Ric Hochet – Tome 2 – Mystère à Porquerolles : A-P Duchateau & Tibet

Ric Hochet 2 - Mystère à PorquerollesTitre : Ric Hochet – Tome 2 : Mystère à Porquerolles       big_5

Scénariste : A-P Duchateau
Dessinateur : Tibet

Édition : Le Lombard (1964) 

Résumé :
Ce matin-là, Ric Hochet apprend que son ami Bob Drumont, en reportage à Porquerolles, a disparu depuis deux jours. Inquiet, le journaliste décide d’aller là-bas pour tirer cette affaire au clair.

Sur place, la disparition de Bob demeure fort mystérieuse et Ric a bien du mal à obtenir des informations…

A Toulon, il a découvert dans une boutique le bijou fétiche de son ami.

A Porquerolles, à l’hôtel de la Marine, la chambre réservée par Bob a subi une fouille sévère. Tout porte à croire que ce dernier a été victime d’un enlèvement surtout lorsque Ric reçoit un message codé de Drumond l’incitant à rester sur l’île et à se méfier d’un certain « B ». Serait-ce le Baron de Gusbin, le mécène de Porquerolles ?

POLAR - RC PorquerollesCritique :
Les bédés sorties il y a longtemps auront toujours un avantage indéniable sur les contemporaines : 62 planches au lieu des minables 46. On en avait pour son argent.

Le scénariste peut prendre son temps et ne doit pas résoudre le tout à la hussarde, dans la dernière case de la dernière page.

Voilà pourquoi avec ses 60 pages d’aventures (on commence à la page 3) et son excellent scénario, couplé à de bons dessins, « Mystère à Porquerolles » est une des meilleures aventures de Ric.

Déjà, l’endroit idyllique qu’est l’île de Porquerolles est dépaysant lorsqu’il pleut comme vache qui pisse dehors.

De plus, le mystère est là : Bob Drumont, en reportage sur l’île, a disparu. Ric y est envoyé et directement, il se passe des choses étranges et on ne veut pas que certaines personnes parlent.

Bon, page 14 on apprend déjà qui est un des « méchants », mais le lecteur est loin de se douter de toutes les complicités. Bien qu’en en découvrant une de plus, il reste toujours le cerveau de tout, celui dont on ne voit quasi rien.

Ric va devoir se méfier s’il ne veut pas que sa deuxième aventure soit aussi la dernière. Heureusement, bien qu’on essaye cent fois de le tuer, il passe au travers de tout.

Aventures, rebondissements, soleil, mystère, trappe souterraine, écoute de chambre, déguisements et ce n’est que sur la fin qu’on apprend qui était le cerveau.

Lors de ma première lecture, je n’avais pas trouvé, maintenant, j’ai beau le savoir, relire cette aventure – qui fait partie de mes préférées – est toujours un plaisir agréable.

Duchâteau maîtrisait ses scénarios et savait nous cacher des indices importants sans que l’on fasse le rapprochement et sans utiliser des artifices partant dans tous les sens comme il fera souvent ensuite.

Bref, c’était du Ric Hochet grand cru, celui-là. Après, on a eu de la piquette.

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