Fin du mystèèèèère : Chronique d’une autopsie littéraire annoncée… [Présentation]

Bonjour tout le monde ! Le suspense est terminé, vous allez savoir enfin ce que je vous préparait depuis un certain temps dans l’ombre.

Je voulais faire autre chose dans mon blog, sans savoir trop quoi. L’idée d’interviewer des personnes en rapport avec le milieu du crime (du côté des flics) m’a titillé mais alors, j’aurais eu l’impression de copier Yvan et ses interview d’auteurs.

Un collaborateur pour écrire dans mon blog ? Oui, mais Collectif le fait déjà et Anne-Ju aussi, ça allait faire plagiat partout.

Alors pourquoi ne pas mixer les idées des copinautes et interviewer un futur collaborateur de mon blog ?

Comme si je passais au mélangeur les idées d’Yvan, de Collectif et d’Anne-Ju !

*Roulements de tambour*

Aujourd’hui donc, j’ouvre les pages de mon blog à un nouveau collaborateur.

Il va venir se présenter et nous allons discuter autour d’une tasse de café virtuelle du boulot qu’il va réaliser une ou deux fois par mois dans mes pages.

Alors, ce monsieur est médecin dans la vraie vie… Pas d’emballement, mesdames ! Il est conventionné, ne vous auscultera pas intimement, ne vous fourrera pas un thermomètre où je pense et pas question de se faire tripoter ici, il n’est pas là pour ça.

Son prénom ? Jacques (prénom d’emprunt)… Mais allez savoir pourquoi, on va lui donner du « Jack ».

Mon nouveau collaborateur prendra le nom de plume de « Jack The Reader » étant donné qu’il n’égorgera pas mais écrira des chroniques de livres d’une manière différente de la mienne.

J’oubliais aussi de vous dire… C’est la médecine légale qu’il pratique mon nouveau collaborateur…

Aaaah, ça vous refroidit, hein ? Ben pas moi, ça m’excite !

Vous comprenez donc l’utilisation des logos « Patience » avec des scalpels et le beau Dexter ! Légiste lui aussi.

Pour le rapport avec Sherlock, je pense que les plus malins d’entre vous et ceux qui me connaissent le mieux, auront capté : Sherlock, c’est mon violon d’Ingres et Jack The Ripper, Dexter, le sang, les scalpels, c’étaient les indices qui représentaient mon futur collabo ! (on se calme les ancêtres, c’est un bon collabo – oups la boulettte).

— Bonjour Jack The Reader ! Bienvenue sur mon blog… j’espère que de l’autre côté de l’écran vous êtes bien installé. Nous utiliserons le vouvoiement pour donner un caractère plus formel à mon premier interview. Nous ne sommes pas en MP cette fois-ci.
— Bonjour chère Belette ou Cannibal Lecteur… Entre nous, c’est mon premier interview « officiel » aussi. Même si nous avons devisé énormément via emails !

— En effet, on a causé beaucoup ! Pour le nom, Belette Cannibal, ça me va bien. Irene [Adler] pour les intimes…
— (rires) Malheureusement, je n’ai rien d’un Sherlock Holmes et encore moins d’un Docteur Watson puisque je ne guéris personne. Mes clients sont tous morts lorsqu’ils arrivent sur ma table.

— Bravo, il a potassé mon sujet de prédilection et il pratique un certain humour noir !
— Bien évidemment que j’ai révisé les sujets de prédilections de celle qui va me permettre de publier quelques chroniques chez elle ! Je savais quand même où je mettais les pieds en venant ici. Nous avons assez discutés littérature en coulisse.

— Je suis tout de même fière que vous m’ayez contacté et encore plus contente de vous recevoir ici, sur mon modeste blog. Votre métier me fascine, parce que c’est tout de même grâce à vos analyses et vos « découpages » que vous permettez à la police d’attraper des coupables !
— En partie ! Ne négligeons pas le travail réalisé par tous les intervenants… De plus, gardez bien à l’esprit qu’un légiste n’agit pas toujours pour le compte d’une autorité judiciaire, je suis plus souvent à la morgue de l’hôpital que sur une scène de crime.

