Titre : Lucky Luke – Tome 29 – Des Barbelés sur la prairie
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Morris
Édition : Dupuis (1967)
Résumé :
Felps, agriculteur, voit régulièrement les troupeaux de Cass Casey traverser ses champs de salade et, pour les protéger, entoure ses terres de barbelés. Casey considère ça comme une provocation. Lucky Luke tente alors de les réconcilier.
Critique :
Impossible de se lasser des aventures de Lucky Luke lorsqu’il était publié chez Dupuis et que le tandem Morris/Goscinny était au faîte de sa créativité.
Les suivants peuvent (presque) tous aller se rhabiller, personne n’arrive à la cheville de Goscinny.
Malgré le fait qu’il ne pouvait pas user de ses jeux de mots merveilleux, il arrive à déployer une histoire drôle, amusante, plaisante, et bourrée d’humour alors que nous sommes face à un conflit qui, dans la réalité, dû être plus sanglant ou du moins, plus violent.
Imaginez des troupeaux entiers de bovidés passant sur la Prairie à leur guise, au gré de leurs pas puisque la prairie appartenait à tout le monde et que les vaches broutaient là où elles avaient envie.
Et puis, au milieu de ses éleveurs se coula des fermiers qui n’avaient pas envie que des ruminants vinssent brouter leurs fleurs, leur gazon, leurs légumes. Donc, que firent-ils pour détourner l’immense troupeau ? Ils mirent des barbelés sur la prairie…
Horreur, effroi, autant y foutre de la dynamite, cela eut été moins dangereux ! Sauf si vous avec Lucky Luke à vos côtés…
Presque une lutte des classes, la lutte que les fermiers vont opposer aux éleveurs bovins sera épique (normal, le barbelé, ça pique) et collégiale.
Cash Casey, gros éleveur qui mange viande, qui pense viande, qui est viande refuse que l’on empêche ses vaches de pâturer partout et Vernon Felps aura bien besoin de l’aide de notre cow-boy pour faire respecter son titre de propriété.
Tout est bon prétexte pour faire de l’humour dans les cases, les dessins sont épurés, les couleurs aussi, puisque ça devait coûter cher de colorier correctement et on se retrouve encore et toujours avec des cases pourvues de la même couleur, comme sur la couverture qui ne brille pas par les différents coloris de la prairie.
Mais oublions la moche couverture car dedans, c’est de la balle, de la pépite d’or, de l’excellence scénaristique et cet album fait partie de la catégorie des meilleurs, de la classe des plus fins, bref, la grande classe !
Sur la prairie, on pourrait presque entendre chanter ♫ c’est la lutte finale, groupons-nous et demain, les éle-veurs de va-a-a-ches, seront r’légués plus loin ♪ À bas les bouffeuses de foin ♪
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°66, Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le Mois Américain – Septembre 2019 – chez Titine.
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oh oui je me souviens quand il mange cet eleveur….oui tout un bien chouette LL
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Il pense viande, il est viande ! Mais j’ai fait une erreur, il devait être posté le 29, ce billet ! Quand je te dis que j’ai besoin de vacances !
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