Titre : Lucky Luke – Tome 32 – La Diligence
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Morris
Édition : Dargaud (1968) / Lucky Comics (2000)
Résumé :
La série Lucky Luke s’intéresse dans ce tome aux folles équipées des diligences de la Wells Fargo, conviant or et passagers à travers les dangers de l’Ouest : bandits, indiens, désert… La Wells Fargo passe toujours !
Critique :
Attention, si ce tome porte le numéro 1, ce n’est pas pour autant la première aventure de Lucky Luke et de son fidèle destrier, Jolly Jumper !
Son numéro de tête de liste est dû au fait que Morris venait de passer à l’ennemi, autrement dit, de quitter les éditions Dupuis, leur carcan moraliste et le fait que Charles Dupuis publiait les aventures du cow-boy solitaire en format broché (format souple – tandis que les autres auteurs étaient en format cartonné), pour passer chez Dargaud et enfin se voir publier en format cartonné.
Humiliation ultime, coup de couteau dans le dos supplémentaire pour les éditions Dupuis car n’ayant pas signé de contrat pour les deux derniers Lucky Luke prépubliés dans l’hebdo Spirou, voilà que « La diligence » et « Le Pied-tendre » paraissent directement en album (cartonnés) chez Dargaud !
En ce temps là, mon père étant plutôt Spirou et donc, éditions Dupuis, les aventures de Lucky Luke publiées chez Dargaud ne se sont jamais invitées dans notre biblio… Ce n’est que bien plus tard que je me suis intéressée à la collection publiée chez l’ennemi d’en face ! MDR
Il est à noter que j’ai lu l’album publié chez Dargaud, une édition d’origine, et pas une réédition de chez Lucky Comics, ce qui fait que sur ma couverture, Lucky Luke a une clope entre ses lèvres (et pas un horrible brin d’herbe) et qu’il fume dans l’album.
Putain (pardon), voilà une excellente aventure de notre poor lonesome cow-boy ! Des histoires de qualité scénaristique comme on aurait aimé en trouver dans les albums suivants, un album dans la veine des meilleurs publiés chez Dupuis.
La Wells Fargo passe partout, et ce ne sont pas des bandits qui vont empêcher, ses diligences de passer, alors, on en charge une d’un gros chargement d’or, on lui met sur le siège le meilleur conducteur, Hank Bully, ainsi que le meilleur accompagnateur, Lucky Luke !
Les passagers de la diligence sont un véritable panel de ce que l’on pourrait trouver dans le far-west de l’époque : un joueur de cartes professionnels, un petit employé de bureau, sa mégère de femme, un prêcheur, un photographe et un vieux chercheur d’or.
Cet album est bourré de gags à répétition comme je les aime, notamment avec le menu que les relais de la Wells Fargo servent matin, midi et soir aux passagers et basé systématiquement sur des patates et du lard, ce qui donne lieu à des paris entre les passagers et certaines combines.
La diligence, tirée par 4 chevaux dont Hank connait tous les noms (oups, pas toujours), roulant assez vite, heurte régulièrement de grosses pierres et ces chocs perturbe l’ordre des cartes dans les jeux de poker et fait échouer les tentatives de triches.
Running gag aussi avec le joueur de cartes professionnel qui se retrouve toujours à chaque départ de l’étape, recouvert de plumes et de goudron. Enfin, de goudron et de plumes, faut les mettre dans le bon ordre !
Bien des péripéties et des attaques vont émailler cette traversée avec une diligence transportant de l’or dans ses malles, les personnages vont évoluer, certains se révéler, on aura de nouveau arrivant, de belles amitiés, et puis, suspense, d’autres peuvent être des traitres, et là, ce sera à vous de découvrir qui !
Et pour ceux ou celles qui seront attentives aux décors et aux traits de certains personnages, ils découvriront un certain Alfred Hitchcock ! Sans oublier une référence historiquement vraie au bandit Black Bart qui signait ses méfaits d’un poème de son cru.
