Sherlock BBC – Saison 1 : La série qui a propulsé Sherlock à notre époque

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Sherlock est une série télévisée policière britannique créée par Mark Gatiss et Steven Moffat et diffusée depuis le 25 juillet 2010 sur BBC One.

En France, la série a été diffusée d’abord sur France 4 à partir du 1er janvier 2011, puis sur France 2 à partir du 15 juillet 2011.

  • Épisode 1 : A Study in Pink – Une étude en rose
  • Épisode 2 : The Blind Banker – Le Banquier aveugle
  • Épisode 3 : The Great Game – Le Grand Jeu

Acteurs principaux :

  • Benedict Cumberbatch (VF : Gilles Morvan) : Sherlock Holmes
  • Martin Freeman (VF : Yann Peira) : Dr John Watson
  • Una Stubbs (VF : Nicole Favart) : Mme Hudson
  • Rupert Graves (VF : Loïc Houdré) : lieutenant Lestrade

Acteurs récurrents :

  • Mark Gatiss (VF : Patrick Osmond) : Mycroft Holmes
  • Louise Brealey (VF : Marine Tuja) : Molly Hooper
  • Andrew Scott (VF : Cédric Dumond) : Jim Moriarty
  • Jonathan Aris (VF : Pierre Laurent) : Anderson
  • Vinette Robinson (VF : Laura Zichy) : Sergent Sally Donovan

A Study in Pink – Une étude en rose : En 2010, à Londres, le hasard provoque la rencontre entre le Docteur Watson, un médecin militaire tout juste rentré d’Afghanistan, et Sherlock Holmes, un génie solitaire et asocial, qui gagne sa vie en tant que détective privé.

Parallèlement, une série de suicides mystérieux donne du fil à retordre à l’inspecteur Lestrade, le plus fin limier de Scotland Yard. Il décide donc de faire appel aux talent de Sherlock pour élucider cette énigme.

Nouvellement colocataire, Sherlock propose au Docteur Watson de l’accompagner, ce qui marque le début d’une amitié entre les deux hommes.

Principalement adapté de Une étude en rouge (A Study in Scarlet).

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The Blind Banker – Le Banquier aveugle : Le patron d’une banque d’affaire demande l’aide de Sherlock pour retrouver comment un homme s’est introduit dans le bâtiment en pleine nuit, et a laissé un curieux signe sur un mur.

Cette affaire conduit Sherlock à découvrir le corps sans vie d’un homme chez lui, et tandis que la police mène l’enquête, Sherlock pressent qu’un autre meurtre va se passer…

Tiré de La Vallée de la peur (The Valley of Fear) et Les Hommes dansants (The Adventure of the Dancing Men).

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The Great Game – Le Grand Jeu : Désespérant de trouver une once d’ingéniosité chez les criminels londoniens, Sherlock se penche sur une affaire d’apparence simple, mais rapidement des événements étranges l’interpellent : il semble qu’un criminel hors norme ait prévu un jeu de piste pour Sherlock : à chaque appel téléphonique, le détective reçoit une affaire à résoudre avec un nombre d’heures donné.

S’il ne la résout pas avant le temps imparti, une personne meurt. Sherlock et le Docteur Watson se retrouvent donc pris dans un jeu de chat et de souris mortel, qui sème la panique et la destruction dans Londres.

Tiré de Les Plans du Bruce-Partington (The Adventure of the Bruce-Partington Plans), Les Cinq Pépins d’orange (The Five Orange Pips), Le Traité naval (The Adventure of the Naval Treaty), ainsi que Une étude en rouge et Le Dernier Problème (The Final Problem).

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17983Ce que j’en ai pensé :
Je serai honnête, la première fois que j’ai entendu parler d’une adaptation de Sherlock Holmes dans notre époque, j’ai tiqué. Pour moi, Sherlock était indissociable de l’époque victorienne.

