Sherlock Holmes et les ombres du passé : Thierry Niogret

Titre : Sherlock Holmes et les ombres du passé

Auteur : Thierry Niogret
Édition : Le Patient Résidant (03/10/2016)

Résumé :
Le docteur Watson avait-il tout dit? Non, si l’on en croit ces nouvelles révélations exhumées aujourd’hui, qui présentent des affaires totalement inédites.

Des cadavres qui disparaissent de la morgue pour être remplacés par des squelettes, un cambrioleur qui marche au plafond, un trésor disparu et convoité par des héritiers sans scrupules, un fantôme qui arpente un cimetière, la nuit, dans un village des Cornouailles, autant d’affaires nouvelles résolues par Sherlock Holmes qui devra élucider également l’énigme des pendus de la Tour de Londres.

Mais quand Holmes et Watson seront confrontés au deuxième chien des Baskerville, l’insolite atteindra son comble…

Critique :
Sherlock Holmes continue d’avoir une vie grâce à tous ces auteurs prolifiques qui ne cessent d’enrichir les écrits apocryphes.

Certains sont meilleurs que d’autres et ce recueil de nouvelles, même s’il ne déchire pas grave sa race, fait partie des bons recueils de nouvelles holmésiennes.

Alors que dans les nouvelles holmésiennes du canon, j’étais comme Watson, incapable de comprendre ce qu’il se tramait sous mes yeux, ici, j’ai eu facile de comprendre en additionnant les faits et en relevant les indices.

De deux choses l’une : ou je suis devenue soudainement intelligente et l’égale du maître, ou Conan Doyle était plus tortueux dans ses énigmes que Thierry Niogret. Cela n’enlève rien au plaisir de lecture que de comprendre avant, que du contraire, ça fait même chaud au cœur.

Le format des nouvelles est ce qui va le mieux aux enquêtes de Sherlock Holmes : on lui présente le mystère, les faits et il les résout assez vite. Ce format ne frustre jamais le lecteur avec Holmes.

J’ai apprécié qu’il y ait un côté fantastique dans les aventures mais que ce dernier se révèle être une supercherie, comme pour Le Chien des Baskerville : tout s’explique simplement et de la meilleure manière qui soit.

Dans ces nouvelles, on retrouve des anciens clients de Holmes, croisés dans le canon holmésien, et qui revienne vers lui pour d’autres affaires, tout aussi mystérieuse. Une bonne idée que d’utiliser des personnages connus et déjà croisé, on a l’impression de retrouver des vieux amis.

Par contre, le quatrième de couverture est un peu mensonger ou racoleur avec la mention « Holmes et Watson seront confrontés au deuxième chien des Baskerville » !

Bien que l’enquête se déroule à Baskerville Hall, le chien dont on parle n’est pas celui que vous pourriez penser et c’est Watson qui, lisant la réponse de Holmes, se demandera pourquoi il a inscrit « Chien » alors que personne n’a vu le bout de sa queue, ni même mis son pied dans une de ses crottes diaboliques et méphitiques sur les pelouses. Là, on vend le bazar et ça fait pchiittt, même si l’enquête est bien réalisée.

Ce recueil de nouvelles holmésiennes ne révolutionnera pas le monde du polar, aucune enquête ne déchirera sa race ou ne laissera pantois son lecteur.

Par contre, elles sont plaisantes à lire, agréables, bien réalisées. Le duo Holmes/Watson est quasi conforme aux originaux, les ambiances sont victoriennes, sentent le fantastique sans que cet élément n’entre en ligne de compte pour la résolution.

Le tout est assez dynamique et enlevé, ce qui fait qu’on avale tout, sans faire de pause, avec un véritable plaisir littéraire, râlant à la fin parce qu’il n’y en a plus.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°292], Le Challenge A Year in England pour les 10 ans du Mois anglais [Lecture N°45] et Le Mois anglais (Juin 2021 – Season 10) chez Lou, Cryssilda et Titine.

