Titre : Loveday et Ryder – Tome 3 – Meurtre en coulisse
Auteur : Faith Martin
Édition : Harper Collins (12/11/2020)
Édition Originale : A fatal flaw (2019)
Traduction : Alexandra Herscovici-Schiller
Résumé :
1960. Alors que la ville d’Oxford se prépare pour le premier concours de beauté Miss Miel au Old Swan Theatre, une des principales candidates est retrouvée morte. Un suicide, ou l’élimination d’une concurrente gênante ?
Dans cette atmosphère de compétition féroce, la liste des suspects est interminable. Pour mener l’enquête, pas le choix : il faut se fondre dans la masse.
Et quand, à son grand embarras, la jeune policière Trudy Loveday se retrouve à intégrer les rangs des prétendantes à la couronne, elle découvre un monde où, en coulisse, tous les coups bas sont permis.
Entre mauvais tours, chantages et duperies, elle et le Dr Clement Ryder doivent rapidement repérer le tueur, avant que l’événement devienne une course mortelle pour remporter le prix…
Critique :
Les enquêtes de Loveday et Ryder sont toujours un petit moment de plaisir, comme un chocolat qu’on enfourne dans la bouche et qu’on déguste avec délectation.
Non seulement le duo d’enquêteur est équilibré, sympa et qu’il n’y ait pas de flirt entre eux est une excellente idée car entre Trudy Loveday, la jeune stagiaire de police et Clement Ryder, le coroner sexagénaire, il y a une certaine forme d’amitié qu’une histoire d’amour gâcherait.
Non seulement l’auteure a eu l’intelligence de créer un excellent duo que tout oppose, mais en plus, elle a situé ses enquêtes à Oxford, dans les années 60.
Alors oui, pour les conditions de la femme, on repassera (mais ne chantons pas victoire de nos jours, il reste encore du chemin à faire) puisque la place des jeunes filles et des femmes est dans un foyer, mariée et mère de famille, mais pas au travail.
Cette pensée est partagée aussi bien par les hommes, que les autres femmes ou bien par leurs parents, si ces filles sont jeunes. Alors, une jeune fille stagiaire de police, c’est l’hérésie totale, aucun mâle ne peut concevoir qu’elle soit capable de faire autre chose que de fouiller les suspectes ou réconforter les familles endeuillées. Merci les gars…
Et c’est ce qui fait le sel de ces romans (une pointe de sel, avec du chocolat noir, c’est un plaisir de fin gourmet), le fait que l’histoire se déroule dans les années 60 car l’auteur, avec de petites touches parfaitement intégrée au récit, nous en apprend plus sur les mœurs et les pensées de la société de 1960.
Cette fois-ci, j’ai trouvé le duo moins piquant puisque Loveday, infiltrée dans le concours de beauté Miss Miel doit faire comme si elle ne connaissait le coroner Ryder qui a réussi à se faire accepter comme membre du jury.
Rassurez-vous, rien à voir avec un scénario à la « Miss détective / F.B.I » où notre Loveday devrait prendre des cours de maintien. Ceci est une enquête anglaise, pas une comédie américaine.
Même si cette enquête est assez basique et que j’ai trouvé le nom du coupable bien avant notre duo de choc, j’ai pris un grand plaisir à déambuler dans le théâtre, à écouter les rêves des filles qui se présentent à ce concours, à découvrir les dessous de certaines (pas les dessous coquins, mais du caractère), leurs travers, leurs secrets…
L’époque, le lieu et nos deux enquêteurs ajoutent aussi une plus-value à ce roman qui, sans eux, ne sera pas aussi agréable à lire. Oxford dans les années 60 a un charme suranné et grâce à la série Endeavour, je la connais mieux, ainsi que les us et coutumes des gens à cette époque…
Loveday et Ryder, c’est une série plaisante, agréable, une bouffée d’air frais dans la morosité ambiante, le tout porté par un duo atypique que je trouve très équilibré et bien pensé. Vivement la suite !
Une LC réalisée avec Bianca qui est sur la même longueur que moi dans sa chronique.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°159].
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J’attaque bientôt le 2e !
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Que trois profils ! J’en attendais plus… Mais je note et je souligne car j’ai bien aimé ce couple d’enquêteurs et l’époque abordée.
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La note pourrait être sévère mais elle ne l’est pas… juste que j’ai trouvé facilement le coupable, alors que dans le précédent, c’était plus hard, comme dans le premier. On l’a toujours dit, les cotations ne devraient plus exister, ça n’est pas vraiment le reflet de ce que l’on pense. 🙂 Mais tu peux y aller sans crainte ! Maintenant, j’aurais peut-être du mettre 3,5… ou arrêter les sherlock ! mdr
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Super bouquin si j’en crois ton billet! L’univers des Miss me passionne! J’ai toujours voulu en être une! Regarde comme je suis convaincante :
« Bonsoir Mesdames et Messieurs, Bonsoir la France et la Belgique,
Je l’appelle Ida et je représente ce soir la région du Bas des Reins. Je suis contre la guerre, le gavage des oies, et la misère et pour la paix dans le monde parce que j’aime beaucoup les petits enfants et la nature. Cette année, je prépare ma huitième année Master en Maquillage-Epilation et Communication Positive non Genrée. Je suis très fière d’être là ce soir, et promet de faire la promotion de la lecture auprès des Chtis et des Marseillais d’NRJ12 pendant tout mon règne de Miss Rance 2020. Je remercie particulièrement mes sponsors sans qui ce rêve n’aurait jamais été possible, mon dentiste le Dr Frick, mon médecin esthétique, le Dr Liffetingue-Protaize, la firme des repas « Comme j’aime », les substituts de repas « SlimFat » et ma Libraire Dame Belette. J’aime aussi le cinéma, me promener dans la nature, l’œuvre complète de Justin Bieber, Jean-Pierre Pernaud, Jean-Pierre Foucault, les hommes grands et musclés au charme latino mais pas machos, danser la macarena et bien entendu boire des mojitos.