Avec une copinaute de fanfic.net (Elyon), nous avions regardé quelques extraits qui passaient sur You Tube et ce qu’il en était ressorti, c’est que ni l’une ni l’autre n’aimait le truc !

Alors comment cela se fait-il que maintenant j’en sois accro ?

Je comptais tout de même regarder la série, pour me faire une véritable idée… Mais sans plus.

Noël 2009 : deux jours avant, mon chien avait décidé de tirer sa révérence et la perspective des fêtes de fin d’années s’annonçaient moroses pour moi. Super morose…

Fallait que je m’occupe l’esprit pour ne pas penser, ne pas sombrer et attendre que le temps cicatrice la perte de mon éminence grise qui était dans mon sillage depuis 16,5 ans et qui avait un joli pelage roux-beige comme les malinois, mais en plus beau !

La série ne pouvait pas mieux tomber puisqu’elle a été diffusée sur FR4, c’était le 1er janvier 2011. J’ai regardé et oui, j’ai été conquise.

Oui, j’ai apprécié le jeu de Benedict Cumberbatch, oui j’ai aimé sa manière de jouer à la manière d’un autiste ou d’un gars atteint du syndrome d’Asperger.

J’ai aimé ce « High functioning sociopath », j’ai certes un peu tiqué à l’absence de moustache de Watson mais son dynamisme, son intelligence, sa manière de suivre Sherlock en se demandant ce qu’il va lui tomber dessus…

Bonne idée pour justifier l’erreur de Conan Doyle qui, blessa avec la même balle le Dr Watson à la jambe et ensuite à l’épaule. Ici, l’explication est bien amenée !

Une chose m’a fait rire, c’est le fait que tout le monde pense que Sherlock et John en sont… La logeuse, tout d’abord, signale à John que ça ne la dérange pas s’ils dorment ensemble et ainsi de suite, pendant que Watson nie l’affaire.

Ici, pas de sous-entendus gay-friendly comme dans le film de Ritchie, les concepteurs l’ont signalés : pas de choses sexuelles ou amoureuses de sous-entendues entre eux, ils sont juste victime d’une société qui pense que lorsque deux hommes vivent ensemble, c’est qu’ils sont homos. C’est drôle et cela fait un gimik durant l’épisode.

L’utilisation des nouvelles technologies étaient super bien mises en scène, avec les SMS qui s’affichent sur l’écran.

Pareil pour les déductions.

Original et cela nous permet de suivre les pensées ou les textos de l’ami Sherlock.

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Les enquêtes ont des airs des canoniques, mais mises au goût du jour et remaniée, ce qui nous donne tout autre chose et dans « Une étude en rose », l’ancien conducteur de fiacre était plus flippant que dans la version canonique !

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Idem pour le frère de Sherlock, Mycroft, qui, loin d’avoir de l’embonpoint est mince, élégant, bouge beaucoup et est très intrigant puisqu’à ce moment là, je ne savais pas s’il était du côté de son frère ou pas.

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M’est avis que John Watson ne savait pas non plus de quel côté roulait ce grand frère qui semble avoir un pouvoir immense, tout en étant so british, d’un calme olympien, ce qui fiche encore plus la trouille.

Et puis, son parapluie, il sert à quoi ?? Parapluie bulgare ou bête parapluie ??

Après un premier épisode riche en rebondissements et une amitié qui vient de naître, j’avais trouvé l’épisode 2 un peu en de-ça du niveau du premier, même s’il était bien quand même.

On laissait sous-entendre qu’il y avait la patte d’un Grand Méchant sous les enquêtes que Sherlock résolvait.

Un méchant qui jouerait avec lui ? Diable, qui allaient-ils choisir pour incarner Moriarty ?

Là où on explose tout, c’est dans l’épisode 3 avec la confrontation entre Sherlock et Moriarty !

