Titre : Un flair infaillible pour le crime
Auteur : Ann Granger
Édition : 10-18 (2015)
Résumé :
Quand Thomas Tapley, un des voisins de Benjamin Ross, est retrouvé mort dans son salon, l’inspecteur de Scotland Yard se rue sur la scène de crime. Tapley est revenu récemment de l’étranger et peu de choses sont connues à son sujet.
Quand son cousin, Jonathan Tapley, conseiller de la Reine, se présente, la vérité au sujet de son passé tragique remonte doucement à la surface. Benjamin et Lizzie découvrent que plus d’une personne pourrait tirer bénéfices de sa mort.
Critique :
Lire les enquêtes de Lizzie Martin et de son policier de mari Ben Ross est toujours un plaisir, même si ce couple anglais a des airs de famille avec celui formé par Charlotte et Thomas Pitt !
Ici, nous sommes plus tôt dans la ligne du temps et à 20 ans des méfaits de Jack The Ripper, mais Londres est toujours Londres et elle est régulièrement sous smog, fog ou odeurs horribles flottant au-dessus de la Tamise.
Niveau ambiance, on est dans le top ! Manque plus que les odeurs, tiens, et ce serait plus que parfait. Enfin non, épargnez-nous les romans victoriens en odorama…
Thomas Tapley, voisin du couple Ross est un petit homme insignifiant qui fait sa petite ballade tous les matins. Il vit chichement, pourtant, sa quakeresse de logeuse n’a jamais eu à se plaindre d’un loyer en retard ou d’une demande de prêt d’argent.
Mais alors, pourquoi a-t-on tué cet homme insignifiant ? On ne lui a rien volé ! Il n’avait pas d’objets de valeur, en plus… Mystère et boule de gomme ! C’est à notre inspecteur Ben Ross d’enquêter, avec l’aide de sa femme, pour le plus grand énervement du Superintendant Dunn.
Ce 4ème opus est excellent ! J’ai aimé les ambiances, les dialogues, les petites choses apprises sur la ville de Londres, ses habitants, les mœurs et les places de chacun dans la société, le scandale ne devant pas éclabousser les gens importants, très chèèère.
La narration alternée entre Lizzie et son mari donne plus de peps au roman, puisque nous suivons chacun des deux personnages principaux aux travers de leurs pérégrinations, de leur enquêtes, de leur petite vie.
Bien souvent, quand on change de narrateur, l’auteur revient un court moment en arrière pour présenter ce que l’autre a fait pendant le premier vaquait à ses occupations, ce qui fait qu’on ratisse assez large et nous donne une lecture agréable, légère, une petite douceur pour l’heure du thé, dans ce monde de brute.
Si on pourrait avoir quelques soupçons sur l’identité du meurtrier, l’auteur s’amuse ensuite à brouiller les cartes et à rajouter du mystère dans le mystère, afin de nous tenir en haleine jusqu’au dernier moment.
Les personnages principaux sont travaillés, ils évoluent, les différents protagonistes concerné par l’enquête aussi, mais j’aurais aimé qu’on développe aussi un peu plus les autres policiers ou le chef de l’inspecteur Ross. Leur portrait est trop vite esquissé et j’aimerais en savoir plus sur eux.
Un roman policier historique qui se dévore en une journée, une enquête plaisante à suivre, des pistes que l’on se plait à explorer, des personnages attachants, du mystère, de la condition sociale, des secrets bien cachés que l’on se plait à déterrer…
Oui, j’ai vraiment pris mon pied avec ce 4ème opus ! Un peu de légèreté après une lecture sombre (Un cœur sombre de Ellory) et une autre qui le sera aussi.
Lire un roman de Ann Granger, c’est se plonger dans l’Angleterre victorienne. On le savoure avec a cup of tea, des scones, du cake, des muffins, des crumpets…
PS : et là se pose le problème de la cotation soulevé par Yvan : c’était super, mais bon, ce n’est pas un chef-d’œuvre littéraire non plus, donc, pas de 4 étoiles, mais un 3,5 étoiles avec un coup de cœur ! ♥♥♥♥
PS 2 : Dionysos, je vais faire gaver ce qu’on a parlé l’autre jour…
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon; « A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017), le Challenge British Mysteries chez My Lou Book, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, le Challenge « Victorien » chez Camille et le RAT a Week, le marathon de l’épouvante Édition 2016 chez Chroniques Littéraires.
Ping : Bilan pour le challenge polar et thriller 2016-2017 | deslivresetsharon
Ping : Bilan du challenge Polar et Thriller | deslivresetsharon
Héhé, pourquoi cela ne m’étonne pas que tu ais adoré cette auteure ! oui pourquoi ?
J’aimeAimé par 1 personne
Tout ce que j’aime se trouve dedans, sauf Holmes et le sexe… ça ne sera jamais de la haute littérature, mais ça fait du bien par où ça passe 😉
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai jamais pratiqué avec Sherlock, je ne peux pas te dire !
J’aimeAimé par 1 personne
Je pratiques souvent avec lui… j’ai testé des tas de Sherlock, tu sais… 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Gourmande que tu es ! 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, j’avoue…
J’aimeAimé par 1 personne
Faute avouée, à moitié …
J’aimeJ’aime
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Novembre 2016 | The Cannibal Lecteur
Ping : A year in England 2016 – Récapitulatif | Plaisirs à cultiver
Il faut il faut il faut ab so lu ment que je lise du Granger !
