Titre : Sur les pas de Geronimo
Auteurs : Corine Sombrun et Harlyn Geronimo
Édition : Pocket (2014)
Résumé :
Combattant légendaire, Geronimo (1829-1909) fut l’un des derniers chefs indiens à déposer les armes après avoir tenu en échec près de la moitié de l’armée des Etats-Unis.
Malgré les promesses qui lui ont été faites, il ne reverra jamais sa terre natale : les restes du vieux guerrier chiricahua seront ensevelis dans le cimetière militaire de Fort Sill, en Oklahoma.
Aujourd’hui, Harlyn Geronimo, son arrière-petit-fils, engagé dans la défense des droits de son peuple, continue de se battre pour honorer la mémoire de son aïeul et pour que soit réalisé son ultime souhait.
Né de la rencontre entre une Française, Corine Sombrun, et Harlyn Geronimo, ce livre présente le portrait croisé du héros indien et de son descendant.
Au fil d’un voyage vers la Gila River, mêlant le récit intime et l’histoire d’un peuple, les auteurs évoquent la « mémoire apache » mais aussi les défis auxquels cette communauté doit faire face de nos jours.
Critique :
Que sait-on de Geronimo ? Pas grand-chose en somme, hormis qu’il était un grand guerrier Apache…
Nous croyons savoir, nous pensons savoir, moi même je pensais savoir et tout compte fait, je ne savais pas grand-chose.
Il était temps que cette biographie arrive dans mes mains afin d’augmenter mon savoir sur cet Amérindien dont tout le monde connait le nom mais pas vraiment l’homme derrière.
Corine Sombrun, chamane en Mongolie, nous raconte sa rencontre avec Harlyn Geronimo, arrière-petit-fils du célèbre guerrier Apache et medicine-man.
Alternant les chapitres où l’auteure nous raconte son périple au côté de Harlyn Geronimo et ceux parlant de Geronimo, cette biographie se lit toute seule et je l’ai trouvée ni trop copieuse, ni trop concise. Un bel équilibre qui évite de devenir indigeste au bout d’un moment.
Le récit consacré à Geronimo le guerrier est en fait raconté par son arrière-petit-fils, Harlyn, comme s’il s’adressait à lui au travers du texte. Il nous parle des croyances Amérindiennes (des Apaches), de leur mode de vie, de leur culture, tout en gardant des choses secrètes (sur les plantes médicinales entre autres).
C’est tout un pan de la culture Apache que j’ai découvert et que Harlyn voudrait faire revivre, afin que les siens cessent de s’empiffrer et de grossir devant la télé, les pubs et qu’ils reviennent à une vie plus saine, plus proche de la Nature.
Parlant de son combat pour récupérer les os de son aïeul, Harlyn nous racontera toutes les fausses promesses que les Hommes Blancs firent au peuple de Geronimo, leur placement dans des réserves humides qui provoquera la tuberculose, la famine, l’interdiction de pratiquer ses rites, sa culture…
C’est un récit fort émouvant à certains moments car Geronimo ne s’est jamais battu que pour son peuple, pour ses droits les plus primaires, pour sa terre, pour retourner vivre avec les siens aux sources de la Gila.
Le gouvernement Américain, l’armée, les Blancs, ont fait de lui un assassin sanguinaire et n’ont jamais compris que la plupart des Apaches voulaient vivre en paix mais décemment, comme tout être humain qui se respecte. Mais ils gênaient…
Un très beau récit entre le descendant direct de Geronimo et son ancêtre, un parallèle intéressant entre le peuple Mongol et les Apaches, un voyage fantastique aux sources des traditions des Apaches chiricahuas et un échange des plus instructifs entre Corine Sombrun et Harlyn Geronimo.
Le Mois Américain – Septembre 2020 chez Titine et sur Fesse Bouc.
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Je me souviens avoir lu Pleure, Géronimo, quand j’étais ado. Et j’avais moi-même beaucoup pleuré! 😉 Il faudrait que je le relise, tiens. Mais je note déjà ceui-ci, qui a l’air passionnant.
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Là j’ai envie de pleurer en lisant le livre aussi… et sans ma biblio en ligne ouverte, je ne sais même pas dire si je l’ai ou pas…
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j’ai pensé à toi, je viens de lire Geronimo, mémoires d’un résistant apache, un album de Lugrin et Xavier. les auteurs se sont basés sur les mémoires de Geronimo, recueillis et rédigés par un fonctionnaire. Excellent.
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Oh, purée, le genre d’album qui m’intéresse au plus haut point !!! 😉
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Ah! Ces amerloques! Même pas fichu de laisser une famille enterrer ses morts selon leurs dernières volontés! Même pas fichu de respecter la liberté de culte des amérindiens, mais quand il s’agit de protéger un commerçant qui refuse de faire un gâteau de mariage pour un coupe gay, là, la liberté de culte devient fondamentale!!! Est-ce étonnant? Comme je disais l’autre jour, quelqu’un qui s’installe chez toi et se déclare propriétaire de tes murs en t’enfermant dans un placard insalubre du fond de la cave… ça ne peut décidément pas être quelqu’un de confiance! 😉
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Mais quel con ce pâtissier ! Le commerce c’est le commerce, on s’en fout que les gens soient gays ou joyeux ! Tu vends et puis c’est tout !
Comme toujours, on n’en a que pour son culte et par pour celui des autres… moi, je fais comme dans un San-Antonio « mon culte sur la commode » ! Basta.
Ces américains sont décidément spéciaux, pour rester polie.
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Et bin tout un livre a lire….en plus tu as dit le mot magique…parallele avec le peuple mongol..;)
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J’ai appris des choses, moi !! Je savais que des peuples étaient passés par le détroit de Béring pour aller en Alaska et ensuite, descendre plus bas, mais je n’avais pas tilté que ce pouvait être des Mongols.
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Gengis Khan detient le record de territoire…jamais egale….il etait partout…alors cela ne m’etonne pas…c’est dans leur gene, s’etaler….;)
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Purée, quel mec ce Gengis ! Ceux qui sont passés par le détroit de Béring (qu’on dit, moi je n’y étais pas), c’était bien avant le petit Temudjin quand même.
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Oui mais c’est dans leur gene…..donc cela ne m’etonne pas….;)
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Faudra que je me penche un jour sur la question 😉
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Blueberry « tout court » en a 28 (d’albums)
La « jeunesse » en a 21
« Marshal Blueberry » en a 3
= 52 (oups, j’avais visé trop haut)
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et bin tu annules l’autre fil de conversation…lol….en tout cas c’est quand meme pas mal…;)
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