Titre : Les damnées de Whitechapel
Auteur : Peter Watson
Édition: Paulo Raman (2011)
Résumé :
Londres, début de l’automne 1888. Depuis l’heureux dénouement de l’affaire du Signe des Quatre, le docteur Watson vit sur un nuage. Mary Morstan lui ayant promis sa main, il a décidé de réendosser sa blouse blanche et de ressortir sa vieille trousse médicale afin que son couple puisse vivre de ses honoraires.
Aussi envisage-t-il de quitter Baker Street pour aller s’installer dans un quartier agréable de la grande ville et y fonder une famille.
Sherlock Holmes est quant à lui en proie avec son plus terrible ennemi : le désœuvrement. Depuis quelques temps déjà, il se morfond nuit et jour, tristement allongé sur son canapé.
Les meurtres simultanés de deux prostituées à Whitechapel ainsi qu’un vol commis à Pondicherry Lodge vont subitement le tirer de sa retraite et remettre en branle les rouages de la formidable machine à penser qu’il est.
A la suite de toute une série de rebondissements inattendus, les deux hommes vont devoir quitter la grande métropole afin de s’employer à ce que la Lumière triomphe des Ténèbres.
Critique :
Lorsque je pris connaissance du livre, je m’attendais à une enquête classique de Holmes face à l’Éventreur, les cinq meurtres, l’attente entre le quatrième et le cinquième… Bref, le coup classique, quoi.
Et bien là, j’en fus pour mes frais parce que ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Je fus surprise et agréablement surprise, même, par la tournure de l’histoire.
L’auteur, dans le but de ne pas mélanger l’histoire et la fiction, a changé quelque peu les noms des victimes ainsi que celle d’un apparenté royal. Cela lui a permis de prendre plus de liberté avec la véracité des faits de 1888 et de ne pas décevoir les « ripperologues » en attente d’un nom.
Bref, l’enquête ne s’occupera « pas vraiment » des crimes commis dans les ruelles sordides de Whitechapel, mais partira dans un autre sens, Holmes voulant laisser les policiers résoudre eux-mêmes les crimes sordides (vous comprendrez tout en lisant).
Malgré tout, l’ombre de l’assassin ne sera jamais loin, les pistes se recoupant souvent. On a beau partir d’un côté, au final, on retombe sur les traces de l’assassin.
Entre nous, le final m’a fait accélérer la cadence de lecture, voulant à tout prix connaître la fin. L’auteur m’a donné quelques sueurs froides et… Non, je ne dis rien de plus, cela dévoilerait ce que je ne peux dévoiler.
Le style d’écriture est agréable, ressemblant aux écrits victorien, sans langage moderne. Repéré une seule coquille dans l’absence d’un tiret cadratin. Rien de bien terrible.
Le seul point négatif du livre est un paragraphe un peu longuet où l’ajout d’un point final n’aurait pas été du luxe et m’aurait permis de reprendre mon souffle.
Un autre passage qui pourrait rebuter certain est la description du cérémonial d’ouverture d’une tenue de Loge maçonnique.
Moi, cela ne me dérange pas, mais je pense que cela pourrait en faire soupirer d’autres, les fils de la veuve étant assez cérémonieux, comme vous devez le savoir.
C’est ce que j’appellerai l’exercice périlleux du juste milieu, étant donné que si l’auteur abrège, on considéra qu’il ne maîtrisait pas son sujet (maçonnique) et s’il en fait trop… ben, on le taxera d’en faire trop.
Le Holmes du livre n’est pas caricatural, du moins, pas plus que l’original dont Watson nous contait les nombreux travers dans « Le rituel de Musgrave ».
Je l’ai trouvé fidèle à lui-même, tout en sachant que, bien entendu, les auteurs mettent un peu du leur dans le personnage.
Watson n’est pas un gros balourd, c’est un homme amoureux de Mary et qui va bientôt convoler en juste noce.
La relation entre les deux amis est à cent lieues du « gay-friendly » à la mode ces dernières années, Holmes sait être taquin ou caustique envers Watson et même assez sec avec Lestrade.
Un clin d’œil à la nouvelle « Les hommes dansants » avec un message codé et de nombreuses allusions au canon disséminées par-ci par là.
