Sherlock, Lupin & moi – 14 – À la recherche de la princesse Anastasia : Irene Adler

Titre : Sherlock, Lupin & moi – 14 – À la recherche de la princesse Anastasia

Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel Jeunesse (31/08/2022)
Édition Originale : Sherlock, Lupin & io : In cerca di Anastasia (2016)
Traduction : Béatrice Didiot

Résumé :
Sherlock, Lupin et Irene sont de retour. Un trio d’enquêteurs plus uni que jamais ! Après des années d’exil à New York, Irene est de retour à Londres dans l’espoir de renouer avec ses vieux amis Sherlock et Lupin. Elle a besoin de leur aide : sa fille adoptive, Mila, est en danger…

Mêlée malgré elle à l’affaire de la disparition de la princesse Anastasia Romanov, elle est menacée de mort !

Aussi, bien que de nombreuses années se soient écoulées depuis leur dernière aventure, le légendaire trio est prêt à renaître de ses cendres pour sauver Mila.

Critique :
Sincèrement, je me demandais ce que ce nouveau tome allait me réserver…

Dans le tome 12, Irene s’enfuyait pour sauver sa vie menacée, dans le 13, elle nous racontait une ancienne enquête qu’elle avait résolue avec ses deux amis, avant son départ. Et maintenant, qu’allait-elle faire ?

C’est donc avec une grande curiosité que j’ai commencé à lire ce nouvel opus. Puis, au détour d’une phrase, je n’ai plus rien compris.

Nous étions en 1940… Ce n’était pas Irene Adler qui racontait cette histoire, mais Mila (d’ailleurs, dans le nom de l’auteur, un M a été rajouté, que je n’avais pas vu au départ, la preuve que l’enseignement de Holmes n’a pas tout à fait fonctionné chez moi).

Oui, Mila, la fille adoptive d’Irene Adler sera notre narratrice, elle a 13 ans et ne comprend pas toujours tout, du haut de son jeune âge. Par contre, comme vous pouvez le comprendre, nous n’aurons pas affaire à Irene, Sherlock et Arsène jeunes, mais à des personnages de 60 ans !

Nous sommes en 1919, Irene a disparu de leur vie depuis 1872… Et depuis ce jour, ils ne l’ont plus jamais revue, si ce n’est Holmes dans l’affaire du scandale en Bohème.

Là, le sol s’est ouvert sous mes pieds, parce qu’au vu des nombreuses couvertures en italien qui se rattachaient à cette saga, je pensais que nos amis se retrouveraient peu de temps après le départ d’Irene pour l’Amérique. Ça, ce fut le tacle vache de ce roman.

Nos trois amis sont des adultes, des sexagénaires, ce qui change tout dans leurs rapports, puisque les deux hommes sont en colère contre elle, contre son départ, contre le fait qu’elle ne leur ait rien dit, comme si elle ne leur faisait pas confiance (Holmes a bien fait croire à Watson qu’il était mort, pour son bien, mais ne veut pas pardonner à Irene d’avoir fait pas tout à fait pareil).

Ma déception fut grande, au départ, de ne pas retrouver le trio d’amis, leur fougue, leur jeunesse, leur insouciance… J’ai eu peur pour rien, même adultes, le charme fonctionne toujours, bien qu’il soit différent de celui d’avant (exit le père d’Irene, Leopold et son majordome, l’adorable Nelson).

Cette histoire se lit très vite (toujours dommage que ça aille si vite), à peine ouvert que j’étais déjà à la page 60, sans m’en être rendue compte. La preuve que le charme a eu lieu et que j’étais à fond dans l’histoire.

Une fois de plus, ce fut une belle aventure, même en compagnie d’adultes qui se regardent en chien de faïence, égayée par les bons mots de l’Arsène, toujours égal à lui-même.

Sherlock est froid, distant, comme à son habitude canonique, mais l’Arsène sait aussi lire sous son visage de marbre et on sent bien que malgré les ressentiments, ces trois-là regrettent le bon temps d’avant et leur histoire d’amitié. Les émotions sont cachées, il faut lire entre les lignes.

Leur aventure est plausible, même avec l’élément princier, car l’auteur (oui, c’est un mec qui écrit les livres) ne s’est pas pris les pieds dans le tapis. Tant mieux, parce que cela aurait dommage après toutes ces aventures sans fausses notes.

Un tome totalement différent des autres, notamment à cause l’âge de nos protagonistes habituels, mais l’essence même des livres se trouvait toujours là, ainsi que leur amitié, même si pour le moment, elle prend le temps de se montrer, certains ne voulant pas avouer ce qu’ils ont sur le cœur (non, je ne parle pas d’amour).

L’écriture est simple, mais sans jamais devenir simpliste ou prendre ses jeunes lecteurs pour des débiles profonds. Rien de complexe, mais pas de nivellement par le bas non plus, ce qui fait qu’un adulte peut très bien prendre un grand plaisir à suivre les aventures de Irene Adler, Sherlock Holmes et Arsène Lupin !

PS : comment va se présenter la suite de cette série ? Vu le final, je me doute que le suivant sera consacré à la recherche de ce qu’ouvre la clé mystérieuse. Mais ensuite ? Suivrons-nous leurs aventures adultes ou bien les prochains tomes seront consacrés à leurs aventures jeunes, qu’Irene nous contera d’Amérique, faisant appel à ses souvenirs ? Mystère et boule de gomme, mais je vais suivre ça de très près !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°XX].