Votez pour moi! »
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Putain, on s’y croirait !!! Il est vrai que tu es plus vraie que la caricature, que l’on pousse toujours loin; mais au départ, on n’était pas loin de ça ! Fallait juste avoir de la cuisse et pas du cerveau ! Pas de capitons, pas de neurones…
François Pirette, un humoriste d’à nous, avait fait un sketch sur Miss Belgique (une flamande, puisque c’est toujours elles qui gagnent), je l’ai demandé à youtupe, mais si tu as le son, tu n’as pas l’image de Pirette déguisé en miss… dommage, les dialogues étaient excellents mais l’image valait son pesant de cacahuètes aussi ! 😉
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cette série est tentante, je la vois passer souvent dans les blogs depuis quelques temps 🙂
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Je suis contente de l’avoir commencée et pour une fois, je suis parfaitement à jour 😉 Les romans ne sont guère épais (Tolstoï), ça se lit vite, c’est bien fait.
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en fait j’en ai lu un grâce à masse critique et il m’avait plu 🙂
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Ils sont géniaux !
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Oui cela doit etre une bonne serie…..et il n’oublie pas de parler des conditions de la femme…oui..;)
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Si l’auteur ne parlait pas des conditions de la femme, le roman n’aurait pas cette saveur ! Je ne suis pas comme ces écervelés qui hurlent au machisme sexisme, à la phallocratie, à la misogynie, au racisme, à l’antisémitisme quand elles/ils lisent un roman qui est censé de passer « dans le temps »… dans ces temps où ces choses avaient court et que c’était normal pour quasi tout le monde. Je suis contente que cela ait changé (mais pas assez), mais je sais aussi que si tu veux donner du goût à ton roman, faut s’imprégner de l’époque et de ses dérives, pensées, crétineries… L’auteure fait bien de le faire. 😉
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exactement !
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Mais on dirait que les gens ne veulent pas regarder le passé et en faire le bilan parce qu’il n’est guère brillant…
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Ou parcequ’ils trouvent que c’etait mieux avant…;)
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Certains oui, mais pour la majorité, on ne veut pas regarder nos erreurs, nos conneries, nos haines. Les Allemands ont fait leur mea culpa des années nazies, nos sociétés n’ont pas fait vraiment le leur sur le colonialisme. Déboulonner les statues de Léopold II ne changeront rien, sinon, faut démonter la ville de Bruxelles aussi… Faut aller plus loin et faire un véritable acte de contrition ! Mais on ne veut pas, on a son égo
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Pour l’allemagne pas sure, ils reviennent au parlement les autres….oui l’ego, le truc horrible de l’humanite…
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Oui, il y aura toujours les nazis nostalgiques, mais au moins, après, ils avaient fait leur mea culpa… au niveau du gouvernement. Les nôtres jamais et ils ferment leur gueule pour leur responsabilité au Rwanda… entre autre.
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Beaucoup trop recent….beaucoup trop….comme la guerre d’algerie en France…bref….
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Mon dieu, faut surtout pas en parler ! Gardons-là sous le tapis, avec le reste, mais allons donner des leçons aux autres…
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Tout a fait….;)
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Il faudra que je tente cette série.
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Machine à remonter le temps et tu te retrouves à Oxford dans les années 60 ! N’oublies pas que tu n’y a aucun droit, puisque tu es une femme…
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Je tente de mettre de l’ordre dans mes propres lectures et après, peut-être, pourquoi pas !
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Si je dois mettre de l’ordre dans mes lectures, je ne lirai plus tellement ça me prendra du temps ! 😆 Je range mes biblios et je mets en carton depuis plus de 15 jours et j’ai toujours pas fini 😀 Trop de livres, je pense…
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Trop de livres aussi de mon côté. Et beaucoup d’avis en retard.
Et je n’ai pas oublié le mois du polar en février.
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J’y pensais justement !!! Faudra que je refasse prendre l’air à mes auteurs aux nationalités moins courantes !!
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Il faudrait que je le fasse aussi ! En ce moment, je découvre les polars « vintage », réédités en ebook – enfin, je les ai découverts pendant mes insomnies de « septaine ».
En tout cas, j’ai envie de publier 28 billets cette année !
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Cool, ça, les vintage ! J’en ai sans doute aussi tout plein, mais ils finiront dans une caisse, sans avoir été lu, malgré mes scores de lecture de malade, je n’y arriverai pas… il serait temps, à mon âge, de l’accepter 😛
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