Coming out… du placard en dessous de l’escalier

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Oui, aujourd’hui c’est le jour des aveux… Il y a bien le jour du poisson !

Vous le saviez déjà, vu mes pseudos, que certains jours je me prenais pour une Belette et à ce moment là, fallait pas laisser trainer ses mollets parce que je mordais dedans.

Des fois, c’était un Cannibal Lecteur qui venait m’habiter et là, je dévorais des livres et des livres.

Mes infirmiers de l’HP s’y étaient habitués, c’était pas bien méchant et puis, avec une camisole et une muselière, je faisais moins de dégâts. 

De plus, tant que j’ai des livres à me mettre sous les canines, une connexion Internet qui ne rame pas, du café, des mojitos et à bouffer, je reste relativement calme.

Dernièrement par contre, je ne sais pas ce qu’il m’a pris après un mail de Stelphique et une proposition pour réaliser des LC « autrement », j’ai senti une troisième personnalité naître en moi et, attrapant un scalpel qui trainait, je me suis mise à déchirer des livres qui me passaient sous les yeux.

Non, rassurez-vous, pas des polars ou des romans noirs ! Jamais de la vie. J’ai juste étripé des Harlequin, éventré des 50 Nuances, profané de ma lame des Merci Pour Ce Moment…

Mes infirmiers m’ont alors donné le pseudo de Cannibal The Ripper avant que je leur conseille, sous la menace de mon arme, de me nommer, dans ces moments là, Jack The Reader.

Oui, désolé, mais le Jack médecin légiste nouveau collaborateur n’était qu’un avatar de moi-même et de mon cerveau psychologiquement atteint. Juste pour les besoins de l’article de lancement…

J’ai poussé le vice jusqu’à m’interviewer moi-même (ICI), ce qui prend du temps car je devais à chaque fois changer de place, de déguisement, de personnalité, avec les risques que cela comporte (j’aurais pu tenter de pisser debout en me prenant pour Jack !).

Dans un soucis de perfectionnement, je lui ai fait un faux profil Gravatar, une adresse mail et je l’ai invité à devenir rédacteur sur mon blog afin de pouvoir répondre à vos commentaires sous son identité à lui, ce qui, je vous l’avoue, est un exercice de haut vol parce que je devais penser à écrire autrement, à ne pas dire de conneries, de trucs sexuels et une fois, en répondant à Ida en tant que Jack, j’ai oublié de changer le pseudo.

Rebelote avec Geneviève de Collectif Polar, je pensais être en mode « Jack » et c’était en mode « Belette »… J’ai accusé les lutins de WP et des cafouillages imaginaires, aussi créative que des hommes politiques pris la main dans le pot de confiture.

Les sueurs froides que je me suis payée !! Ouf, elles n’ont rien vu et ont sans doute cru que WP pétait une case (Collectif) ou, dans le cas de Ida, que c’était la Belette (mon pseudo, mon avatar) qui répondait bizarrement.

J’ai bien tenté des corrections, mais hélas, si le nom de mon faux collabo apparaît bien, mon avatar, lui, est resté.

J’aurais voulu pousser le vice jusqu’à vous avouer le pot aux roses APRÈS la publication de la chronique du roman sous forme d’autopsie littéraire, mais cela aurait été en contradiction avec le fait que mes 2 complices devaient publier leur chroniques littéraire sur la même page que la mienne.

Là, vous auriez compris qu’il y avait une frite dans la bière… Un citron en plastique dans le mojito au rhum sans alcool…

De plus, impossible de jouer deux personnalités différentes trop longtemps, c’est épuisant et pas facile. Mais comment fait James Bond ??

Donc, je passe aux aveux et vous avoue l’arnaque : le médecin légiste interviewé n’existe pas, le fameux Jack The Reader n’est pas un nouveau collaborateur de mon blog.

Ce n’était que moi, la psychopathe de service. Mes deux complices ont joué le jeu, trouvant bizarre tout de même de me parler à moi sous cette autre identité en faisant comme si ce n’était pas moi. Les blondes suivent toujours ??

Ida, ne pleure pas ! Ne boycotte pas non plus les produits belges…  Ne me fait pas le supplice de l’eau ou de la roue. Continue de me laisser des messages qui me font pisser de rire.

Non, ne pleurez pas, car puisque Jack The Reader existe dans ma tête, vous me retrouverez sous cette identité de médecin légiste non conventionné pour le WRC :

Le WOMAN’S READING CLUB composé de trois filles un peu folles-dingues : Nath, Stelphique et moi-même.

Le tout sur une idée de Stelphique et des mois et des mois de mails pour arriver à pondre quelque chose de neuf dans ces LC qui se feront à trois !

Nom de Zeus, une nouvelle partouze littéraire !!

PS : les LC en duo avec Stelphique restent toujours !!

Pour ceux qui auraient loupé l’interview, il est ici : Fin du mystèèèèère : Chronique d’une autopsie littéraire annoncée… [Présentation]

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Sherlock Holmes – Tome 2 – La folie du colonel Warburton : Jean-Pierre Croquet & Benoît Bonte

Titre : Sherlock Holmes – Tome 2 – La folie du colonel Warburton

Scénariste : Jean-Pierre Croquet
Dessinateur : Benoît Bonte

Édition :   Soleil Productions n°2 (2000)

Résumé :
Coïncidence ou machination ? Hasard ou acte criminel ? Une chose est sûre, il se passe d’étranges événements au manoir Glenmore où le colonel Warburton a pris sa retraite.

Morts violentes, apparitions fantômes : toutes les diableries de l’enfer semblent s’être donné rendez-vous dans ce coin perdu de la campagne écossaise.

Seul, Sherlock Holmes peut venir à bout d’un tel mystère, à coup sûr un des plus fascinants de sa longue carrière. Car cette fois, l’assassin vient d’ailleurs. Du royaume des morts. De l’autre côté du temps.

a8878Critique :
Je vous entend déjà dire à voix haute en découvrant ma chronique : « Mais il est où le tome 1 ?? ». Ben il se trouve ici puisque c’est le fameux tome 7 paru aux éditions « Lefrancq Bdétectives » sous le titre de « L’Étoile Sanglante ».

Tout le monde vous le dira quand il s’agit de lancer (ou relancer) une série, il est plus facile de l’installer avec plusieurs albums d’un coup et puisque c’était le même duo…

Déjà la couverture vous plonge dans l’atmosphère : Holmes, deerstalker sur la tête, macfarlane sur le dos, épée à la main, regard suspicieux, prêt à trancher le premier qui passe tel une rondelle de saucisson.

Watson, lui, révolver à la main, prêt à descendre le premier chienchien méchant qui passerait aussi. Bref, on les croiserait au coin d’un bois à minuit avec cet air là, on ne leur demanderait pas l’heure !

Décor dantesque et désolé, juste pourvu, en arrière-plan, d’un château où ne brille qu’une lumière, seul phare pour guider les malheureux égarés, perdus dans la brume qui tombe doucement, tel un voile diaphane sur la lande sauvage et déserte (me voici en train de poèter plus haut que mon luth… Pardon).

C’est fort, déjà, comme première vue. Mais ne cherchez pas cette scène dans la bédé, elle ne s’y trouve pas. Holmes manipulera une épée, mais à l’intérieur. Couverture mensongère.

