faut s’attendre à avoir plus de déceptions littéraires que ceux et celles qui lisent très peu.

La couverture était belle, le résumé m’avait tenté et cela faisait quelques temps que ce livre patientait dans ma biblio. Il va finir dans une boîte à livres !

Pour résumé en étant brève, on pourrait dire qu’il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire, mais qu’elle a le mérite de vous aider pour la sieste de l’après-midi.

La première chose qui m’a choquée, c’est que Pampa le policier, en arrivant près du cadavre, ne fasse rien, ou si peu. Non, on n’appelle pas le collègue.

Entre nous, ils sont deux dans ce poste de police, perdu au fin fond du fin fond du trou du cul de l’Argentine. Plus bled paumé, ça ne doit pas exister. Bref, notre policier ne sait pas quoi faire du cadavre…

D’ailleurs, je cherche encore les motivations de l’assassin, son mobile. Ou alors, c’est le passage sur lequel je me suis endormie comme une bienheureuse.

Si le récit est endormant, les fins de chapitres sont énervantes au possible puisque l’auteur répète 5 fois de suite « Je suis l’hiver ». Pour le cas où quelqu’un n’aurait pas bien compris ?

Les souvenirs d’enfance ne m’ont pas aidé à entrer dans le récit et il m’a été impossible d’entrer en empathie (ou même sympathie) avec un seul des personnages.

Allons droit au but, rien dans ce récit ne vient le sauver, le tirer hors de l’eau, de la neige, du bourbier… Les tournures de phrases m’ont achevées, le récit qui n’avançait pas aussi et finalement, j’ai joué au kangourou durant ma lecture. Le final ne m’a rien apporté de plus.

À oublier de suite, cette lecture !

Le Mois Espagnol (et Sud-Américain) chez Sharon – Mai 2022 (Fiche N°20).

26 réflexions au sujet de « Je suis l’hiver : Ricardo Romero »

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  4. Ah ouais! Un flic qui trouve une pendue et qui n’appelle pas cavalerie? Et ben… qu’on le vire épicétou ! Et même qu’on le pende à son tour! Promis moi aussi je ne ferai rien! Je ne le répéterai à personne!

    Je suis l’hiver
    Je suis l’hiver
    Je suis l’hiver
    Je suis l’hiver
    Je suis l’hiver

    (Ça use de l’encre et du papier et ça permet de vendre le livre plus cher!)

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  5. Hahhaahahaaha…il fallait que cela revienne…j’ai vraiment aime cette lecture…l’hiver est partout dans ce village…qui meurt…comme tout le monde….et le passage de l’ecole, mythique….;)

    Aimé par 1 personne

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