18 réflexions au sujet de « Sherlock, Lupin & moi – 14 – À la recherche de la princesse Anastasia : Irene Adler »

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  4. Faudra leur dire en quelle langue ???!!! 🙄
    Elle a mouru la Grande Duchesse Anastasia !!!
    Laissez la reposer en paix! Ou alors… on peut faire un film Walking Dead avec la famille impériale russe qui se relève en version zombie et qui se bouffent les bolchevicks? 😂 C’est à la monde les histoires de zombies originales… 🤣

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      • 😉

        En France on nous a aussi fait le coup avec le fils de Louis XVI et de Marie-Auxtoilettes! Les royalistes n’ont pas pu admettre qu’il fût mourru à petits feux des suites de la tuberculose (comme son frère aîné qui avait eu une atroce forme osseuse) et surtout des mauvais traitements (quasiment muré et sans aucun soin ni contacts humains grâce au grand Humaniste Robespierre dont des rues et des écoles portent encore le nom chez nous… On a fait de multiples spéculations sur sa survie et son évasion dignes des délires les plus tordus des fans de Sherlock dans la série BBC qui le croyaient en vie… sauf que dans Sherlock ils ne s’étaient pas gourés.

        Anybref avec cette légende on a vu fleurir toute une horde d’usurpateurs démasqués facilement pour la plupart.

        Un certain Nandorff a prétendu être Louis XVII avec plus de talents que les autres mythomanes et a même obtenu de se faire enterrer sous le nom de Bourbon à l’étranger. Ses descendants ont obtenu le droit d’avoir une analyse génétique (à partir de l’adn mitochondrial de la branche maternelle – plus prudent vu que de mauvaises langues prétendent que le Dauphin fût le fils du Comte de Fersen, probable amant de la reine) mais curieusement ça fait plusieurs années qu’ils cachent les résultats! Forcément s’ils avaient attesté qu’il fut Louis XVII ils n’auraient pas attendu pour le dire! 🙄

        Bref, les russes ont voulu qu’Anastasia eut survécu à l’instar des français avec le Chou d’Amour de l’Autruche-chienne.🙄

        Tiens… ils seront peut être à sa recherche dans le volume suivant? Et dans celui d’après ? Rechercheront-ils Jeanne d’Arc dont certains prétendent qu’elle ne montât pas au bûcher bénéficiant d’une heureuse substitution de dernière minute trouvant des curiosités inhabituelles dans le rapport d’exécution ? 🧐

        Quoi qu’il en soit ils sont tous morts maintenant à moins d’avoir bu le sang de Dracula!

        Et puis… ils ne m’impressionnent pas ces gens là ! Je suis moi même la fille aînée du Prince Charles et descendante de Louis XV par l’escalier de service et par ma branche maternelle ! 😬

        Chuis un peu possédée par l’esprit de Stephan Bern bien qu’il soit toujours en vie… je ne comprends pas… 🤔 Faut que je me soigne d’urgence!!! 🤓

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        • Les grands assassins sont toujours mis à l’honneur, les Napo, les césar, les Robe de pierre et les Jean-Marc Thibault… Vestige des Inconnus.

          Tue un homme et tu es un assassin, tue en 10.000 et tu es un conquérant !

          Les gens diront que le fils du roi l’avait bien cherché et gnagnagni et gnagnagna. Comme toujours avec les supplices des autres, emprisonnés dans des conditions qui feraient pâlir Amnesty (ils criaient déjà pour le Dutroux, surveillé toutes les 7 minutes).

          Je te rassure, pas de faute de goût ou d’histoire avec Anastasia, juste des petits ajouts et une survie (dans la masse, hein), mais le final remet les choses à leur place, si je puis me permettre…

          Les rois de France ketaient dans tous les sens, semant à tous vents et à tous vagins, il doit y avoir des descendants de bâtards royaux un peu partout…

          Oui, si le résultat avait été positif, ils auraient crié à tue-tête, quand on ferme sa gueule, c’est qu’on a rien, bien que le Fion, mari de Pénible Lobe, continuait de crier au complot et aux preuves qu’il détenait alors qu’il n’avait rien de rien…

          Serait-ce l’esprit d’un teckel à poils durs de Bern ??

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            • Non, moi je ne dirai pas ça, c’était un gamin, même si adulte, il serait peut-être devenu comme ses ancêtres… mais d’autres le diraient, en haussant les épaules, se disant qu’on s’est débarrassé d’un futur tyran avant qu’il ne le devienne… :/ tu connais les humains, ça osent tout !

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              • Oui oui… j’avais bien saisi que ce n’etait pas ton opinion mais celle de ceux qui en leur temps ont eu la honte de justifier ça. Je voulais juste rappeler à ces tristes sires qu’on parlait d’un tout petit garçon malade et seul… Maus voilà comme la Vendée se soulevait en son nom et que le futur Louis XVIII se proclamait régent en son nom… forcément… la survie de ce petit garçon dérangeait…

                Mais les anglais ont fait pas mal aussi… un de leurs rois avait jeté ses neveux à la tour de Londres où ils ont malencontreusement disparu… tandis que le dit tonton attentionné récupérait la couronne de son frère (le défunt père des garçons)… Ah… c’est beau l’histoire! 😤

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                • Oui, le gamin a fait les frais des actions des autres et ça n’a jamais rien fait à la conscience de ceux qui le tue à petit feu… ça n’a jamais rien fait à la conscience de personne, d’ailleurs, l’Histoire nous le rappelle tout le temps. Elle est sanglante… :/

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