Titre : Le pays des petites pluies
Auteur : Mary Austin
Édition : Le mot et le reste (12/02/2019)
Date publication originale : 1903
Édition Originale : The Land of Little Rain (1903)
Traducteur : François Specq
Résumé :
Ce texte de Mary Austin est l’un des grands classiques de la tradition américaine de nature writing et les critiques de son temps ont comparé sa sensibilité à l’environnement à celles de Thoreau et Muir.
Sa célébration de la beauté du désert la place au commencement de toute une lignée d’écrivains américains qui, de John Van Dyke à Edward Abbey, ont fait porter sur ces régions un regard à contre-courant du désir d’exploitation indissociable de l’histoire de l’Ouest américain.
Se tenant à l’écart tant de l’esthétisme que du sentimentalisme, Austin n’en parvient pas moins, dans une prose sobre mais intense, à évoquer les singuliers pouvoirs d’envoûtement du désert de l’Ouest, tout en laissant entendre de manière poignante la résonance intime du mélange de beauté et de douleur propre à ce lieu.
Critique :
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, comme le disait si bien la publicité pour les chocolats dont je ne citerai pas la marque.
Voilà le genre de bande-titre que l’on pourrait apposer sur cet oldies parlant de nature-writing et datant de 1903.
Pour la plupart des gens, dans les déserts, il n’y a rien, pas de vie, pas de flotte, juste la chaleur la journée, le froid la nuit et l’immensité désertique.
À la lecture de ce roman composé de nouvelles, ou plutôt, de petites chroniques, on apprend qu’il n’en est rien et que le désert n’est pas dépourvu de vie et qu’il n’est pas juste une étendu de sable matraquée par le soleil implacable, infernal.
Elles nous parlera des plantes qui y vivent, des oiseaux, de l’eau que l’on peut trouver en creusant un peu et où des aventuriers sont morts de soif alors que s’ils avaient creusé un peu, ils eussent survécu.
Vous pouvez faire confiance aux Indiens pour ne manquer aucune des vertus du monde des plantes !
Elle nous parle de cette fascination que le désert a sur l’Homme, sur la magie qui s’en dégage, sur ses dangers mais aussi sur tout ce qu’il a offrir.
Pour tout ce que le désert prend à l’homme il donne une contrepartie, des respirations profondes, un sommeil profond et la communion des étoiles. Il nous vient à l’esprit avec une force renouvelée, dans les silences de la nuit.
Venez donc vous qui êtes obsédés par votre importance dans l’ordre des choses, et qui ne possédez rien qui n’ayez obtenu sans peiner, venez par les sombres vallées et les collines charnues, jusqu’au pays des jours paisibles, et faites vôtres la générosité, la simplicité et la sereine liberté.
Ça se lit confortablement installé au soleil, pour en sentir sa morsure et ainsi, on peut se laisser porter par le récit fort bien détaillé de l’auteure, imaginer les paysages, sentir les odeurs et se laisser bercer par ses petites chroniques où il ne se passe rien, mais où il se passe bien des choses car on parle tout de même de la Nature.
Telle est l’économie de la nature, mais avec tout cela on ne prête pas assez attention à l’oeuvre de l’homme. Il n’y a pas de charognard qui mange les boites de conserve et nulle créature sauvage ne laisse de telles souillures sur le sol de la forêt.
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oh si tu savais…ma region preferee du Chili reste son desert d’Atacama…non pas le sud avec toutes ses plantations (que j’aime bien aussi, faut pas jeter)…mais que le desert est beau…silencieux….fascinant….j’adore quoi….en tout cas de chouettes chroniques….;)
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Oui, le désert me fascine aussi. Et je ne suis pas la seule 🙂
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bin on est 2….ouah..encore quelquechose en commun..et big big…le desert…ouaaaahhh
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Purée, mais on va finir par être raccord sur tout !!! 😀
PS : j’ai trouvé le Verne, « Autour de la lune » pour une LC après septembre, si tu veux.
C’était bien avec toi qu’on en avait parlé, hein ??
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Bin on avait aussi le pavet de Silverbeg….mais je suis bien partante….( c’est trop bon, je devais le lire juste apres 20000 lieux sous la mer)..lol
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Quel pavé, déjà ? Parce que j’ai une mémoire de poisson rouge… c’était le titre avec « ténèbres » dedans ?
20.000 vieux sous mèmère, je devais le lire avec Stelphique puis on a jamais trouvé le temps, va falloir qu’on le trouve 😆
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oui le seigneur des tenebres….pour 20000 lieux j’ai adore la premiere partie…
alors on dit oui pour autour de la lune ?…lol
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Oui pour autour de la lune, mais quand ? Après septembre, ça c’est sûr, et faut éviter les 10 ou les 20 du mois, y’a mes LC avec Bianca 😉
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bin le 15 octobre ou 25 octobre….cela tombe bien j’allais commencer mon Balzac…..bin cela sera Verne….lol
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Ben on peut dire le 15 octobre ! On commence à lire le 15 où on poste la chronique le 15, au fait ???
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hahaha je pensais poster la critique le 15….
d’ailleurs j’ai commence a le lire…c’est la suite de la terre a la lune….bon je te dirais d’eviter de lire ce livre…..que ce fut barbant…..mais ils te donnent une sorte de resume….alors c’est pas grave…attaque direct le tour de la lune…
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Ok, on poste le 15 octobre et je le lirai avant en évitant le premier voyage. Tiens, je me lirai le Tintin et je voyagerai sur la lune aussi 🙂
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Ah oui… c’est beau le désert… mais juste en photo hein… Pas envie de m’y balader en vrai! Fait trop chaud le jour, trop froid la nuit… et purée… ces vautours qui tournent au dessus de ma tête ça me fait flipper grave ma race!
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Je flipperais aussi ! Pourtant, il a y de la majesté dans les déserts, de la sérénité… Enfin, pas dans le sahara que tout le monde se dispute et les bandes de voyous qui y sévissent !
Oui, j’ai lu le numéro du « 1 » consacré aux déserts 😉
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