Dorian Gray : Enrique Corominas

Titre : Dorian Gray

Scénariste : Enrique Corominas (d’après l’œuvre d’Oscar Wilde)
Dessinateur : Enrique Corominas

Édition : Daniel Maghen (15/09/2011)

Résumé :
Dorian Gray est un jeune homme d’une très grande beauté. Son ami Basil Hallward, artiste-peintre obsédé par Dorian, tire de ce dernier toute son inspiration et réalise son portrait. Au cours d’une séance de pose, Dorian fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil.

Conscient de l’influence néfaste qu’Harry pourrait avoir sur son jeune et innocent adonis, le peintre lui demande de ne pas tenter de le corrompre avec ses théories sur la jeunesse et le plaisir… mais en vain !

Va naître dès lors en Dorian une profonde jalousie à l’égard de son propre portrait. Il fait alors le vœu insensé de garder l’éclat de sa beauté tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés.

Critique :
Le portrait de Dorian Gray, écrit par Oscar Wilde, fait partie de mes romans préférés (j’en ai beaucoup). L’ayant lu deux fois, dont une dans sa version non censurée, il ne me restait plus que l’adaptation graphique (ou en film, mais je ne suis pas tentée).

Pour les graphismes, c’était loupé, je ne les ai pas aimé.

Par contre, ils rendaient bien les ambiances sombres et les atmosphères gothiques. Comme quoi ! De plus, Lord Henry avait un petit air méphitique, avec sa petite barbichette.

L’adaptation graphique est semblable au roman, du mois, de ce que je me souviens. Dorian est un personnage infect, qui ne pense qu’à lui et pas aux autres. Ayant passé, sans le savoir, un pacte faustien, il va découvrir le prix à payer (son âme) et les résultats sur le tableau.

Tout ce qui fait le sel du roman se retrouve dans l’adaptation : mystères, noirceur de l’âme, dialogues forts (faits d’aphorismes comme les aimait Wilde), le côté gothique et fantastique, le côté angoissant.

— Je suis friand des scandales des autres, Basil, mais pas des miens. Il leur manque le charme de la nouveauté.

Dans le roman, on « voit » Dorian Gray sombrer dans le péché, dans la noirceur, dans l’avilissement. Ici, c’est plus rapide, mais il n’y a que 70 pages de récit.

Ma préférence ira au roman original, même si, dans le fond, j’ai apprécié cette lecture.

#lemoisanglais

Le Mois Espagnol et Sud Américain – Mai 2023 – Chez Sharon [Fiche N°53] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°01].

21 réflexions au sujet de « Dorian Gray : Enrique Corominas »

  1. Ping : Bilan du Mois Anglais – Juin 2023 [Fuck, c’est fini !] | The Cannibal Lecteur

    • Ma chronique ici :

      Le portrait de Dorian Gray – Version non censurée : Oscar Wilde

      « Paru en 1891 dans le Lippincott’s Monthly Magazine, c’est une version épurée par la morale d’époque qui paraît en roman, et qui sera traduite en français dès 1895. Il était temps de rebattre les cartes. […] Il était temps, plus que temps, de présenter le livre en français dans sa version originale, celle du Lippincott’s Monthly Magazine, avant les coupes subies par le roman – le monde anglophone a fait aussi cette révision.

      L’occasion pour Christine Jeanney de reprendre entièrement un récit universel, et l’aiguiser pour la langue d’aujourd’hui, en exclusivité. »

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  2. Ping : Dorian Gray d’Enrique Corominas – Amicalement noir

  3. Tu me donnes presque envie de le relire (je dois avoir lu la version censurée hélas… faudrait que j’en trouve une non censurée pour ma liseuse) mais soyons réalistes : si je faisais déjà un peu baisser ma PAL de livres jamais lus ce serait un bon début ! 😂

    Anybref et nonobstant, la couverture et la dernière image que tu montres sont plutôt engageantes mais… la page du milieux (je ne parle pas de celle des magazines dits masculins qui chosifient le corps féminin)… comment dire… les choix de coloris me déconcertent… 🧐

    Aimé par 1 personne

  4. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mai 2023 + Mois Espagnol & Sud-Américain | The Cannibal Lecteur

    • Je n’ai pas aimé le graphisme non plus, même si à la fin, je n’y ai plus trop fait attention. Par contre, j’ai aimé les portraits, en pieds, de Dorian, ou plutôt, de son tableau qui se flétrit !

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