Titre : Des cavaliers dans la nuit
Auteur : Ernest Haycox
Édition : Librairie Des Champs Élysées – Le Masque Western N°0113 (1974)
Édition Originale : A Rider of the High Mesa (1956)
Résumé :
Soudain, un frisson lui parcourut l’échine. Il ralentit l’allure tout en empoignant la crosse de son colt. Sa monture fit un écart. Presque au même instant une détonation ébranla l’atmosphère. Un éclair troua la nuit. Dans un roule-ment de sabots, le troupeau fonça droit dans les ténèbres, au milieu de beuglements exaspérés par la panique. Des cris retentirent de toutes parts.
Le ravin s’emplit de cavaliers, comme par enchantement. Le cheval s’arrêta net, agité de soubresauts. Un gars monté sur un pommelé frôla la jambe de Lin avec son éperon. Immobile sur sa selle, s’efforçant de comprendre la situation, Lin entendit quelqu’un brailler un ordre. Cette voix ! Il ne la connaissait que trop.
Aussitôt, une douzaine de torches s’enflammèrent dans un ensemble parfait ; une odeur de papier brûlé et de pétrole lui piqua les narines.
Fait comme un rat !…
Un roman plein de charme.
Critique :
J’apprécie de temps en temps un bon roman western, pas de ceux écrit en masse et destiné aux gares de seconde zone, non, un bon roman, avec de la profondeur dans ses personnages, dans son scénario et tous les codes habituels du western.
Je ne dirai pas que ce roman avait de la profondeur, mais il était plaisant et digne de faire passer quelques heures tranquilles dans une soirée venteuse.
Ici, pas de doute, on sait de suite dans quelle catégorie tel ou tel personnage jouera, sans surprise, même si Lin Ballou est un peu mystérieux dès le départ.
Des voleurs de vaches insaisissables et un Lin mystérieux qui arpente le plateau à la recherche d’un filon d’or et qui éveille les soupçons : et si c’était lui le voleur de vaches ?
Un western de bonne facture, avec un langage argotique et des injures censurées par des pointillés, des personnages qui ne laisseront que peu de surprises, une magouille vieille comme le monde et dans laquelle tout le monde marche, des fusillades, des cavalcades, un soupçon d’amûr et une enquête à mener, voilà les ingrédients qui composent ce court roman qui, bien qu’étant d’un grand auteur comme Ernest Haycox n’a pas la puissance d’un « Des clairons dans l’après-midi ».
Mais ça se lit facilement, les mots glissent tout seuls dans votre esprit et il ne vous reste plus qu’à écouter Ennio Morricone tout en vous imaginant chevaucher au couchant, chantant « I’m poor lonesome cow-boy ».
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le « Mois Américain – Septembre 2017 » chez Titine.
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Je sens qu’on va bouffer du western ce mois ci… 😉
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Tiens qui revoilà ! Tu te fais trop rare ces derniers temps ! 😀
Oui, tu vas bouffer western, mais pas que… quoique…. si, tu vas bouffer de la poussière, du cheval, des flingues et sortez la musique d’Enio Morricone !
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C’est pour la bonne cause ma rareté ☺
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Alors si c’est pour la bonne cause… et puisque tu es rare, tu es devenue chère aussi ?? 😀
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Évidemment ! ! 😂
Quoique. .. à mon âge il arrive que je fasse des soldes. .. mdr
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Les soldes n’ont pas été inventées pour les chiens ! 😉 faut en profiter
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On peut en faire toute l’année en France maintenant 😉😉
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Tu sais que les westerns et moi…
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Des cow-boys sentant la transpiration et le cheval, le vieux cuir, la graisse de fusil…
Reviens Lydia, reviens !!! 😆
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Suis déjà loin… 😆
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Tu galopes vite, dis donc !
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Très vite !
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tiens je pense n’avoir jamais lu de Western….en roman….pourquoi pas un jour ?
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Ben oui, pourquoi pas ? J’en avais assez bien, je les ai toujours, mais ils sont dans des caisses, j’en ai lu une partie, mais à la fin, ils se ressemblaient tous et l’écriture n’était pas leur point fort, tu sentais que c’était écrit à la louche !
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oui la trame doit etre toujours identique..le cow-boy avec ses vaches qui sauvent la femme….bref…mais une fois….
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Non, le cow-boy qui sauve les vaches ! mdr
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et oui la vache est plus importante que la femme….pfuffff….
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Elle donne du lait et vaut des sous ! 😛
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la femme peut donner du lait…mais des ennuies en plus…lol
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Moins que la vache ! Même si, comme pour tous les mammifères, faut tirer un veau de la vache avant d’avoir du lait.
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et oui d’ou le debut des plats a base de veaux….et oui…cela ne se mange pas les bebes…sauf les communistes…mais cela reste une autre histoire…lol
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