
Ripper Street est une série télévisée britannique créée par Richard Warlow dont les deux premières saisons ont été diffusées du 30 décembre 2012 au 16 décembre 2013 sur BBC One.
Elle décrit le Londres des années 1889 dans le quartier de Whitechapel au temps de Jack l’Éventreur.
Dans un premier temps, le 4 décembre 2013, BBC annule la série après la 2e saison.
Interviewé le 7 janvier 2014 par la BBC, Matthew Macfadyen déclare que la série pourrait faire son retour.
Et, en effet, le 26 février 2014, Amazon Prime acquiert les droits de la série et produira une troisième saison, diffusée depuis le 14 novembre 2014 par le service.
Maintenant, nous en sommes à la 4ème saison !
Troisième saison (2014)
- Whitechapel Terminus
- The Beating of Her Wings
- Ashes and Diamonds
- Your Father, My Friend
- Heavy Boots
- The Incontrovertible Truth
- Live Free, Live True
- The Peace of Edmund Reid

L’annulation de Ripper Street m’avait foutu en rogne. Comment, on me supprime MA série qui se déroule à Whitechapel juste après les crimes de 1888 ??
Mais l’annonce de son retour m’avait réjoui, tout en me faisant craindre que « retour » ne rime avec « foirage ».
Hé, ce ne serait pas la première ni la dernière fois qu’une série qui, après avoir arrêté, annonce recommencer et nous naufrage totalement le scénario, faisant même couler les bons moments.
Ouf, il n’en fut rien ! Ils ont changé un peu la série, sans doute pour lui donner un nouveau souffle et repartir correctement, tout en s’offrant le luxe de changer quelques idées ici et là. Et les changements furent bons.
Cette Saison 3, on la doit grâce à un partenariat entre Amazon et BBC afin de coproduire une nouvelle saison de 8 épisodes et je leur dis « MERCI » car j’adore cette série, les acteurs, ses atmosphères…

La saison démarre quatre ans après la fin de la saison 2. Il y a donc eu des changements…
Le premier épisode de la saison était assez étrange, je dois dire. Bennet Drake a quitté la Division H pour redémarrer une nouvelle vie à Manchester. Il a gravi les échelons et est devenu Inspecteur. Sur l’ordre de l’Inspecteur-Chef Abberline, il est de retour à Whitechapel où les choses ont bien changé.
Pour un coup de poing, c’était un uppercut, un départ ainsi !
Mais la série devait trouver une façon de se renouveler, loin du spectre de Jack afin de nous proposer quelque chose d’intelligent.
Bien que, entre nous, j’aurais aimé qu’ils exploitent plus, dans la saison 1, les crimes de Whitechapel…
Finalement ce n’est pas du tout l’enquête de 1888 qu’ils nous proposeront dans la saison 1, mais plus ou moins les conséquences que cette histoire a eu sur le quartier, ses habitants, leurs rapports avec les flics.

Anybref ! Je ne me plains pas, je trouve que la série a continué dans le bon sens pour nous offrir tout ce que l’on peut attendre de sa part.
Mon Inspecteur Reid chéri passe sa vie dans son bureau à amasser des infos sur les criminels avant de les classer dans ses archives… Il a changé, lui aussi…
Le Capitaine Jackson, le légiste et ancien de la Pinkerton, n’officie plus à la Division H non plus… Argh, mon beau capitaine ! Le voilà qui officie désormais en ville dans un cabinet privé.

Autre coup de tonnerre, Jackson et Susan ne vivent plus ensemble et Susan a repris les affaires de Duggan et gère l’Obsidian Estates.
Susan a aussi changé de profession mais se retrouve mêlée à une affaire sordide qui formera l’arc de la saison.
Quant à Rose, elle est devenue une véritable artiste et s’apprête à épouser un notable.
Ouf, ça déstabilise…
Tout a changé, on nage dans le brouillard puisque les cartes ont été redistribuées et je vous avoue que si le premier épisode était une claque, une surprise, il fut aussi éprouvant.
Les épisodes sont rythmés, nous en apprennent plus sur la vie du quartier, de la police, des personnages que nous suivons depuis quelques temps, déjà.
Nous avons des rebondissements, mais sans que cela ne devienne nauséeux. Non, ici, tout a bien été dosé. Pas de rebondissements juste pour dire qu’ils ont rebondit.
Pas de manichéisme non plus, dans la série. Les femmes ne sont pas des pauvres créatures sans défenses, mais possèdent des griffes et savent s’en servir, nom de Dieu !
Les hommes, quant à eux, ils sont fidèles à eux-mêmes sans sombrer dans la caricature facile du mec qui est maître chez lui. Non, le tout est bien travaillé. Juste.
Comme toujours, on abordera différents thèmes propre à cette époque (et qui nous sont contemporains aussi) tel le travail des femmes, le mariage, la liberté sexuelle, l’avortement, la contraception, le droit à l’enseignement, la politique,…
Tous sont toujours abordés avec élégance et finesse, jamais en éléphant dans un magasin de porcelaine.
Et les habits des dames sont magnifiques, même si je n’aurais pas aimé les porter en raison du temps qu’il devait falloir pour les enfiler ou les retirer… oups !
Quant au final, il aurait pu clore la série si jamais les contrats n’étaient pas renouvelés pour une saison 4. Prudents, les gars ! On ne sait jamais, si jamais on n’avait pas reconduit la série pour une saison 4, elle se terminait sans fin ouverte.
Finalement, cette nouvelle saison parvient à nous raconter quelque chose de différent, le tout fonctionnant en grande partie sur l’alchimie qu’il y a entre les membres du casting et au fait qu’ils aient mis les femmes en avant durant plusieurs épisodes, sans que cela sombre dans le porte nawak.
Whitechapel… ce fameux quartier londonien où des crimes atroces furent commis et où les gens vivaient dans une misère noire.
Misère des quartiers bien retranscrites dans les épisodes, les dédales tortueux des ruelles sombres, les indigents, les marchés où s’entasse toute la population en quête de meilleur.
Oui, ma critique de la saison 3 est bonne car ils ont fait évoluer les personnages, les ont travaillés, tout comme les scénarios ont été travaillés afin de nous proposer la même atmosphère, la même âme, mais en changeant tout de même de direction afin de ne pas nous proposer encore et toujours les mêmes choses, les mêmes trames.
Ces 8 épisodes qu’on nous a produit, c’était du petit-lait, un délice, et j’ai hâte de suivre avec la saison 4.
L’attente fut un peu longue, tant j’avais envie de voir la suite qu’ils allaient donner suite au final de la saison 3.
Le casting et les scénaristes sont suffisamment bons pour nous raconter encore tout un tas d’histoires différentes, à la fois policières, politiques, mais également romantiques car après tout, que serait cette série policière sans ses femmes ?
Tout cela laisse présager du bon pour la suite.



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