Titre : Cadavre 19
Auteur : Belinda Bauer
Édition : Fleuve Editions (2014)
Résumé :
Ce jour-là, Patrick Fort, un étudiant en anatomie atteint du syndrome d’Asperger, doit déterminer la cause de la mort d’un homme. Or le corps étendu sur la table de dissection s’apprête à lui livrer une histoire bien différente des conclusions officielles du légiste. Patrick est passionné, obsessionnel, il veut comprendre.
Mais tandis qu’il tente d’exhumer une vérité que certains s’évertuent à cacher, il déterre nombre de secrets et mensonges, dont certains le concernent personnellement…
Petit Plus : « Des échos évidents au Bizarre Incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon, mais avec une trame plus serrée que le nœud coulant du bourreau, Cadavre 19 mérite décidément le même succès ! » Sunday Express
Critique :
Le bandeau « Conquis ou remboursé* » m’avait bien fait rire lors de mon achat. Je vous rassure, ce n’est pas ça qui m’avait fait choisir ce roman.
C’est la couverture, le titre énigmatique et le 4ème de couverture qui m’avaient décidé à l’incorporer à mon panier déjà chargé.
Bien que l’auteur se nomme Bauer, elle n’a aucun lien de parenté avec le Jack Bauer qui courait partout durant 24h, montre en main.
Niveau rythme, heureusement que je n’étais pas à la recherche d’un récit trépidant sinon j’aurais fait dodo.
Oui, comme on rentre dans certains détails, le rythme est assez lent, mais l’intérêt est ailleurs. Tout le sel de ce roman réside dans Patrick Fort, le personnage principal, étudiant en anatomie et atteint du syndrome d’Asperger.
Pour lui, les émotions sont terra incognita et la logique prime sur le reste. Attention, rien à voir avec Sherlock Holmes car le détective ne devait pas manger pas ses aliments dans l’ordre alphabétique comme notre Patrick !
Mêlant plusieurs récits dont les souvenirs de l’enfance de Patrick, l’accident d’un homme, les pensées d’un comateux, la dissection de corps à l’université, des tranches de la vie de Patrick et son côté inadapté au monde qui l’entoure ainsi que son enquête, ce qui donne un roman assez riche et qui se lit comme un récit plaisant.
C’est le personnage de Patrick qui fait le charme de ce roman « pas comme les autres » et que je qualifierais plus de « roman policier » que de « thriller ».
Sans le syndrome d’Asperger du personnage principal, ce récit serait banal. Grâce à lui, il ne l’est pas et ce fut une lecture des plus agréables, détendue, avec un sourire aux lèvres et de l’adrénaline après la page 300.
Un rythme lent, certes, mais de la profondeur dans les personnages, un enquêteur hors-norme en la personne de Patrick et quelques trucs fracassants auxquels on ne s’attend pas.
Un style d’écriture simple, sans pour autant vous abêtir, une touche d’humour, quelques découpes de corps légués à la science et un jeune homme qui essaye d’obtenir des réponses à ses questions, lui qui prend tout en premier degré, lui qui ne comprend pas les sentiments, lui qui veut comprendre pourquoi on a noté que le cadavre 19 était mort de cause naturelle.
Une lecture très rafraichissante.
PS : cette critique est la millième que je poste sur Babelio et je n’avais même pas regardé mon compteur ! 😉
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016) et « A year in England » chez Titine.
Ping : Challenge Thriller et polar – session 2015-2016, bilan final | deslivresetsharon
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Novembre 2015 | The Cannibal Lecteur
Voilà un roman qui rejoint illico ma WL !!
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Si tu as une liseuse, je l’ai aussi en format epub, même si je l’ai lu sur format papier…
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Ping : A year in England – Récapitulatif | Plaisirs à cultiver
Bonjour belette2911, ce roman me tente bien. Je l’avais repéré chez un libraire. Je le note. Bonne journée.
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Bonne lecture alors et bonne note ;-))
Il fait du bien au moral et sa longueur n’est pas un défaut, on prend son temps, on savoure, ça fait du bien.
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Je reconnais que le petit plus du Sunday Express a de quoi aguicher l’œil et attirer l’attention. D’autant plus que j’aime aller dans la lenteur et la profondeur des personnages (féminins).
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Les pages centrales de certains tabloïds anglais ont de quoi contenter les yeux des hommes, mais jamais ceux des femmes, sauf si elles aiment manger les moules sans les frites. mdr
Les femmes aiment aussi la lenteur, la profondeur, et putain de bordel de merde, un peu de romantisme ! Oui, nous aimons ça, nous, les femmes…
J’ai comme l’impression que nous avons dévier une fois de plus ;-))
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Ta critique va lui faire gagner quelques marches dans ma PàL !
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Oui, c’est vrai, je l’avais vu aussi passer, mais je l’avais en physique. Il est bien, lent, mais bien, surtout Patrick (ne l’appelle pas Pat ou Patou, sinon, il sera pas content).
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c’est vrai que la couverture est très chouette ! Comme quoi ça compte, qu’on ne me dise pas le contraire 🙂
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Oui, ça compte ! Parfois, tu as des chouettes couvertures et dedans, c’est de la meeeeerde !
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et inversement !
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oui…
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Manque de temps, hélas, pour lire tous les livres tentants. Je ne t’apprends rien.
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Je connais ça aussi… hélas !!
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