Titre : Les Bas-Fonds de Londres – Crimes et prostitution sous le règne de Victoria
Auteur : Kellow Chesney
Édition : Tallandier Texto (2007)
Édition Originale : The Victorian underworld (2007)
Traduction : René Brest
Résumé :
Sous la respectable surface de la société victorienne grouillait un monde obscur et turbulent : la jungle urbaine des bas-fonds, univers sans égouts, sans police, sans frein, sans école.
S’appuyant sur une impressionnante documentation, Kellow Chesney fait revivre le Londres du XIXe siècle, ou plutôt l’envers du décor, des ruelles ténébreuses de Whitechapel, où sévit Jack l’Eventreur, aux misérables trottoirs de l’East End, arpentés par Oliver Twist.
Prostituées et truands de tout poil se côtoient dans ce tableau passionnant d’une véritable antisociété, qui explore les techniques des pickpockets, les structures de la pègre, l’économie des paris et des combats d’animaux, les chasses incessantes et souvent infructueuses de la police.
Partagé entre l’horreur et l’humour – deux spécialités britanniques -, le lecteur y découvrira un chapitre haut en couleur de l’histoire du crime, de la violence et du stupre.
Critique :
Depuis le temps que je me jurais de le sortir de ma PAL pour le Mois Anglais… Et bien maintenant, c’est fait !
Lorsque vous ouvrirez ce livre, mettez bien de côté votre bourse et vos beaux mouchoirs, évitez les arnaqueurs, les bonimenteurs et autre graine de voyou.
Ici, point de beau monde, sauf ceux qui se sont fait détrousser. Non, dans ces pages, vous côtoierez des mendiants, des voleurs, des receleurs, la pègre dans son ensemble, des pickpocket, des détrousseurs, des prostituées, bref, du gibier de potence.
Gardez-vous bien de sombrer dans un hospice ou un orphelinat, ne traînez pas dans les ruelles sombres et pensez à vous munir d’oxygène car la ville de Londres est polluée au possible.
Si le soleil ne se couche jamais sur l’empire anglais, par contre, le soleil ne se lève pas sur tous ses sujets et certains resteront toute leur misérable vie dans la sombritude (puisqu’on l’a inventé, autant l’utiliser). La pauvreté qui règne dans ces taudis est de la pauvreté crasse et les enfants, sans instruction, sont utilisés très tôt pour des sales besognes.
L’Angleterre est peut-être un empire à son apogée, mais ses bas-fonds aussi le sont. Et quand bien même le vénérable Empire essaierait de cacher sa propre crasse sous les tapis, celle-ci est bien présente et tente de survivre vaille que vaille.
Divisé en plusieurs parties selon les métiers de ceux d’en bas qu’il explore et détaille, ce roman foisonnant de détails sur la vie à l’époque victorienne ne doit pas se lire d’une seule traite, mais par petits morceaux, afin de mieux le digérer, si c’est possible de digérer pareille lecture.
Agrémenté de petites anecdotes qui rendent la profusion de détails et d’explications plus facile à lire, ce roman d’enquête très poussé risque d’en rebuter plus d’un par son ton assez monotone, assez froid.
Pour ma part, je m’attendais à lire un passage sur les crimes de 1888 mais que dalle, pas une ligne ! Pourtant, ils sont importants et ils ont mis à jour ce que bien des braves gens ne voulaient pas voir.
Le Mois Anglais chez Lou, Titine et Lamousmé (Juin 2020 – Saison 9).
Ping : Bilan Mensuel Livresque – Juin 2020 [Mois Anglais – Saison 9] | The Cannibal Lecteur
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Je me promets aussi de le lire depuis longtemps pour le Mois anglais ou le challenge British Mysteries ! Tu me le remets en mémoire d’ailleurs car je ne sais plus où je l’ai caché dans mes bibliothèques !
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J’étais comme toi puis j’ai pris le taureau par les cornes et le livre par la peau du dos ! Moi, je savais où il était, mais il n’en est pas toujours ainsi… 😆
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ça permet de voir l’autre versant de la Capitale anglaise à l’époque victorienne, intéressant, je note !
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Un versant moins amusant que les scones et le thé…
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Ping : Billet récapitulatif – Le mois anglais 2020 | Plaisirs à cultiver
Ben oui, tiens, pourquoi pas…
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N’allons pas nous coucher bête ! 😀
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Surtout pas! 😂
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mdr
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Ping : Le Mois anglais 2020 : le billet recap – MylouBook
Noir c’est noir… Je veux bien lire les bas-fonds anglais victoriens dans les romans d’Anne Perry, mais là, non, pas envie…
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Ça passe mieux dans un roman car c’est dilué, mis en scène. Là, pas. C’est le reportage brut, les infos. Le ton est froid aussi.
Rien n’interdit de diagonaliser à certains moments… 😀 Mais au moins, punaise, c’était presque archi complet !
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Voilà un livre qui me ferait bien kiffé ma race… reste à le trouver. Un jour… quand je me hasarderai à nouveau dans les grandes librairies… Quoi que… il y a aussi les commandes par le net… on a un compte dans une de ces graaaande librairies. Autant que ça serve. C’est moins pire que la Zone en matière de droit du travail et de dumping fiscal…
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J’ai dû passer par le Grand Satan puisque Fnouc n’avait pas ce que je voulais… Bon, je passe chez eux une fois par siècle.
Je vais retourner en librairie, mais le coeur n’y est plus. Tu dois suivre les tracés (moi j’aime aller ou je veux), limiter ton temps (moi j’aime y traîner), bref, tout ça n’est pas relaxant !
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Oui un peu la cour des miracles a Paris…rien de nouveau….en tout cas un livre interessant…;)
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Oui, on en apprend plus sur Londres, dans sa version « d’en bas » et pas celle d’en haut avec le thé et les scones…
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Bin je ne sais pas pourquoi…mais j’ai une fascination pour Whitechapel….a savoir pourquoi…;)…en tout cas un chouette livre
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Moi aussi….
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encore un point commune…yesss…on ira a Whitechapel…;)
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On fera un Jack The Ripper tour !
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Oh ouiiiiii….on logera dans ce quartier….;)
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Yes !
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