Mais en principe, vous ne m’avez pas invité pour parler de mon métier… mais de littérature, non ? Bien que j’ai compris que les découpages vous intéressaient au plus au point, madame le blogueuse qui essaie de retenir par cœur les rapport des légistes de 1888.

— Votre métier me fascine… Et je serais plus tentée de parler boulot avec vous que lecture, sauf si c’est celle d’un cadavre.
Pourtant, le métier n’a rien de folichon quand on y pense bien. Une odeur de mort qui vous suit partout, l’impression de devenir insensible parce qu’on y est obligé, surtout devant la mort d’enfants, que ce soit dû à la maladie ou à un accident, ou un assassinat et des dîners de famille où on vous donne toujours le couteau pour découper le rôti ou la dinde sous prétexte que vous aimez ça, la découpe !

Sans compter que pour devenir médecin légiste, j’ai passé un certain nombre d’années sur les bancs de l’école de médecine, plus mes années de stage, ce qui me fait presque 11 ans avant d’exercer en tant que professionnel ! Bon, la paie n’est pas mal, je l’avoue, mais on ne la vole pas.

— Merci d’avoir éclairé un peu mes lecteurs et lectrices… Revenons à notre Jack The Ripper : vous m’avez glissé, discrètement, qu’il ne vous laissait pas indifférent vous non plus…
— Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Il ne me fascine pas, mais oui, je me pose des questions aussi, surtout depuis que j’en ai parlé avec vous et que j’ai lu votre travail sur ce criminel.

Entendons-nous bien, assassiner des femmes dans la rue, même obscure, alors qu’il risquait d’être surpris à tout moment, découper des organes bien cachés et le faire « professionnellement », ça me laisse toujours pantois. Surtout le fait qu’il ne fut jamais attrapé qui me rend curieux, mais sans plus.

La preuve, je n’ai jamais cherché à en savoir plus, du moins, pas au point de devenir Ripperologue ou acharné. J’ai lu votre travail sur Jack en parcourant votre blog, mais ne comptez pas sûr moi pour vous parler de ces crimes ou discuter des rapports d’autopsie.

Mais si vous permettez, revenons à la littérature, parce que j’ai besoin de sortir du cadre de mon travail, de parler d’autre chose et parce que je sens que nous allons nous égarer dans les rapports d’autopsie de l’apoque ! Et je sais pas expérience que vous vous égarez très vite.

— Tout à fait, nous en reparlerons via emails si j’arrive à vous tirez les vers hors du nez (tant pis pour les autres). Bien, causons littérature comme vous dites. Gros lecteur mais pas bloggueur ? Comment avez-vous échouez sur mon blog ?
— Pas « gros lecteur » mais lecteur à mes heures dans un but de détente afin de me vider l’esprit après des autopsies plus dures que d’autres.

Évidemment, pas le temps d’être blogueur à temps plein, d’où la proposition (décente, je commence à connaître l’esprit tordu de la Belette) de vous envoyer l’une ou l’autre chronique sur mes lectures qui seront, en principe, des nouveautés.

Quant au comment du pourquoi je suis ici, c’est simple ; je me promenais sur le Net à la recherche des critiques de certains livres, j’ai lu quelques de vos critiques sur Babelio, suivi le lien sous la critique, tombé sur votre blog, découvert ses chroniques, puis curieux de nature, je voulais savoir ce que vous disiez dans votre partie sur Jack et de fil en aiguille, j’ai parcouru votre blog et j’en suis venu à avoir envie de vous parler via MP.

Via les MP de Babelio je vous ai contacté, et on a continué via emails et puisque je voulais me lancer dans l’art de chronique mais sans la contrainte d’un blog, l’idée est venue d’elle-même.