Petite anecdote : Elveden Hall dont on parle dans le livre existe bel et bien et fut réellement, dans le passé, la résidence du Maharaja Duleep Singh (le nom change dans le récit).
Pour la petite histoire, la chambre n° 12 que l’auteur fait occuper à Watson, à l’hôtel La Cloche, a réellement la réputation d’être hantée (aujourd’hui encore) par le fantôme d’un… curé !
Le livre m’a fait passer un très bon week-end avec Holmes et je remercie l’auteur pour cela. Son histoire était originale, à cent lieues des autres déjà lues, fidèle à la réalité tout en gardant ses distances avec elle. le plus dur fut de fermer le livre quand je l’ai eu terminé et de quitter mon détective préféré.
Je vous le disais, je l’ai dévoré, le livre.
Son unique point merdique est qu’il est difficilement trouvable, hormis sur un grand site de vente de livres en ligne (mais pas que des livres), il me semble…
Tu as dû te régaler !
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Oh que oui ! Et j’en avais discuté à l’époque avec son auteur.
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Ah bon ?
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Oui. Attention, pas des discussions endiablées, mais juste quelques phrases.
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C’est déjà ça !
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Ça fait toujours plaisir !
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oh une piece rare a decouvrir…c’est chouette ce « crossing-over » entre deux histoires mythiques….;)
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Chouette et bien fichu, parce que le sujet est casse-gueule…
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oh oui…surtout quand on touche a des mythes…belle reussite alors…
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Rhoooo je ne connais pas ce pastiche.
Et en plus tu me donne envie de le découvrir.
Bon c’est pas gagné pour l’avoir visiblement !
Mais merci quand même dame Belette pour cette belle découverte et ce beau billet !
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Non, c’est pas gagné pour l’avoir !
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Ben je vais faire marcher mes neurones !
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Elles marchent bien ?? Parce qu’à force de marcher, elles doivent être loin…
Comme le disait la blague :
– Moi, mon bébé, ça fait trois mois qu’il marche.
– Et bien ! Il doit être loin maintenant.
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hahaha, ben oui parfois elles sont parties loin et là je suis totalement vide !
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Faudra remettre la fiche dans le prise pour te recharger !
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hahaha, tu prévois tout toi !
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Ah tiens, ça fait plaisir de te voir encore surprise sur le thème de Sherlock Holmes!!!;)
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On arrive encore à me surprendre, rassure-toi !!
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Tu m’en vois rassurée!!!!^^
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Toi, tu me surprends souvent !!
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Ah bon??!!!! C’est gentil ça ❤
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Non, c’est véridique ! 😛
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❤ ❤ ❤
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😉
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Difficile à trouver ce livre ? Même pour une taupe confite au miel? 😨 Quel dommage! 😭 Tu m’avais mis l’eau à la bouche 🤤! Un Sherlock Holmes écrit par un vrai Watson c’est pourtant une super trouvaille! 😬
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Hélas, oui, pas de taupe confites au miel…. sinon, je pense que chez Amaz on devrait encore le trouver !
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😢 😢😭😭😭😪🤧☹️🙁😕
Pffff! Cépôjusteuuuu!!!!!
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Pleure, tu pisseras moins !
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😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭
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Là, c’est sûr, tu ne pisseras plus durant une semaine !!!
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T’as de l’a chance : y a pas d’emojis qui font pipi!!! 😂🤣😂
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Oh !! Même pas un manneken pis ??? Te reste l’émoji « merde » (pooh) qu’une imbécile disait avoir confondu avec un émoji « glace chocolat » !
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J’irai jamais manger chez une idiote qui confond une 💩 et une 🍦 !
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Ça a fait un gros scandale chez nous, cette espèce de miss belgique qui ajoute un émoji « caca » sur une photo où, en arrière plan derrière elle, il y avait un homme de couleur…. Elle avait dit qu’en Flandre, c’était un émoji « glace chocolat ».
Ce fut le « caca gate »….
http://www.lesoir.be/archive/recup/1417934/article/soirmag/actu-soirmag/2017-01-17/miss-belgique-se-defend-l-emoticone-jugee-raciste-est-une-glace-au-chocolat
http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/02/06/le-caca-gate-la-mauvaise-blague-de-miss-belgique_5075095_4497271.html
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