Là, je fus soufflée ! Un acteur assez petit, grimaçant, riant, ironique, des expressions faciales à faire défaillir tant il avait l’air sûr de lui.

Oh le pied magistral ! Le pied intégral.

Oui, on peut dire qu’ils ont magistralement transposé Sherlock dans notre siècle et j’ai apprécié les acteurs, leur jeu, la manière dont Watson suit Holmes, leur amitié, madame Hudson,… Tout quoi !

Mon éminence rousse me manquait toujours après ces trois épisodes, ma peine était toujours présente, elle mit du temps à cicatriser, mais j’avais occupé mon esprit…

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Le Mois anglais 2016 (Saison 5) chez My Lou Book et Cryssilda.

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Et son arrivée en fanfare sur l’air de « Staying alive » des Bee Gees ! Non, franchement, là, j’ai été subjuguée et j’ai adoré cet acteur dans le rôle du Grand Méchant !

Oui, j’ai été conquise par cette série qui a projeté de manière magistrale un personnage victorien dans notre siècle !

Comme son double du 19ème siècle, il est scientifique, réalise des expériences, est froid, une machine à penser, une machine à déduire, considérant les policiers comme des éléphants dans un magasin de porcelaine et sachant très bien que sans lui, Lestrade aurait du mal à résoudre des affaires.

Notre Sherlock du 21ème siècle  a des aptitudes athlétiques pour le combat rapproché, sait utiliser des armes, connaît Londres comme sa poche, avec une précision allant jusqu’à la connaissance des travaux de voirie ou des sens uniques.

Nous avions les Baker Street Irregulars, ici, héros emploie un réseau d’informateurs SDF et/ou graffeurs qu’il utilise comme « ses yeux et ses oreilles ».

Capable de mémoriser des centaines de détails, il a, tout comme sa version canonique, des grandes lacunes dans ses connaissances de culture générale.

De plus, même s’il a tout de l’asexué de service, il sait utiliser son charme pour obtenir ce qu’il veut de Molly Hooper, la légiste du St Bartholomew’s Hospital !

Watson est traité avec peu de considération, voire avec une certaine rudesse la plupart du temps, Sherlock le laissant en plan lorsqu’il est sur une piste ou lui faisant traverser Londres pour utiliser son téléphone portable, mais fait montre d’une émotion sincère au moment où son ami est enlevé.

Par contre, Holmes semble davantage se préoccuper de la résolution des affaires et des mystères, plutôt que des victimes qui y sont impliquées…

9 réflexions au sujet de « Sherlock BBC – Saison 1 : La série qui a propulsé Sherlock à notre époque »

  1. Ping : The English Month Is End !! Oh Fuck ! – Bilan [Juin 2016] | The Cannibal Lecteur

  2. Hello tour Ladyship

    Conquise par la saison 1, ravie par la saison 2, déçue par la saison 3 et inquiète quant au contenu de la saison 4 suite à l’épisode 10 d’intersaison…

    Mais… Je ne peux m’empêcher de faire un lien entre cet ami à quatre pattes disparu et le fameux Barberousse évoqué allusivement depuis la fin de la saison 3… Encore un point commun (certes pas franchement canonique) entre toi et ce Holmes?🤔

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    • La 3 est en dents de scie et si j’avais bien aimé au départ, les révisions me font un peu tiquer à certains moments… L’épisode d’intersaison était original, mais à la fin, les multiples retour présent-passé m’ont un peu soulé, et je ne buvais pas. L’assassinat du maître chanteur aussi, m’a fait outrageusement tiquer… sauf si Sherlock l’a mis en scène et que l’autre pas vraiment mort, parce que bon, quand on est Sherlock, on ne règle pas les affaires de la sorte !

      Oui, Sherlock et moi avons un point commun, sauf que je pense que le Barberousse est parti prématurément et pas à la fin de sa très longue vie remplie comme mon rouquin à moi. Faudra que je demande au scénariste quand il reviendra chez moi…

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