Ça faisait longtemps que je n’avais plus relu cette collection et je sens que je ne vais pas me réconcilier avec elle non plus.

Dès la première page, on se retrouve dans un paysage désolé et écossais. Le brouillard, le vent, un castel et les paroles de deux personnes, sans phylactères, semées dans la nuit, qui vous distillent une atmosphère comme un alambic le ferait avec du whisky.

Manque plus qu’un air de cornemuse pour aller avec les paroles anxieuses de l’un.

En tout cas, pour ce qui est des dessins, ils sont déjà beaucoup mieux que ceux fournis par la collection de chez Lefrancq et ses Bdétectives. Les couleurs sont correctes et ne vous feront pas mal aux yeux.

Quand aux références canoniques, elles jalonneront l’album, mais pas toujours de manière adéquate.

Passons au 221b où nous retrouvons Holmes qui s’ennuie…

Du coup, afin de tirer notre détective de la torpeur dans laquelle il s’enfonce, arrive une cliente (elle tombe bien, non ?).

Une jeune fille, seule, qui croira même à de la sorcellerie lorsque Holmes se livrera à quelques déductions sur elle… Pouffiasse, va !

Que veut-elle ? Son oncle, le colonel Warburton (une vieille connaissance de Watson, rencontré lors de la campagne d’Afghanistan), est devenu zinzin depuis qu’il a découvert un bateau échoué et que son ami est passé au travers d’un pont. Oui, moi aussi je deviendrais zinzin pour ça…

Elle a besoin d’aide et son oncle encore plus. Rassurez-vous, pas dans le but de financer la consolidation des ponts !

Pas de chance, Holmes a une affaire en cours et des plus délicates (un rendez-vous avec LA femme peut-être ? *rires*) et il charge Watson de se rendre seul à Glenmore, en Écosse. Justement je vous parlais de whisky et de distilleries !

Tiens, tiens, un air de déjà vu, non ? Cela me fait penser au chien des Baskerville. De plus, il envoie la cliente passer la nuit au Northumberland Hotel. ZE grosse référence au toutou des Baskerville.

C’est cela qui me gêne un peu. Le scénariste aurait pu distiller (elle est facile, on est en Écosse) des références canoniques sans pour autant en extraire des pans entier. Pourquoi ne pas inventer sa propre histoire ? On n’est pas dans une fanfic…

Pourquoi copier une partie du scénario du chien des Baskerville ? Un bon holmésien a déjà tout compris sur les intentions cachées de Holmes. Ben oui !

Le reste est de la même trempe et ce qui avait bien commencé se transforme en eau de boudin. Watson est une espèce de gros nigaud qui ne pense qu’à manger et à boire.

Pourquoi faire de Watson un crétin congénital alors que ce serait si agréable qu’on fasse un Watson comme dans la série de la Granada. Un type à l’intelligence normale. C’est si compliqué un Watson qui n’est pas limite « débile » ? Sans doute…

Notre brave docteur se promènera aussi en kilt (sans que l’on sache ce qu’il porte en dessous), et quand il fera sortir le colonel Warburton de sa chambre, se sera pour s’entendre raconter la malédiction dont il se croit la victime.

On aura même droit, dans le récit du colonel, à une sorte de Jésus-Christ déguisé en fakir et qui ressuscite les chats. Le fantastique, encore une fois !

Tiens, une grosse référence aux 5 pépins d’orange avec les clous de la planche de fakir envoyé en guise d’avertissements. Une bonne grosse malédiction et une bonne aspiration du Canon.

Bref, rien de neuf sous le Soleil… Productions (rires).

Les paysages écossais que Watson traverse sont jolis, désertiques ou peuplés de moutons et il n’y pleut pas souvent.

La suite, je ne peux pas vous la raconter, mais bon, le scénariste aurait pu mieux faire. C’est téléphoné. On sait tout de suite où est caché Holmes.

Le seul point positif de l’album sera que Holmes ne portera sa macfarlane que sur la couverture et un peu à la fin. Marrant, à la campagne, il ne la porte pas, mais en plein Londres, oui.

La résolution de l’enquête était claire et nette, sans l’élément fantastique. Mais les quatre dernières pages m’ont plongées dans la consternation. Il fallait boucler l’album… D’accord, mais quelle manière. Fallait le sortir à ce moment là, leur fantastique ? Dubitative, je vous dis.

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017), le Challenge British Mysteries chez My Lou Book et RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires.

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RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires : BILAN [Juillet]

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Mon bilan de lecture [Juillet] pour le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires.

Catégorie Verre en terrasse : je lis mes 500 pages par semaine, et les livres dans l’ordre où ils me viennent

Semaine 1 – du lundi 04 juillet au dimanche 10 juillet (1082 pages lues)

  1. La liste de sept : Mark Frost (552 pages)
  2. La terre des Wilson : Lionel Salaün (200 pages)
  3. Bull Mountain : Brian Panowich (330 pages)

Semaine 2 – du lundi 11 juillet au dimanche 17 juillet (1153 pages lues)

  1. Sécessions : Olivier Sebban (350 pages)
  2. Serre-moi fort : Claire Favan (384 pages) [WRC]
  3. Meurtres à Willow Pond : Ned Crabb (419 pages)

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– Catégorie Tongs et paréo : je lis au moins 500 pages par semaine, je me fixe un ou plusieurs défis en plus, et les livres comme ils me viennent en fonction de mes défis – Défi : relire mes Sherlock Holmes de la collection Soleil Productions et Glénat

Semaine 4 – du lundi 25 juillet au dimanche 31 juillet (1043 pages lues)

  1. Solomon Gursky : Mordecai Richler (635 pages)
  2. Sherlock Holmes – T2 – La folie du colonel Warburton : Croquet & Bonte (46 pages)
  3. Sherlock Holmes – T3 – L’ombre de Menephta : Croquet & Bonte (46 pages)
  4. Sherlock Holmes – T4 – Le Secret de l’île d’Uffa : Croquet & Bonte (50 pages)
  5. Sherlock – Tome 1 – Révélation : Convard & Le Hir (47 pages)
  6. Sherlock – Tome 2 – Les coquelicots du Penjab : Convard & Le Hir (47 pages)
  7. Nains – Tome 3 – Aral du Temple : Jarry et Deplano (60 pages)
  8. Nains – Tome 4 – Oösram des Errants : Jarry et Bordier (56 pages)
  9. Elfes – Tome 14 – Le jugement de la fosse : Corbeyran et Vukic (56 pages)

 

RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires

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Régulièrement, je participe aux RAT A WEEK chez Chroniques Littéraires.

Quésaco ? L’ensemble du marathon s’étend du lundi 4 juillet 0h00 (dans la nuit de dimanche à lundi) jusqu’au dimanche 4 septembre 0h00 (elle accepte les lectures de la nuit, pour les insomniaques).

Cela fait en tout 9 semaines. Vous participez la ou les semaines que vous voulez. Vous pouvez participer aux 9 semaines aussi si vous le souhaitez.

Une seule obligation, que l’on peut considérer comme le défi principal : lire un minimum de 500 pages par semaine.