— Niveau lectures, pas de chroniques d’oldies avec vous ? Ou de vieux romans noirs endormis sous la poussière ?
— Non, hélas. J’aimerais bien, comme je te l’ai déjà dit mais je lis en moyenne 4 ou 5 livres sur le mois, je ne pourrais donc pas lire les nouveautés du rayon thrillers et découvrir en plus la littérature que tu nommes oldies. Je dois faire un choix, drastique, mais c’est ainsi.

— Tout compte fait, tu as raison, passons au « tu » le « vous » fait trop sérieux (je laisse ainsi sans corriger). Niveau littérature, tu lis depuis longtemps ou tu es un lecteur sur le tard ?
— Je vais expliquer ça plus en détails pour tes lecteurs : j’ai toujours lu, mais jamais énormément, du moins, pas des romans, niveau cours et livres d’anatomie, là, j’en ai lu des masses. Idem pour les syllabus de cours de médecine.

Tes Sherlock Holmes, tes Hercule Poirot et toute la clique, j’en ai lu un ou deux, il y un certain temps mais je n’ai pas continué parce que cela ne m’intéressait pas du tout. Ces enquêteurs me semblaient un trop peu réalistes et je sens en écrivant cela qu’elle va me tuer.

— Non, chacun son truc… Mais oui, je vais t’arracher les yeux !
— Tu connaissais mon point de vue… (rires) Je reste un inconditionnel des thrillers, des romans policiers ou des romans tout court, mais pas dans l’ancienneté, je lis des auteurs vivants et contemporains.

Ce qui fait que je ne marcherai pas sur tes plates-bandes niveau chroniques, même si, pour ma première fiche que tu posteras, ce sera un roman que tu viens de lire aussi. Mais ensuite, je penses que nos chroniques divergeront dans leurs titres.

— Tant mieux, il fallait du sang neuf sur ce blog… Oups. Tes Chroniques que nous appellerons…
— Chronique d’une autopsie littéraire annoncée… en référence au roman de Gabriel Garcia Marquez « Chronique d’une mort annoncée » et en rapport avec mon véritable métier de médecin légiste puisque la Belette m’a proposé de « disséquer » mes romans lus comme si c’était un corps et d’en rédiger des rapports d’autopsie. C’est le deal et elle est forte en négociations.

Ce qui explique donc les Dexter utilisés par la Belette (elle a tout dirigé d’une main de maître), bien que je n’ai rien d’un assassin et que la série soit bourrée de fautes comme toutes les séries policières…

— On coupe toute cette diatribe sur les séries pleines de fautes au montage !! Stelphique va nous tuer si on critique Dexter et ma sœur te flinguera si tu casse du sucre sur CSI Las Vegas.
— Mais je te l’ai déjà dit que je n’aimais pas les séries policières à la télé ! Même si je lis des incohérences dans les romans policiers, cela passe mieux. Allez quoi, des test ADN en deux minutes chrono et à la pelle en plus…

Bref, avant qu’elle ne me censure au montage du texte final, je vous dis donc à bientôt pour ma première chronique dans le blog de la Belette Cannibal et j’espère que vous serez indulgent avec ma prose qui est assez banale, je l’avoue. Voilà pourquoi elle a émis le souhait que je le fasse à la manière d’un rapport d’autopsie bien que j’ai un peu rechigné.

Quant à elle, pour le premier roman lu en LC avec votre serviteur, elle va diligenter une enquête dessus comme si elle était un Private detective. Un médecin et un détective, décidément, elle a le Sherlock Holmes dans la peau !

Mais juste pour le premier livre lu, après, chacun lira de son côté.

Ceci est un test grandeur nature et j’espère que vous prendrez plaisir à lire mes petites chroniques des nouveautés que je lirai.

Jack The Reader, futur chroniqueur chez Cannibal Lecteur, qui la remercie au passage pour les bannières réalisées.

PS : Vous  le retrouverez à partir du mois d’août pour des chroniques fort différentes des miennes.

Jack the Reader 4Chronique autopsie annoncée