Martine a fist fucké Oui-Oui [1 an de chroniques tordues = Chez Anne-Ju]

Anne-Ju organisait des concours tordus et j’ai participé, par sympathie, à son dernier concours où elle nous demandait de faire une critique d’un livre imaginaire avec un résumé vachement tordu.

J’ai poussé le vice jusqu’à faire une couverture cochonne parce que je suis aussi tordue que notre Anne-Ju !

Martine a fist fucké oui-oui

Résumé : Libérée, délivrée de chez Les motordus d’Anne-Ju au prix d’une soirée mojitos

A 47 ans, Martine est devenue une femme aigrie. Après avoir été à la plage, à la campagne, au PMU, au sex shop, au camp de naturistes, elle ne sait plus quoi faire de sa vie. Il faut dire que la vie ne l’a pas épargné. Elle se remet difficilement de son divorce avec le petit Prince qui a préféré partir avec son pote le renard et apprendre le dessin. Elle se retrouve donc , seule, avec ses enfants, Tom-Tom et Nana, qui passent leur temps à manger des chouquettes et à lui en faire voir de toutes les couleurs. Dans ses malheurs, elle a quitté sa ferme car Heidi a mis fin à son bail du jour au lendemain.

Mais grâce aux offices HLM, elle a trouvé un pavillon, pas de première jeunesse, dans un quartier résidentiel, les 3000. Elle commençait à se remettre sur pied et à trouver ses repères mais tout ceci était sans compter sur son nouveau voisin : Oui-Oui. Quand, elle l’a vu se balader dans sa voiture débile en chantant des chansons qui restent dans la tête toute la journée, elle a tout de suite su qu’elle ne le supporterait pas. Il faut dire qu’elle a le temps de l’observer car elle a un emploi à domicile : gratteuse de bancos pour manchots.

Sauf qu’un jour, la coupe est pleine. Elle n’a plus supporter son air jovial, gentil et serviable. Tout s’est passé un 25 juin 2016. Leur vie va basculer à jamais. « Libérée, délivrée » est devenue la sonnerie de portable de Martine.

Critique : C’est avec joie mêlée de crainte que je me suis jetée sur le dernier Martine sortit car j’avais peur que l’auteur, à force d’en écrire, n’arrive plus à se renouveler.

Mes craintes n’étaient pas justifiées, heureusement, et, une fois de plus, il a démontré avec brio – avec qui ? – que Martine était une héroïne pas comme les autres, surtout en injection à 7%.

Son Petit Prince lui ayant fait le coup du crayon – il s’est taillé, le bougre – notre héroïne (pure et blanche, non coupée) s’est retrouvée fort dépourvue (quand la cité HLM fut venue), avec son drôle de voisin, Oui-Oui (qui n’est pas le frère de la poupée qui fait « Non, non, non »).

De suite, l’auteur a su instaurer des tensions tendues entre Martine et le nain de jardin au grelot qui bouge dans tous les sens (toute ressemblance avec un autre nain de jardin serait purement fortuite parce que lui, c’est juste les épaules qui bougent).

On sent bien que la tension monte, monte, monte,… que les sangs s’échauffent et que ces deux là n’ont rien en commun, si ce n’est l’habitation HLM et tout le monde sait que Martine, le hash elle aime…

Distillant son suspense comme Heidi distillait son whisky frelaté (voir épisode précédent « Martine se fait enculer par Heidi qui boit du whisky»), l’auteur nous prend aux tripes lorsque Martine attrape Oui-Oui par le gland magique pour enfin lui faire arrêter sa stupide chanson en lui enfonçant l’index (qui monte lorsque les bourses baissent, c’est bien connu) dans sa prise jack personnelle…

Oh, pardon, toute à ma joie textuelle, je viens de spolier sans m’en rendre compte… Désolé, c’est sorti tout seul. Ça nous arrive à tous dans la joie et l’excitation, non ?

Oh my gode (sur batterie lithium)  ! C’est un magnifique fist-fucking que l’auteur nous décrit avec de grandes envolées livresques et poétiques, nous faisant bien ressentir toute l’allégresse ressentie par Martine qui était vénère de l’entendre chanter et ensuite par le Oui-Oui qui en a eu le grelot qui s’est tenu tout raide.

Quelle maîtrise de l’acte, quel suspense, quelles tensions dans cette scène qui fleurait bon le célèbre parfum de Guy Laproute « Fleur d’anus ». Martine en a même sniffé son index comme dans la pub Fingers…

Le livre a failli m’en tomber des mains tant je suis entrée en transe devant la plume égrillarde et la verge… la verve de cet auteur qui nous comble de jouissance à chacune de ses parutions avec Martine.

D’ailleurs, j’avoue que j’ai eu les larmes aux yeux et la bave aux lèvres (mais lesquelles ?) en entendant que Oui-Oui ne chantait plus puisqu’on lui avait oc-culté sa prise du son.

Un grand moment de littérature qui restera gravée en moi à tout jamais et que même le vilain Al Zheimer n’arrivera pas à me faire oublier tant cela était intense.

Un roman brut, un roman vrai, un roman écrit à l’encre de ses yeux, une série que j’aime à mourir, de la tension que l’on peut palper, sentir, tenir en main, et du suspense à gogo (danseur).

Vivement le prochain tome « Martine s’est trouvée une nouvelle pine ».