Vous pouvez en lire plus, mais pas moins si vous voulez « réussir » le défi obligatoire.

Ensuite, vous vous organisez comme vous voulez : au-delà des 500 pages par semaine vous pouvez décider de vous imposer vous-mêmes un nombre de pages en plus et vous annoncerez le montant total, ce sera plus simple pour compter :

Exemple :

1. Vous pouvez vous contenter de 500 pages par semaine. Si vous participez 1 semaine, ça vous fera 500 pages, si vous participez 2 semaines ça vous fera 1000 pages,…
2. Vous décidez que vous lirez un nombre supérieur (ex : 1000 pages). Deux options : vous décidez que ce nombre de pages sera le même par semaine (vous participez 1 semaine, ça vous fera 1000 pages, vous participez 2 semaines, ça vous fera 2000 pages).
3. Vous décidez d’un nombre supérieur de pages, mais vous définirez ce nombre au début de chaque semaine (ex : semaine 1 vous lirez 500 pages, semaine 2 vous optez pour 1000 pages…)

À noter : si vous participez sur plusieurs semaines, il n’est pas obligatoire qu’elles soient toutes les unes à la suite des autres, cela dépend de vos disponibilités. Mais vous pouvez bien entendu également participer semaine après semaine.

À côté du défi obligatoire de 500 par semaine, vous pouvez, mais ce n’est pas une obligation, vous fixer un ou plusieurs défis.

Vous pouvez vous fixer de nouveaux défis chaque semaine ou garder le ou les mêmes pour toutes les semaines auxquelles vous participez, c’est vous qui décidez.

Vous allez devoir choisir une catégorie, comme lors du RAT Spring Edition.

Côté catégories :
– Catégorie Verre en terrasse : je lis mes 500 pages par semaine, et les livres dans l’ordre où ils me viennent
– Catégorie Tongs et paréo : je lis au moins 500 pages par semaine, je me fixe un ou plusieurs défis en plus, et les livres comme ils me viennent en fonction de mes défis
– Catégorie Sports en plein air : je lis au moins 500 pages par semaine, je rajoute le ou les défis qui me tentent et en plus, je décide de me fixer une thématique précise pour mes livres
– Catégorie Bronzage : je lis au moins 500 pages par semaine et je choisis un nombre de livres à sortir de ma PAL mais sans thématique précise
– Catégorie Canicule : je lis au moins 500 pages par semaine, je me fixe un ou plusieurs défis, et je me fixe un nombre de livres précis à sortir de ma PAL

Moi, je choisi la Catégorie Tongs et paréo pour les semaines 27 (du 04 juillet au 10 juillet), la 28 (du 11 juillet au 17 juillet) et celle du 30 (du 25 juillet au 31 juillet) et mon défi de la semaine 30 est de relire mes BD Sherlock Holmes des éditions Soleil Productions et je vous jure que les relire est un véritable défi.

Mes chroniques holmésiennes vont casser… Mais vont remplir un max de mes Challenges Littéraires !

Je suis sûre de remplir mon quota de pages vu que je suis aussi dans la lecture d’un pavé de 632 pages !

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Martine a fist fucké Oui-Oui [1 an de chroniques tordues = Chez Anne-Ju]

Anne-Ju organisait des concours tordus et j’ai participé, par sympathie, à son dernier concours où elle nous demandait de faire une critique d’un livre imaginaire avec un résumé vachement tordu.

J’ai poussé le vice jusqu’à faire une couverture cochonne parce que je suis aussi tordue que notre Anne-Ju !

Martine a fist fucké oui-oui

Résumé : Libérée, délivrée de chez Les motordus d’Anne-Ju au prix d’une soirée mojitos

A 47 ans, Martine est devenue une femme aigrie. Après avoir été à la plage, à la campagne, au PMU, au sex shop, au camp de naturistes, elle ne sait plus quoi faire de sa vie. Il faut dire que la vie ne l’a pas épargné. Elle se remet difficilement de son divorce avec le petit Prince qui a préféré partir avec son pote le renard et apprendre le dessin. Elle se retrouve donc , seule, avec ses enfants, Tom-Tom et Nana, qui passent leur temps à manger des chouquettes et à lui en faire voir de toutes les couleurs. Dans ses malheurs, elle a quitté sa ferme car Heidi a mis fin à son bail du jour au lendemain.

Mais grâce aux offices HLM, elle a trouvé un pavillon, pas de première jeunesse, dans un quartier résidentiel, les 3000. Elle commençait à se remettre sur pied et à trouver ses repères mais tout ceci était sans compter sur son nouveau voisin : Oui-Oui. Quand, elle l’a vu se balader dans sa voiture débile en chantant des chansons qui restent dans la tête toute la journée, elle a tout de suite su qu’elle ne le supporterait pas. Il faut dire qu’elle a le temps de l’observer car elle a un emploi à domicile : gratteuse de bancos pour manchots.

Sauf qu’un jour, la coupe est pleine. Elle n’a plus supporter son air jovial, gentil et serviable. Tout s’est passé un 25 juin 2016. Leur vie va basculer à jamais. « Libérée, délivrée » est devenue la sonnerie de portable de Martine.

Critique : C’est avec joie mêlée de crainte que je me suis jetée sur le dernier Martine sortit car j’avais peur que l’auteur, à force d’en écrire, n’arrive plus à se renouveler.

Mes craintes n’étaient pas justifiées, heureusement, et, une fois de plus, il a démontré avec brio – avec qui ? – que Martine était une héroïne pas comme les autres, surtout en injection à 7%.

Son Petit Prince lui ayant fait le coup du crayon – il s’est taillé, le bougre – notre héroïne (pure et blanche, non coupée) s’est retrouvée fort dépourvue (quand la cité HLM fut venue), avec son drôle de voisin, Oui-Oui (qui n’est pas le frère de la poupée qui fait « Non, non, non »).

De suite, l’auteur a su instaurer des tensions tendues entre Martine et le nain de jardin au grelot qui bouge dans tous les sens (toute ressemblance avec un autre nain de jardin serait purement fortuite parce que lui, c’est juste les épaules qui bougent).

On sent bien que la tension monte, monte, monte,… que les sangs s’échauffent et que ces deux là n’ont rien en commun, si ce n’est l’habitation HLM et tout le monde sait que Martine, le hash elle aime…

Distillant son suspense comme Heidi distillait son whisky frelaté (voir épisode précédent « Martine se fait enculer par Heidi qui boit du whisky»), l’auteur nous prend aux tripes lorsque Martine attrape Oui-Oui par le gland magique pour enfin lui faire arrêter sa stupide chanson en lui enfonçant l’index (qui monte lorsque les bourses baissent, c’est bien connu) dans sa prise jack personnelle…

Oh, pardon, toute à ma joie textuelle, je viens de spolier sans m’en rendre compte… Désolé, c’est sorti tout seul. Ça nous arrive à tous dans la joie et l’excitation, non ?

Oh my gode (sur batterie lithium)  ! C’est un magnifique fist-fucking que l’auteur nous décrit avec de grandes envolées livresques et poétiques, nous faisant bien ressentir toute l’allégresse ressentie par Martine qui était vénère de l’entendre chanter et ensuite par le Oui-Oui qui en a eu le grelot qui s’est tenu tout raide.