Bref, un super album avec un excellent scénario, des personnages attachants, amusants, des running gags qui ne sombrent jamais dans le lourdingue, du suspense et des péripéties qui vous feront oublier votre mojito à côté de vous !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018), le Challenge « Polar Historique » de Sharon et le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le « Mois Américain – Septembre 2017 » chez Titine.
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Yeahhh, retour aux basiques, j’adore !! 🙂
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Ouh le n°1, quel vieux souvenir ! 🙂
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Ping : Le mois américain 2017 : billet récapitulatif | Plaisirs à cultiver
oh oui celui-la je m’en souviens…les cartes qui volent a chaque pierre rencontree…c’est tres bon…et chouette que tu as l’album original didonc….avec la clope…va valloir plus tard…;)
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Oui, c’est un running gag, avec les cartes et les menus qui me fait rire, il avait du corps et de l’esprit, cet album ! Normal, encore publié dans Spirou mais publié chez Dargaud ensuite : la claque pour Charles Dupuis !
J’aimais bien sa clope, moi….
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bin oui on en revient a ce politiquement correct…lol…en tout cas vive les blagues lucky luke…lol
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Les gosses de maintenant sont plus influençable que nous ne l’étions et ils fumeraient rien qu’en voyant Lucky Luke fumer ! 😛
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des fois, je me dis qu’on est des survivors…car vraiment ce n’est pas possible d’avoir vecu…on a juste survecu a l’impossible….;)
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Oui, on est des survivors !! Des winneuses aussi !
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effectivement, je prefere le terme de winneuse…on a gagne a la selection naturelle…lol
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Sur des millions, nous avons gagné la course !
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hahahah oui depuis le debut…du debut…du debut…..lol…
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Et ce fut un sacré périple ! Dans un reportage, ils avaient mis à taille humaine le parcours d’un spermatozoïde et je te jure qu’on est des winneuse de chez winneuse !!
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et lala je pense a tous ceux ou toutes celles qui ont gagne…et tu te demandes comment…bref…..lol
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Je m’en souviens de celui-ci !
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Tu avais fait le voyage aussi !
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🙂
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Ne serais-tu pas en trait de lire tous les Lucky Luke de ta bibliothèque? 🙂
Est-ce que tu n’aimerais pas tous les Lucky Luke fait par Morris?
Je voulais le réserver à la médiathèque mais elle n’a qu’une vingtaine de Lucky Luke. La dernière fois j’avais trouvé le vrai n°1 mais il manquait les 10 premières pages et n’ont pas racheté la bd. Va falloir que j’aille dans une autre médiathèque 😦
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J’ai déjà lu tous les Lucky Luke de Dupuis, au moins 46 fois chacun, et je profite souvent du mois américain pour en chroniquer quelques uns après les avoir relu, mais là, j’avais acheté en août des Lucky Luke de chez Dargaud, pour les découvrir, et continuer ma collection qui ne comportait qu’un album, la diligence !
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Tu es une grande fan. J’ai trop envie de lire aussi tous les Lucky Luke.
Je vais finir la série Jérôme K Jérôme Bloche. Je n’en suis pour l’instant au tome 4. L’année prochaine j’entamerais les Lucky Luke. C’est toujours plaisant à les lire.
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Oui, je suis une grande fan de mon cow-boy préféré, il fait du bien au moral, ce cow-boy solitaire là.
Moi je vais essayer de me faire les Jérome K Jérôme !
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Oh chouette, on va croiser nos lectures ainsi 🙂
Ton papa ne les a pas dans sa bibliothèque?
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Mon père n’est pas autant fan de LL que moi…. je ne pense pas qu’il en a dans sa biblio.
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peut-être qu’il a une bib secrète avec des murs remplis de bd 🙂
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Demain matin, je fouille !!!
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