J’aimeJ’aime
Au fait ! J’ai lu sur la notice Wikipedia d’Ann Granger qu’un nouveau tome des zaventures de Lizzie et Ben avait été écrit en 2016! Reste plus qu’à attendre la traduction française ! 😄
J’aimeAimé par 1 personne
Ahahaha, chouette !!
Il m’en reste un à lire, celui qui est sorti cette année, si je ne dis pas de conneries !
J’aimeJ’aime
Oui, une histoire de témoignage d’un ancien pendu (mais avant qu’on le pende – pas de fantôme avec Lizzie!)… Pas mal du tout!
Allez hop! Dans La PAL!
J’aimeAimé par 1 personne
Un fendu pantôme ?? comme le criais le commissaire Juve.
Moi qui pensais que le pendu était revenu…
J’aimeJ’aime
Je dois absolument découvrir sa plume 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est pas de la grande plume, mais ce sont des lectures délassantes, plaisantes, gaies, reposant l’esprit et le corps.
J’aimeJ’aime
Je suis ravie que tu l’ai autant aimé car il est déjà dans ma pal et tu m’as donné envie de ne pas le laisser croupir !
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, il est vraiment sympa, je trouve que ça monte dans le plaisir que je prends à les lire !
J’aimeJ’aime
Ah ! Comme quoi c’est pas mal de séparer les deux notations. 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Nous en parlions justement, et c’est arrivé ! Pas évident… le roman est feel-good, il mange pas de pain, mais il est plaisant, mais je peux pas mettre 4 étoiles…. devrais-je revoir mon système de cotations aussi ??
J’aimeAimé par 1 personne
Je dirais que non, ne t’embête pas : garde tes étoiles habituelles et ajoute des pastilles « coup de coeur » quand l’écart est aussi notable.
J’aimeAimé par 1 personne
Pas con, tiens ça ! Je note la bonne idée et je l’estampille « Dionysos » car in vino veritas… 😆
J’aimeAimé par 1 personne
Fais gaffe, parfois avec moi c’est aussi « in vino debilitas » ^^
J’aimeAimé par 1 personne
Moi, c’est in vino silencia !! Je te jure, je cause plus, muette comme une carpe !
J’aimeAimé par 1 personne
Mince alors, c’est à voir, mais ça doit faire bizarre quand même.
J’aimeAimé par 1 personne
On est parfois l’opposé de ce que l’on est dans la vie courante… certains deviennent plus hardis, d’autres se calment… mdr
J’aimeAimé par 1 personne
Lu! Ben moi chuis fanne de la série ! J’adoooore Lizzie and Ben! ❤️ Je ne manque aucun numéro !
Les intrigues sont sympas sans être diaboliques… et le ton où l’ironie pointe toujours çà et là me garde le sourire aux lèvres d’un bout à l’autre du livre.
La série des Pitt est sympa aussi… mais le ton est plus conventionnel, voire planplan. Le couple Ross est toutefois plus crédible que le couple Pitt eu égard aux conventions de l’époque ! Un gentleman tel que Pitt n’aurait jamais accepté une mésalliance faisant déchoir sa chère de sa caste d’origine pour tant est que la famille eût permis une telle abomination sociale! 🙄
Putain! J’ai encooooore raté mes scones ! Ceux d’hier avaient bien monté mais aujourd’hui c’est la cata! J’te jure ça gâche mon Earl Grey! La prochaine fois je me contenterai d’un spongecake ! Cela étant… j’ai réussi à raté le dernier aussi alors que je le réussissais toujours jusque là! Zut de crotte de flûte!
J’aimeAimé par 1 personne
Mais comment fesses-tu pour louper tes scones et tes spongecake ?? À quoi pensais-tu ?? Ou avais-tu donc la tête ? Et ne me réponds pas « entre les cuisses de mon mari ». 😆
Ma foi, quand on aime, on déchoit, on descend, on s’permet des choses… c’est l’amûr ! Ce que j’aime chez les Pitt (pas Brad), c’est la famille : la tante, la soeur, la mère, la chieuse grand-mère dont le mari aimait rentrer par la porte de service, tout cela donne des histoires en plus.
Et grâce à Charlotte, nous savons tout de ce qu’il se passait dans les beaux salons, tandis que Lizzie, elle, elle peut pas y entrer ! Imagine que tu sois téléportée à l’époque, et bien, tu saurais comment te comporter dans les bô salons de thé à l’heure du five o’clock !
Bon, j’ai bien des trucs pour faire monter des choses, mais pas sûr que ça marchera avec tes scones…. 😛
J’aimeJ’aime
Chais pas c’qui s’est passé avec le spongecake mais pour les scones le problème c’est qu’il faut que la pâte soit assez humide et acide pour que la levure lève bien… sauf que si c’est trop humide c’est impossible de façonner et découper les scones! Et pis fait’pas que le four soit trop chaud tout de suite…
Mais faut quand même que ça cuise! Bref il fait galerer pour trouver le bon équilibre et une fois qu’on croit qu’on a trouvé et ben ça marche une fois et plus après! Grrrr!
J’écume internet à la recherche de LA recette parfaite… mais non! Grrr!!!
J’aimeAimé par 1 personne
Toujours un problème de truc qui doit être assez humide, de four assez chaud mais pas trop, sinon, ça vient trop vite, mais assez chaud sinon ça vient pas… De truc trop mou pour lever correctement ou trop mou pour être façonné comme il faut…
Oui, avec moi, même la cuisine ça devient cochon !!!
Sinon, les scones, ça peut s’acheter tout fait ??
J’aimeJ’aime