Quelle maîtrise de l’acte, quel suspense, quelles tensions dans cette scène qui fleurait bon le célèbre parfum de Guy Laproute « Fleur d’anus ». Martine en a même sniffé son index comme dans la pub Fingers…

Le livre a failli m’en tomber des mains tant je suis entrée en transe devant la plume égrillarde et la verge… la verve de cet auteur qui nous comble de jouissance à chacune de ses parutions avec Martine.

D’ailleurs, j’avoue que j’ai eu les larmes aux yeux et la bave aux lèvres (mais lesquelles ?) en entendant que Oui-Oui ne chantait plus puisqu’on lui avait oc-culté sa prise du son.

Un grand moment de littérature qui restera gravée en moi à tout jamais et que même le vilain Al Zheimer n’arrivera pas à me faire oublier tant cela était intense.

Un roman brut, un roman vrai, un roman écrit à l’encre de ses yeux, une série que j’aime à mourir, de la tension que l’on peut palper, sentir, tenir en main, et du suspense à gogo (danseur).

Vivement le prochain tome « Martine s’est trouvée une nouvelle pine ».

Arrêtez-moi là ! : Iain Levison

Titre : Arrêtez-moi là !

Auteur : Iain Levison
Édition : Liana Lévi (2012)

Résumé :
Charger un passager à l’aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c’est le début des emmerdes… Tout d’abord la cliente n’a pas assez d’argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d’amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !).

Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l’une d’elles déverse sur la banquette son trop-plein d’alcool. La corvée de nettoyage s’avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d’une inconnue !).

Après tous ces faux pas, comment s’étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes ? Un dernier conseil: ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer !

arrêtezCritique :
Quand c’est pas ton jour de chance, ben c’est vraiment pas ton jour de chance ! À croire que l’ange gardien de Jeff était en grève sauvage où qu’un mauvais génie avait décidé de lui donner subitement une VDM puissance 1000.

Déjà, notre Jeff, brave chauffeur de taxi a de la chance à l’aéroport : pas de file interminable devant lui et il charge une bonne femme va lui faire réaliser une bonne course.

Il a de la chance, vous allez me dire. Que nenni ! C’est là tout le problème : quand les emmerdes te tombent sur le dos, elles préviennent pas, que du contraire ! Ces salopes te font croire que c’est ton jour de chance et que tu as touché le 5+ au Lotto Belge. Pas le gros lot, mais de quoi souffler un coup.

De plus, les emmerdes, elles sont sournoises et te tombent sur le râble sans vraiment te donner l’impression que tu es dans leur collimateur et que tu vas en baver.

Non, toi, tout content d’avoir gagné du fric, tu ne dis rien parce que la madame a pas assez sur elle pour te payer et qu’elle doit rentrer chez elle.

Pas de problème, tu en profites pour demander si tu peux aller faire la vidange dans ses toilettes et elle et, comble de la malchance, vu que ta maman t’a jamais dit « Touchez pas à ça, petit con », toi, comme un con, tu touches le châssis de la fenêtre et tu y colles l’empreinte de tes doigts pour qu’un Horatio Caine les retrouve plus tard.

Ce roman est un coup de pied dans les coui**** de la police incompétente (pas toujours mais souvent), une critique de la société qui juge vite, même vos amis, vos collègues, des médias qui font de vous un héros ou un coupable et un coup de poignard au système judiciaire américain tout entier qui envoie de temps des innocents dans les prisons ou les couloirs de la mort.

La télévision m’avait donné cette impression, et avec elle des notions irréalistes sur le fonctionnement de la police et de la justice. On devrait afficher une mise en garde sur les postes de télévision, comme on en a sur les paquets de cigarettes: Attention ! Cet appareil nuit à votre vision du réel.

Ces informations [télévisées] fournissent une analyse aussi solide qu’une carte postale de vacances.

S’il y a une chose que j’ai retenue de toute cette histoire, c’est que la télé ne donne pas une image fidèle de quoi que ce soit qui touche à l’application de la loi.

Vous pourriez transformer mère Térésa en gangster de South Dallas si vous l’habilliez en survêtement de l’administration pénitentiaire du Texas avec ceinture de cuir et chaines. Impossible de paraître innocent dans cet attirail. Si vous souriez, vous avez l’air diabolique. Si vous froncez les sourcils, vous avez l’air d’un pervers. Si vos épaules sont affaissées vous ressemblez à un pédophile dégénéré, si vous tenez la tête droite, à un chef de gang.

Se basant sur deux faits mineurs : les empreintes sur la fenêtre et son taxi lavé à la vapeur suite au retour de marchandises qu’une des filles ivres fit dans son taxi, les flics, peu habitués à des homicides, l’arrêtent et le déclarent coupable. Nos policiers ont fait en sorte que les faits collent avec leur théorie capillotractée.

Jeff est coupable épicétou. Et pour mieux enfoncer le clou, on va même inventer des témoins. On est loin du fait qu’on est présumé innocent jusqu’à ce que notre culpabilité soit prouvée.

Ils peuvent toujours s’époumoner à dire qu’un individu est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas vraiment comme ça que fonctionne l’esprit humain, je me trompe ?

Tu n’es pas innocent jusqu’à ce qu’il soit prouvé que tu es coupable, ça marche dans l’autre sens. Il faut prouver que tu es innocent. S’il y a un doute sur ton innocence, qu’est ce que les jurés ont à gagner en te laissant libre ? Ce n’est pas un problème pour eux si tu passes le reste de ta vie en prison pour quelque chose que tu n’as pas fait. Quand ils retournent à leur poste dans un bureau quelconque, il leur suffit d’être à peu près sûrs d’avoir éloigné un mauvais sujet.

Que voilà un roman qui frappe là où ça fait le plus mal, le tout avec une plume cynique et aiguisée qui se transforme en coup de projecteur sur la pourriture du système judiciaire tout entier, que ce soit les avocats, les juges, les magistrats…

Quand il s’agit de toucher de l’argent, nous avons tous de grands avocats. La crème de la crème de la profession se dévoue pour nous aider à encaisser les indemnités que l’on verse aux victimes d’erreurs judiciaires. Mais si nous avions rencontré ces grands avocats un peu plus tôt, il n’y aurait pas eu d’erreur judiciaire.

On aimerait hurler à l’injustice avec notre Jeff mais on ne peut qu’y assister, impuissant devant tant d’imbécilité, d’amateurisme ou de volonté de dire qu’on a trouvé le coupable et que si c’est pas lui, tant pis, la populace à son coupable, elle dormira en paix.

Ils n’ont jamais vraiment cherché à arrêter le véritable coupable… ils voulaient quelqu’un susceptible de l’être et qui n’avait ni les ressources ni la famille pour faire des histoires. Quelqu’un pour empêcher les médias, les parents de la victime et les résidents de Westboro de leur reprocher de ne pas avoir fait leur travail. Ç’aurait été super d’arrêter le vrai coupable, mais ça n’était pas une nécessité. Quand une fillette de douze ans est enlevée à sa riche famille, vous ne pouvez pas ne pas exhiber quelqu’un.

Et puis, une fois le processus enclenché, difficile de dire ensuite qu’on a arrêté un innocent, alors, on s’enfonce de plus en plus dans l’absurdité.

