Lucky Luke – Tome 35 – Jesse James : Morris & René Goscinny

Titre : Lucky Luke – Tome 35 – Jesse James

Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Morris

Édition : Dargaud (1969)

Résumé :
Deux détectives, Cosmo Smith et Fletcher Jones, de la fameuse agence Pinkerton (réputée pour passer incognito) viennent quémander de l’aide auprès de ce redoutable cow-boy habile aux armes, cavalier accompli, toujours prêt à secourir le plus faible, la veuve, l’orphelin ou l’opprimé, qui ignore la peur, ce serviteur de la justice aux nerfs d’acier plus connu sous le nom de Lucky Luke (sans oublier son fidèle compagnon sans qui toutes ces aventures ne seraient rien, son cheval Jolly Jumper).

Sa mission est de réussir à expulser du Texas le fameux gang des frères James. Après avoir écumé le Missouri, Jesse James et ses compagnons sont signalés au Texas.

Lucky Luke accepte de s’y rendre et permettre l’arrestation de la bande James.

Critique :
Il y a des tas d’incompréhension dans ma vie et on peut d’or et déjà ajouter le début de cet album où les auteurs nous exposent, en détail, toutes les qualités de Lucky Luke et de Jolly Jumper…

Qu’ils les ajoutent sur la page de garde, comme pour Astérix, ce serait bien pour ceux qui découvriraient la série sans la connaître, mais nous balancer deux pages de ce genre d’intro, je n’en vois pas la raison, si ce n’est que pour meubler.

Autant où les personnages de Billy The Kid, de Calamity Jane ou des Dalton, les vrais ou les cousins, étaient des portraits réussis, autant où celui de Jesse James est mince et ne provoque aucune empathie.

Monsieur voulait jouer à Robin des Bois, voler les pauvres pour donner aux riches, mais dès qu’il donnait l’argent au pauvre, celui-ci devenait riche et donc, Jesse James le braquait à son tour.

De toute façon, la réalité historique est que Jesse James était un voleur, point barre et la légende qui dit qu’il aurait donné de l’argent à une femme pour qu’elle sauve sa ferme de la banque, revolant ensuite cet argent au banquier, est fausse.

Il y avait du potentiel dans ce desperado et son frère qui nous cite Shakespeare à tous ses dialogues, même s’il ne dit que oui ou non. Il y avait du potentiel dans leur cousin, un gros balourd au cerveau léger. Mais on a loupé tout ça et le résultat donne un album mitigé où rien n’arrive à décoller vraiment.

Jesse James et sa bande vont jouer aux honnêtes gens comme le firent une fois les Dalton, mais en moins drôle, les gens de cette petite ville du Texas sont des couards, comme toujours, comme ceux de la ville où sévissait Billy The Kid, mais eux aussi en moins drôle et, comme tous les autres, ils auront un regain de fierté et trouveront leur courage, planqué aux fonds de leurs bottes.

Un album de Lucky Luke qui n’est guère brillant, où le potentiel de Jesse James est galvaudé et où les auteurs donnent l’impression de meubler des pages juste pour dire qu’ils ont rempli le quota nécessaire pour faire un album.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°59, Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le Mois Américain – Septembre 2019 – chez Titine.

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