Blueberry – Tome 21 – La dernière carte : Jean-Michel Charlier et Jean Giraud

Titre : Blueberry – Tome 21 – La dernière carte

Scénariste : Jean-Michel Charlier
Dessinateur : Jean Giraud

Éditions : Hachette (1983) / Dupuis (1992) / Dargaud (2003)

Résumé :
Blueberry, Red Neck et MacClure sont à Chihuahua parce que, selon Blueberry, c’est le seul endroit où il ait une chance de retrouver Vigo.

Ce dernier aurait en effet en sa possession un document concernant le vol du trésor de guerre sudiste. Ce qui innocenterait Blueberry.

Publié pour la première fois en 1983, c’est le premier album du cycle de La Réhabilitation de Blueberry (deux tomes).

Critique :
Cela fait quelques albums que Blueberry ne porte plus l’uniforme des Tuniques Bleues et qu’il court partout dans le but de prouver son innocence dans plusieurs sales affaires qui lui pendent au cul (Hors-la-loi).

Déjà qu’on l’accuse de tentative d’assassinat sur le président Grant, mais en plus, il y a toujours la vieille affaire du trésor de guerre des Confédérés qui a disparu alors qu’il devait le ramener.

Il est plus que temps qu’on le réhabilite, le Blueberry et qu’on lui offre une médaille !

Cet album est moins bon que les précédents, pour plusieurs choses : les couleurs sont horribles, criardes, pas agréable pour les yeux. Certains encrages sont trop légers, comme si on avait oublié de repasser un coup dessus et le scénario est mal équilibré.

Alors que ça traîne un peu en longueur au départ, le final est précipité. Entre les deux, c’est le remake de la grande évasion, sans moto et sans plan foireux de la 7ème compagnie. Bien que le coup des matelas n’était pas si mal trouvé… (mdr)

Le Mexique change de dirigeants comme de chemise et les coups d’état sont nombreux. Aujourd’hui, Vigo est gouverneur de l’État de Chichuahua, mais demain ? Ou dans une heure ? En tout cas, le hasard fait toujours bien les choses et c’est tant mieux pour que nous puissions continuer de lire les aventures de Blueberry.

Je déplorerai aussi que le bandit de l’album, El Tigre, soit aussi fin que le papier d’une cigarette, l’auteur n’ayant pas pris la peine de lui donner de l’épaisseur. Mais comme je le disais, on démarre lentement, comme un vieux diesel et ensuite on fonce pour boucler l’album qui est un 46 planches.

Pour une fois, voilà un album qui n’arrive pas à la cheville des autres, aussi bien au niveau des dessins, que du scénario et que des couleurs. Carton plein dans la demi-teinte, comme si les auteurs avaient eu d’autres occupations et que Blueberry en avait pâti.

Malgré tout, ça reste un album que j’ai pris plaisir à relire, mais il manque de professionnalisme et c’est bien dommage.

Il ne me reste plus qu’un seul tome à relire du cycle de la Réhabilitation de Blueberry et je pourrai dormir sur mes deux oreilles quand mon lieutenant préféré aura réussi à blanchir sa réputation, à défaut de domestiquer sa chevelure ou son caractère de cochon.

Oui, c’est ma 36.000ème relecture mais malgré tout, je vibre toujours pour lui et je m’inquiète aussi… C’est ce qui prouve le talent du scénariste Jean-Michel Charlier car les relectures n’entament jamais le suspense et mes angoisses.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°82] et le Mois Américain – Septembre 2020 chez Titine et sur Fesse Bouc.

19 réflexions au sujet de « Blueberry – Tome 21 – La dernière carte : Jean-Michel Charlier et Jean Giraud »

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  7. Ah bon…a part la periode de la revolution mexicaine, le Mexique a eu sa part de constance…avec son bon dictateur enterre a Paris d’ailleurs….le diaz qui a ete president de 1876 a 1911….35 ans quoi…et les autres restent en moyenne 4/5 ans dont le bon Benito Juarez ..on ne peut pas parler de changements drastiques 😉 mais bon je pinaille…je pinaille…mais on parle du Mexique quoi…;)
    en tout cas un sacre opus alors….dommage qu’il soit rate….;)

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