Une fois terminé, on a envie de chérir cette liberté que nous avons, de savourer notre café et de nous délecter de notre bête tartine parce que si nous étions victime d’une telle erreur commise sciemment, nous perdrions le goût du pain, les prisons n’étant pas réputée pour leurs menus.

Comment apprécier de pouvoir vivre sa vie quand on n’a jamais connu que la liberté ?

Une lecture prenante, lourde, donnant l’impression que la lumière ne va jamais se rallumer. Et dire qu’il ne reste même plus l’espoir quand noir c’est noir.

Ce ne sont pas l’ennui, l’injustice et l’absence de raison d’être qui tuent. C’est l’espoir. L’espoir est un poison. L’espoir vous brûlera de l’intérieur. L’espoir est un verre de soude caustique.

Parce que même si un jour on reconnaît que vous étiez bien innocent, tout compte fait, le mal est fait, on ne le répare jamais et vous, après avoir vécu en prison, en sortant, vous ne serez jamais plus le même.

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Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), Le « Challenge US » chez Noctembule.

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Meurtres à Willow Pond : Ned Crabb

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Titre : Meurtres à Willow Pond

Auteur : Ned Crabb
Édition : Gallmeister (2016)

Résumé :
Sur les rives d’un petit lac du Maine, Alicia et Six Godwin coulent une existence paisible, entre la librairie qu’ils ont créée et leur passion commune pour la pêche. Jusqu’au jour où ils décident de passer le week-end dans le luxueux lodge que leur richissime cousine, Iphigene Seldon, dirige d’une main de fer.

Âgée de 77 ans et dotée d’un caractère bien trempé, la vieille femme a justement convoqué ce même week-end ses nombreux héritiers pour leur annoncer qu’elle modifie son testament. Au lodge, l’atmosphère devient électrique. Et tandis qu’un orage d’une extrême violence se prépare, tous les membres de la famille se laissent envahir par des envies de meurtre.

WillowCritique : 
Imaginez un instant qu’Agatha Christie soit une férue de pêche à la ligne et qu’un jour, ayant éclusé quelques verres de bourbon, elle ait décidé de nous créer des personnages colorés, d’ajouter du sexe et de transposer tout ça pour des meurtres à l’Anglaise dans les terres de Stephen King : le Maine !

— Alors, si je comprends bien, tous les ingrédients sont réunis pour que ça tourne au vinaigre.

— Oh, bon sang, répondit Six à Gene, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie. Les gens envoient encore des menaces de mort, de nos jours ?

Il y a ici comme une atmosphère de « Dix Petits Nègres » (coupé du monde durant quelques heures) avec des cadavres qu’on pourrait ramasser à la pelle ou au filet de pêche, le tout mélangé avec « Mort sur le Nil » devenu « Morts sur le lac » et un soupçon du « Crime de l’Orient Express » pour le fait que bien du monde souhaiterait voir Iphegene Seldon avaler son acte de naissance de travers.

Attention, ami lecteur, si tu n’as jamais lu du Ned Crabb, ça pourrait te perturber au départ, bien que ce roman-ci soit moins olé-olé que « La bouffe est chouette à Fatchakulla », mais malgré tout, on retrouve la patte ou la plume de l’auteur dans ses personnages assez hauts en couleurs et ses finals assez déroutants.

Connaissant l’animal, je n’ai pas été perturbée le moins du monde car je savais que je devais m’attendre à des trucs un peu fous et je peux comprendre que certains aient été déstabilisé par le final à la James Bond dans ses meilleurs jours, par le trop plein d’enquêteurs avec le couple Godwin engagé et par l’identité de…

— Et merde. Sherlock Holmes.
Caleb pouffa.
— À part la pipe, y a pas grande ressemblance.

L’auteur prendra son temps pour planter le décor de la luxueuse lodge où les amateurs de pêche aux portefeuilles sans rivets se donnent rendez-vous pour pêcher pour l’amour du sport.

Durant les 432 pages, on suit les péripéties de tout nos personnages principaux, on boit beaucoup, on baise aussi et on en profite pour mieux découvrir la tenancière de l’affaire, Iphigene Seldon, sorte de Tatie Danielle et surnommée par ses neveux « Le Duce », ce qui vous situe bien le côté tyrannique de la vieille bique que tout le monde aimerait voir morte.

— C’est Merrill et moi que le Duce détestait. Kipper, elle l’a-do-rait. Son Kiperounet, elle l’a-do-rait. Lui et sa petite fée Clochette en cuisine.

La voir morte ? Ils la détestent tant que ça ? Oh que oui ! Elle règne sur eux tel un tyran, ils touchent de gros salaires mais sont prisonniers chez eux et, bien que ça ne change pas la face du monde si la vieille allait voir six pieds sous terre, pour eux tous, la vie en serait changé merveilleusement bien et tous chanteraient « Libérés, délivrés ».

— Eh bien, moi, j’ai essayé plein de fois de me représenter ce que ça ferait de prendre un flingue pour la descendre… la descendre… au moment où elle me cassait les couilles. (Il eut à nouveau un sourire tordu pour Tom.) Lieutenant, on m’a souvent castré, mais ça repousse toujours.

Pas eu le temps de m’endormir, l’auteur manie l’humour au travers de ses dialogues et de ses personnages qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne sont pas figé dans leur identité, c’est à dire qu’il évoluent et que les salauds pourraient bien être pas si salauds que ça…

Et que si la plupart des membres qui compose la famille Seldon (au sens large) a envie de voir la vioque mourir, ou de la tuer, ce n’est pour autant qu’ils danseront la mazurka lorsque ça arrivera.

Merrill avait cordialement détesté sa tante, elle avait souhaité sa mort, avait prié pour que Gene meure. Mais à présent, oh Seigneur, à présent, elle voyait avec effroi le grand abyme séparant l’envie de tuer et le meurtre réel, un abyme sans pont qui permette de revenir en arrière […].

Un roman qui tire vers le nature writing, le roman policier, le thriller sur la fin, et une ambiance que n’aurait pas renié la Grande Dame du Polar, les références au sexe et à la pratique de la bête à deux dos en moins pour elle (shocking !).

Cela n’empêcha pas le câlin de la cuisine de susciter chez cet Orphée dégingandé une réaction physiologique qui poussa son Eurydice à glousser et à baisser les yeux pour admirer cette ardeur soudaine.
— Doux Jésus, s’exclama-t-elle, n’as-tu pas été rassasié dans notre lit de stupre ? — La bête sort du bois.
— Ça m’en a tout l’air.
— Reviens-t’en dans notre antre, douce amie.

Des personnages bien typés, hauts en couleurs, qui peuvent révéler des surprises, bonnes comme mauvaises,  une plume qui manie l’humour et qui sait si bien nous décrire un lac paisible, une tempête ou des scènes de pêches même si on ne pratique pas à tel point qu’on aurait envie d’y être (mais sans les meurtres !).

Si on ne peut pas s’installer sur le ponton le soir avec ses nichons à l’air, à quoi bon être au bord d’un lac ?

Et la tension qui monte, qui monte… Comme la libido de tous nos protagonistes !