15 réflexions au sujet de « Sherlock Holmes et les ombres du passé : Thierry Niogret »

  1. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Juin 2021 [Mois Anglais – Saison 10] | The Cannibal Lecteur

  2. Ping : The English Month is finish… I’ll be back !! : Bilan Mois Anglais Juin 2021 | The Cannibal Lecteur

  3. Ping : Billet récapitulatif – Le mois anglais 2021 | Plaisirs à cultiver

  4. Et la Chienne des Baskerville? Tu l’as déjà vue? 1,70 de bourrelets montés sur échasses à talons aiguille, bas résilles noirs, minijupe en cuir rouge petit haut froufroutant noir laissant son nombril piercé d’un vraaaai diamant et une tignasse de fausse blonde limite peroxydée en pétard et maquillage étalé à la truelle, rouge à lèvres rouge vif et laissant des effluves de « Passion De Traînée » de chez Chamelle derrière elle??? C’est la nouvelle Laidy Aïda qui a réussi à mettre le grappin sur Sir Baskerville et à se faire épouser en lui racontant que son bidon 100% rillettes et scones était le polichinelle qu’il lui avait cloqué dans le tiroir un soir où il sortait du pub trop bourré pour se souvenir de l’avoir inséminée! Le con! Il a la vue si basse qu’il m’a crue quand je lui disais que j’avais 29 ans!!! Et ouais! Fortiche la mémère! Quand on ne peut pas s’envoyer Harry directement pour entrer chez les Royals on vise plus bas pour commencer son ascension vers les sommets!!!! On s’en prend à un Baskerville et on essaie de se trouver en Duc dans ses relations avant de viser encooore plus haut!

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    • Oh, purée, j’ai imaginé la rombière et je riais lorsqu’elle prenait forme dans mon imaginaire, au fur et à mesure de tes descriptions 😆

      Bonjour la surprise lors du démoulage du bidou rillettes/scones 😉 Assassine-le avant en le tuant avec des supers petits plats bien gras, super sucré et plein de sel !! Ou assassine-le à coup de plats préparés…

      Sinon, les cochons ça fonctionne bien pour se débarrasser des corps ou alors les poules… tu auras à bouffer à Noël… :p

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      • Tandis que ce personnage blasphématoire sortait des abysses insondables et cyclopéennes de mon imagination aussi malsaine que délirante je commençais à tracer les grandes lignes d’un scénario qui pourrait bien très vite devenir un billet à la gloire de Laidy Aïda, maitresse es aime NSFW… Je dis ça… mais je ne dis rien…

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              • Avec ce que j’ai commencé à écrire, il est assez hasardeux de croire que je m’attirerai la sympathie des juges!!! Ou de la SSHF! La Chienne de Baskerville! C’est un titre de film porno qu’on a même pas osé dans les années 70′ ! Et pourtant??? C’est tellement tentant quand on y pense… C’est dire si c’est risqué de s’attaquer de la sorte au Canon! C’est aussi risqué que les Versets Sataniques (sa mère!) ou que la Dernière Tentation du Christ!!! C’est presque une bible satanique blasphématoire!!! Je finirai sur un bûcher et tandis que les héritiers de Conan Doyle me prendront ma maison et vendront mes enfants en pièces détachées sur le marché des organes d’occasion, Thierry Saint Joannis allumera volontiers le bûcher sur lequel ses fidèles sbires m’auront solidement attachée après m’avoir passée à la questionnette!!! Ma seule chance d’en réchapper sera de garder les 30 litres d’eau qu’on m’aura fait boire pour me faire avouer (quoi? je vous le demande, tout est dans le texte que j’ai tapé!) pour les expulser via ma vessie quand le feu commencera à prendre!

                Je ne suis pas assez douée pour faire du Cartland ou du Emmanuelle Arsant, ni même pour faire un scénario pour Jacquie et Michel (je n’ai jamais été assez souple ni assez dégueue au point de mettre dans ma bouche quelque chose qui sortirait d’un autre de mes orifices! ou pire d’un orifice d’une autre! )… De fait je traîne dans l’écriture de ce « chef d’oeuvre » qui promet déjà de défrayer la chronique… Pardon de faire le buzz comme on dit aujourd’hui! 😀

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                • Je manque de souplesse aussi, je comprends maintenant pourquoi les plus de 40 ans se plaignaient tous et toutes de leurs condition physique déglinguée !

                  La chienne des Baskerville, j’aime ça, c’est vrai, pourquoi est-ce que le chien devait-il un mâle et non une femelle ?? Sexisme !!! 😆 Mon dieu, la cancel culture va s’attaquer au brave toutou et en faire une brave toutoute à sa mémère…

                  Sorry, mais quand ça sort d’un orifice, ça ne se met pas en bouche avant d’avoir été désinfecté au gel hydroalcoolique !!! Comme le disait l’autre « du gel, du gel, du gel » !!! 😆

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