Titre : La Jeunesse de Blueberry – Tome 16 – 100 dollars pour mourir
Scénariste : François Corteggiani
Dessinateur : Michel Blanc-Dumont
Édition : Dargaud (2007)
Résumé :
Suite au décès prématuré d’un prisonnier confédéré appartenant à un petit groupe d’indiens cherokee, le jeune lieutenant Blueberry se retrouve bien malgré lui sur la piste d’un étrange envoyé de la banque Rothschild qui a mystérieusement disparu.
Alors qu’à Washington d’étranges accords se nouent sous la férule d’Alan Pinkerton, il se lance dans une folle aventure au péril de sa vie.
Premier tome d’un nouveau diptyque signé de main de maître par François Corteggiani et Michel Blanc-Dumont.
Critique :
L’album commence fort avec le massacre d’une patrouille de Nordistes par des Sudistes, embusqués derrière un talus et ça dégomme sec !
Comme toujours, le nerf de la guerre est l’argent et dans ce tome-ci, nous n’avons pas moins qu’un train rempli d’or qui est essentiel à l’effort de guerre, qu’il soit Nordiste ou Sudiste…
Vous n’êtes pas sans savoir que des banques américaines, lors de la Seconde Guerre Mondiale, mangeaient à tous les râteliers et finançaient aussi bien les américains que les allemands, histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, sans doute…
Et dans ce train qui n’est pas le postal Glasgow-Londres, il y a de l’argent en provenance de la banque pour laquelle l’employeur du tabasseur a bossé : Rotschild !
— Car vous n’êtes pas sans savoir que c’est notre banque de Londres qui finance l’effort de guerre nordiste.
— En effet, Monsieur Lewis, en effet, comme je n’ignore point également… que par le plus grand des miracles… pff… c’est votre banque de Paris… qui dans cette guerre… finance les troupes du général Lee…
Et le type disparu est le seul à connaître la combinaison gagnante qui ouvre la boite au trésor…. Chargé de mission ? Blueberry, bien entendu ! Accompagné du sergent Grayson et ils ne seront pas trop de deux pour venir à bout de toutes les chausses-trappes tendues sur leurs parcours.
Véritable petite enquête afin de savoir qui a enlevé l’envoyé de la banque Rotschild, sans oublier le train bourré d’or coincé quelque part, un Allan Pinkerton flirtant avec on ne sait trop quelle ligne et des Indiens en colère pour toutes les saloperies, génocides et autres spoliations de terre dont ils furent victimes par l’Homme Blanc.
Un tome qui pulse, des dessins agréables à regarder, une histoire comme ne l’aurait pas renié le Blueberry adulte sous la plume de ses premiers pères (Giraud et Charlier) car c’est relevé, épicé, sans temps morts et notre jeune bourru mal rasé brille toujours par son inventivité et sa bravoure, sans parler de sa répartie et de sa manière bien à lui de se prendre des coups sur la tête.
Mon seul regret est de ne pas avoir encore mis la main sur la suite et que l’album est parfois un peu obscur, nébuleux et qu’il m’ait fallu plusieurs retours en arrière pour être bien sûre que je n’avais rien raté.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019), Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et le Mois Américain chez Titine (Septembre 2018).
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Oui oui le Pinkerton et sa fameuse agence de pourris…encore un homme made in western pourri !…(oui je me repete j’essaye d’etre polie…lol)…bref tout un tome avec un Blueberry tout bebe….;)
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Il existe une collection avec Pinkerton et en effet, c’est un pourri de chez pourri mais nom de dieu, comment il a bien tiré son épingle hors du jeu, comment il a bien manœuvré, le pourri !!!
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oh oui pourri mais intelligent….comme souvent…;)..
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Tout à fait, comme souvent…
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