Rien qu’à s’imaginer se pavanant dans le casino, habillée comme Eva Green dans Casino Royale avec Daniel Craig, un vague désir commença à l’échauffer.

— Ça vous chauffe les tripes.
— C’est ça qu’on appelle un café au corps généreux ? demanda Alicia.
— Je pensais que “au corps généreux” signifiait “gros seins et hanches larges”. […]
— Enfin, concernant cette histoire de… femme aux formes généreuses. Si cela indique une ardeur naissante de ta part, et crois-moi je ne suis absolument pas hostile à un peu d’ardeur, pourrais-tu s’il te plaît te retenir jusqu’à cet après-midi ? J’ai envie d’aller à la pêche d’abord.

Pour moi, un excellent moment de lecture avec de l’humour et des rebondissements, le tout dans un cadre merveilleux.

Qui a dit que la pêche était un sport calme ??

— Un gentleman ne boit jamais de bon whisky au goulot.

— Il y a autre chose.
— Ouais ?
— Renee expose entièrement aux regards la féminité de son buste.
— Caleb, ta façon de t’exprimer m’étonne parfois.

Étoile 4

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Fin du mystèèèèère : Chronique d’une autopsie littéraire annoncée… [Présentation]

Bonjour tout le monde ! Le suspense est terminé, vous allez savoir enfin ce que je vous préparait depuis un certain temps dans l’ombre.

Je voulais faire autre chose dans mon blog, sans savoir trop quoi. L’idée d’interviewer des personnes en rapport avec le milieu du crime (du côté des flics) m’a titillé mais alors, j’aurais eu l’impression de copier Yvan et ses interview d’auteurs.

Un collaborateur pour écrire dans mon blog ? Oui, mais Collectif le fait déjà et Anne-Ju aussi, ça allait faire plagiat partout.

Alors pourquoi ne pas mixer les idées des copinautes et interviewer un futur collaborateur de mon blog ?

Comme si je passais au mélangeur les idées d’Yvan, de Collectif et d’Anne-Ju !

*Roulements de tambour*

Aujourd’hui donc, j’ouvre les pages de mon blog à un nouveau collaborateur.

Il va venir se présenter et nous allons discuter autour d’une tasse de café virtuelle du boulot qu’il va réaliser une ou deux fois par mois dans mes pages.

Alors, ce monsieur est médecin dans la vraie vie… Pas d’emballement, mesdames ! Il est conventionné, ne vous auscultera pas intimement, ne vous fourrera pas un thermomètre où je pense et pas question de se faire tripoter ici, il n’est pas là pour ça.

Son prénom ? Jacques (prénom d’emprunt)… Mais allez savoir pourquoi, on va lui donner du « Jack ».

Mon nouveau collaborateur prendra le nom de plume de « Jack The Reader » étant donné qu’il n’égorgera pas mais écrira des chroniques de livres d’une manière différente de la mienne.

J’oubliais aussi de vous dire… C’est la médecine légale qu’il pratique mon nouveau collaborateur…

Aaaah, ça vous refroidit, hein ? Ben pas moi, ça m’excite !

Vous comprenez donc l’utilisation des logos « Patience » avec des scalpels et le beau Dexter ! Légiste lui aussi.

Pour le rapport avec Sherlock, je pense que les plus malins d’entre vous et ceux qui me connaissent le mieux, auront capté : Sherlock, c’est mon violon d’Ingres et Jack The Ripper, Dexter, le sang, les scalpels, c’étaient les indices qui représentaient mon futur collabo ! (on se calme les ancêtres, c’est un bon collabo – oups la boulettte).

— Bonjour Jack The Reader ! Bienvenue sur mon blog… j’espère que de l’autre côté de l’écran vous êtes bien installé. Nous utiliserons le vouvoiement pour donner un caractère plus formel à mon premier interview. Nous ne sommes pas en MP cette fois-ci.
— Bonjour chère Belette ou Cannibal Lecteur… Entre nous, c’est mon premier interview « officiel » aussi. Même si nous avons devisé énormément via emails !

— En effet, on a causé beaucoup ! Pour le nom, Belette Cannibal, ça me va bien. Irene [Adler] pour les intimes…
— (rires) Malheureusement, je n’ai rien d’un Sherlock Holmes et encore moins d’un Docteur Watson puisque je ne guéris personne. Mes clients sont tous morts lorsqu’ils arrivent sur ma table.

— Bravo, il a potassé mon sujet de prédilection et il pratique un certain humour noir !
— Bien évidemment que j’ai révisé les sujets de prédilections de celle qui va me permettre de publier quelques chroniques chez elle ! Je savais quand même où je mettais les pieds en venant ici. Nous avons assez discutés littérature en coulisse.

— Je suis tout de même fière que vous m’ayez contacté et encore plus contente de vous recevoir ici, sur mon modeste blog. Votre métier me fascine, parce que c’est tout de même grâce à vos analyses et vos « découpages » que vous permettez à la police d’attraper des coupables !
— En partie ! Ne négligeons pas le travail réalisé par tous les intervenants… De plus, gardez bien à l’esprit qu’un légiste n’agit pas toujours pour le compte d’une autorité judiciaire, je suis plus souvent à la morgue de l’hôpital que sur une scène de crime.

Mais en principe, vous ne m’avez pas invité pour parler de mon métier… mais de littérature, non ? Bien que j’ai compris que les découpages vous intéressaient au plus au point, madame le blogueuse qui essaie de retenir par cœur les rapport des légistes de 1888.

— Votre métier me fascine… Et je serais plus tentée de parler boulot avec vous que lecture, sauf si c’est celle d’un cadavre.
Pourtant, le métier n’a rien de folichon quand on y pense bien. Une odeur de mort qui vous suit partout, l’impression de devenir insensible parce qu’on y est obligé, surtout devant la mort d’enfants, que ce soit dû à la maladie ou à un accident, ou un assassinat et des dîners de famille où on vous donne toujours le couteau pour découper le rôti ou la dinde sous prétexte que vous aimez ça, la découpe !

Sans compter que pour devenir médecin légiste, j’ai passé un certain nombre d’années sur les bancs de l’école de médecine, plus mes années de stage, ce qui me fait presque 11 ans avant d’exercer en tant que professionnel ! Bon, la paie n’est pas mal, je l’avoue, mais on ne la vole pas.

— Merci d’avoir éclairé un peu mes lecteurs et lectrices… Revenons à notre Jack The Ripper : vous m’avez glissé, discrètement, qu’il ne vous laissait pas indifférent vous non plus…
— Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Il ne me fascine pas, mais oui, je me pose des questions aussi, surtout depuis que j’en ai parlé avec vous et que j’ai lu votre travail sur ce criminel.

Entendons-nous bien, assassiner des femmes dans la rue, même obscure, alors qu’il risquait d’être surpris à tout moment, découper des organes bien cachés et le faire « professionnellement », ça me laisse toujours pantois. Surtout le fait qu’il ne fut jamais attrapé qui me rend curieux, mais sans plus.

La preuve, je n’ai jamais cherché à en savoir plus, du moins, pas au point de devenir Ripperologue ou acharné. J’ai lu votre travail sur Jack en parcourant votre blog, mais ne comptez pas sûr moi pour vous parler de ces crimes ou discuter des rapports d’autopsie.

Mais si vous permettez, revenons à la littérature, parce que j’ai besoin de sortir du cadre de mon travail, de parler d’autre chose et parce que je sens que nous allons nous égarer dans les rapports d’autopsie de l’apoque ! Et je sais pas expérience que vous vous égarez très vite.

— Tout à fait, nous en reparlerons via emails si j’arrive à vous tirez les vers hors du nez (tant pis pour les autres). Bien, causons littérature comme vous dites. Gros lecteur mais pas bloggueur ? Comment avez-vous échouez sur mon blog ?
— Pas « gros lecteur » mais lecteur à mes heures dans un but de détente afin de me vider l’esprit après des autopsies plus dures que d’autres.

Évidemment, pas le temps d’être blogueur à temps plein, d’où la proposition (décente, je commence à connaître l’esprit tordu de la Belette) de vous envoyer l’une ou l’autre chronique sur mes lectures qui seront, en principe, des nouveautés.

Quant au comment du pourquoi je suis ici, c’est simple ; je me promenais sur le Net à la recherche des critiques de certains livres, j’ai lu quelques de vos critiques sur Babelio, suivi le lien sous la critique, tombé sur votre blog, découvert ses chroniques, puis curieux de nature, je voulais savoir ce que vous disiez dans votre partie sur Jack et de fil en aiguille, j’ai parcouru votre blog et j’en suis venu à avoir envie de vous parler via MP.

Via les MP de Babelio je vous ai contacté, et on a continué via emails et puisque je voulais me lancer dans l’art de chronique mais sans la contrainte d’un blog, l’idée est venue d’elle-même.

— Niveau lectures, pas de chroniques d’oldies avec vous ? Ou de vieux romans noirs endormis sous la poussière ?
— Non, hélas. J’aimerais bien, comme je te l’ai déjà dit mais je lis en moyenne 4 ou 5 livres sur le mois, je ne pourrais donc pas lire les nouveautés du rayon thrillers et découvrir en plus la littérature que tu nommes oldies. Je dois faire un choix, drastique, mais c’est ainsi.

— Tout compte fait, tu as raison, passons au « tu » le « vous » fait trop sérieux (je laisse ainsi sans corriger). Niveau littérature, tu lis depuis longtemps ou tu es un lecteur sur le tard ?
— Je vais expliquer ça plus en détails pour tes lecteurs : j’ai toujours lu, mais jamais énormément, du moins, pas des romans, niveau cours et livres d’anatomie, là, j’en ai lu des masses. Idem pour les syllabus de cours de médecine.

Tes Sherlock Holmes, tes Hercule Poirot et toute la clique, j’en ai lu un ou deux, il y un certain temps mais je n’ai pas continué parce que cela ne m’intéressait pas du tout. Ces enquêteurs me semblaient un trop peu réalistes et je sens en écrivant cela qu’elle va me tuer.

— Non, chacun son truc… Mais oui, je vais t’arracher les yeux !
— Tu connaissais mon point de vue… (rires) Je reste un inconditionnel des thrillers, des romans policiers ou des romans tout court, mais pas dans l’ancienneté, je lis des auteurs vivants et contemporains.

Ce qui fait que je ne marcherai pas sur tes plates-bandes niveau chroniques, même si, pour ma première fiche que tu posteras, ce sera un roman que tu viens de lire aussi. Mais ensuite, je penses que nos chroniques divergeront dans leurs titres.

— Tant mieux, il fallait du sang neuf sur ce blog… Oups. Tes Chroniques que nous appellerons…
— Chronique d’une autopsie littéraire annoncée… en référence au roman de Gabriel Garcia Marquez « Chronique d’une mort annoncée » et en rapport avec mon véritable métier de médecin légiste puisque la Belette m’a proposé de « disséquer » mes romans lus comme si c’était un corps et d’en rédiger des rapports d’autopsie. C’est le deal et elle est forte en négociations.

Ce qui explique donc les Dexter utilisés par la Belette (elle a tout dirigé d’une main de maître), bien que je n’ai rien d’un assassin et que la série soit bourrée de fautes comme toutes les séries policières…

— On coupe toute cette diatribe sur les séries pleines de fautes au montage !! Stelphique va nous tuer si on critique Dexter et ma sœur te flinguera si tu casse du sucre sur CSI Las Vegas.
— Mais je te l’ai déjà dit que je n’aimais pas les séries policières à la télé ! Même si je lis des incohérences dans les romans policiers, cela passe mieux. Allez quoi, des test ADN en deux minutes chrono et à la pelle en plus…

Bref, avant qu’elle ne me censure au montage du texte final, je vous dis donc à bientôt pour ma première chronique dans le blog de la Belette Cannibal et j’espère que vous serez indulgent avec ma prose qui est assez banale, je l’avoue. Voilà pourquoi elle a émis le souhait que je le fasse à la manière d’un rapport d’autopsie bien que j’ai un peu rechigné.

Quant à elle, pour le premier roman lu en LC avec votre serviteur, elle va diligenter une enquête dessus comme si elle était un Private detective. Un médecin et un détective, décidément, elle a le Sherlock Holmes dans la peau !

Mais juste pour le premier livre lu, après, chacun lira de son côté.

Ceci est un test grandeur nature et j’espère que vous prendrez plaisir à lire mes petites chroniques des nouveautés que je lirai.

Jack The Reader, futur chroniqueur chez Cannibal Lecteur, qui la remercie au passage pour les bannières réalisées.

PS : Vous  le retrouverez à partir du mois d’août pour des chroniques fort différentes des miennes.

Jack the Reader 4Chronique autopsie annoncée

Jeu concours chez Collectif Polar : La 500ème !

Collectif Polar a organisé un jeu-concours pour son bientôt 500ème article. Dans le but de mieux nous connaître, elle a concocté ces petites questions qui concernent nos livres, nos lectures, nous, mais rien d’indiscret, rassurez-vous !

Il y a des choses à gagner, mais moi je participe juste pour le fun, pour célébrer avec elle ce futur 500ème article, pour lui faire plaisir, pour partager avec vous, pour m’amuser.

Pour les règles, cliquez sur son pseudo en tête de paragraphe et vous saurez tout tout tout !

1) Peux-tu te présentez aux lecteurs de ce blog ?

— Bonjour les z’amis… Internée depuis de nombreuse années dans un service de haute sécurité d’un HP que je ne nommerai pas… Oh, pardon, Collectif Polar me fait des grands signes pour me dire que je ne dois pas vous dire toute la vérité…

Allez, je recommence ! Je suis avant tout une grande amatrice de romans policiers devant l’éternel et je ne suis pas encore rassasiée de lectures.

Mon premier roman policier étant « Le chien des Baskerville » de Conan Doyle, on peut dire que Sherlock Holmes m’a happé dans son univers où je suis toujours. C’est ce qu’on appelle une grande et belle histoire d’amour, chabadabada ♫

Le roman policier est majoritaire dans mes biblios, qu’il soit à énigme, historique, ésotérique (même si j’ai arrêté de ce côté-là, ça commençait à devenir lassant), thriller ou roman noir, mon dernier dada en date.

Je ne dédaigne pas de temps en temps une petite incursion dans l’univers de la Fantasy et dernièrement, je me suis même penchée un peu sur la SF (non, ce n’est pas du Sans Fil, bande de moules incultes!).

J’apprécie aussi fortement les romans Western de chez Actes Sud ou les nature writing de chez Gallmeister.

Mes lectures ne doivent pas enrichir ma culture, ce n’est pas mon critère principal ! Bon, si en plus de me fournir un cadavre, un crime gore, une histoire amusante, un contexte social… le livre me cultive, c’est tout bon, mais ce n’est vraiment pas mon critère de premier choix.

Ah oui, en plus d’aimer lire, j’aime aussi les blagues, les bons jeux de mots et la plume de l’ironie quand elle a trempé dans l’encrier du sarcasme (genre docteur House)…

2) Quel est ton rapport aux livres et à la lecture ?

Un rapport que les psys qualifieraient de maladif, grave, irrécupérable, insoignable, addictif et que les banquiers qualifieraient d’excellents pour leurs comptes puisque c’est en circulant que l’argent fait des petits !

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3) Quand lis-tu ? As-tu des petits rituels de lecture ?

Non, pas vraiment de rituels. Je lis au matin, en mangeant parce que oui, si je n’ai pas de rituels, j’ai des mauvaises manières dont celle de lire en mangeant !

Anybref ! Je lis au matin, dans le métro en allant au boulot, au boulot aussi (le patron ne sais pas qui je suis, mhouhahaha), en dînant, au retour dans le métro, en soupant, dans le divan, dans mon bureau à la maison, à côté du PC et avant d’aller au dodo (si je ne regarde pas une série).

4) Es-tu plutôt papier ou plutôt liseuse ?

Aux chiottes, vaut mieux être papier, non ?? Je suis les deux, pourtant, jamais je n’aurais pensé et cru que je deviendrais accro à ma liseuse ou même que je lirais un jour sur liseuse puisque pour moi, la liseuse ne passerait pas par moi !

Tester une liseuse c’était l’adopter et cela fera bientôt deux ans que je vis de fols moments de joie et d’intensité avec ma Kobinou.

Je fais donc les deux, papier ET liseuse et si le livre est trop gros, je passe direct à la liseuse.

À Bruxelles, dans le patois local, on dirait que je suis half and half (moitié moitié).

Gandalf vous ne passerz pas

5) A quel point es-tu attaché(e) à tes bouquins ?

Viscéral ! Pour ça aussi je devrais me faire soigner grave parce que j’y suis attachée à un point tel que je ne me débarrasse que des doublons ou des romans que je n’ai vraiment pas aimé, ou de ceux que j’ai aimé à un moment mais que je n’ai plus envie de voir prendre de la place sur les étagères (Lieutenant Eve Dallas, par exemple).

Tellement attachée que les livres que j’ai lu en numérique et que j’ai adoré, et bien, je les recherche ensuite en livres papiers pour les exposer sur mes étagères…

Et puis, je les prête pas !!!

 6) Peux-tu me présenter ta bibliothèque ? Comment est-elle classée … ? Une petite photo serait la bienvenue !

Le classement de ma biblio… Tout un programme et tu as de la chance, j’ai remis de l’ordre ces derniers jours, enfin, tout est relatif, hein !

Vous n’aurez pas de photos de l’armoire vitrée, mais là j’y ai rangé des belles éditions, de fantasy ou polars, tout des livres que j’ai lu et qui possèdent une belle tranche.

Dans ma biblio du bureau, mes bédés sont classées dans les étagères du fond, j’ai réussi à faire toute une étagère des romans édités chez Rivages/Noir (Payot et Rivages), 4 étagères sont consacrées à ma collection holmésienne (2 photos) et en principe, dans cette biblio, tous les romans sont « à lire » sauf l’étage des Perry Mason et ceux consacrés à ma collection des apocryphes holmésiens ou écrits canoniques.

Dans la chambre, j’ai réussi à classer les romans par éditeur ou par personnages principaux (les Thomas Pitt, Frère Cadfael,…), en essayant de les groupir selon leur couleur de tranche, pour plus d’harmonie.

Étagères Chambre Bragelonne 10-18 blancs

Éditions Bragelonne, 10-18 Blancs et Milady

Là aussi j’ai quelques biblios : une grande et trois petites, plus des étagères aux murs.

En travaillant dur et en foutant un bordel monstre, j’ai réussi à faire un étagère Rivages/Noir, une de chez Points, une autre consacrée aux Presse Pocket, Folio Policier, Bragelonne, 10-18 tranches noires et les blanches séparées…

Et sur les nouvelles étagères faites par Chouchou, j’ai même plus d’une planche consacrée aux romans en belles éditions que j’ai kiffé grave !

Étagère Chambre Romans lus adorés

Ceux que j’ai kiffés !

Le classement est en perpétuelle évolution puisqu’à chaque nouvel achat, faut lui trouver une place.

7) Quels sont tes romans et/ou tes auteurs préférés ?

Difficile à dire, il y a Conan Doyle et Sherlock Holmes, mais aussi tous les grands auteurs de romans noirs américains et pas que des États-Unis puisque j’essaie de découvrir aussi des auteurs Sud-Américains ou Africains dans la mesure du possible.

Stephen King y a une place de choix, bien entendu, mais les énumérer tous serait long et dur !

8) As-tu une anecdote autour d’une lecture qui t’a troublé(e), gêné(e), ébranlé(e) ?

Certaines lectures forts éprouvantes ont failli terminer leur course dans le freezer (voir la scène extraite  de la série Friends avec Joey qui avait tenté de lire Shining et qui avait eu peur et l’avait mis dans le freezer) tant elles m’avaient fichu la trouille au point de me traumatiser ou de me filer des cauchemars.

C’était « Mon ami Frédéric » et j’étais jeune, et aussi des livres consacrés aux camps de concentration et aux médecins qui aimaient pratiquer certaines choses sur les prisonniers.

Pas de souvenirs d’avoir été troublée, ou alors il y a longtemps et c’était de la littérature érotique… Gênée ou (é)branlée ? Pas de souvenirs non plus…

8) Et le polar dans tout ça ?

À toutes les sauces, dans toutes les positions, tout le temps, non stop, j’arrête jamais quoi et je grimpe toujours au mur lorsqu’on me dit : « Tu ne lirais pas autre chose que des polars ? Genre des livres plus instructifs ? ».

Putain de bordel de dieu, que j’ai envie d’exploser ! Comme s’ils avaient raté deux guerres et qu’ils pensaient que le roman policier est encore un roman de gare à 6 sous.

10) Quelle question voudriez-vous me poser ?

Le code de ta carte bancaire ? Non ? Bon, attends alors…

Ah ! Est-ce que le fait de travailler dans son « loisir » n’est pas dangereux ?? N’as-tu pas peur de te dégoutter des livres en bossant dedans ?

Je m’explique : moi, si je devais travailler dans un milieu que j’aime (les livres ou les chevaux) et bien, j’aurais peur de ne plus les voir ensuite comme un « plaisir » mais plutôt comme du travail ! Et donc, en ouvrant un roman, j’aurais l’impression de travailler à la maison ou lorsque je monterais mon cheval, je n’aurais plus ce plaisir après avoir passé ma journée à expliquer à  des gosses comment monter à cheval.