Sacrées sorcières : Roald Dahl

Titre : Sacrées sorcières

Auteur : Roald Dahl
Édition : Folio Junior (1997/2011/2013/2016)
Édition Originale : The Witches
Traduction : Marie-Raymond Farré

Résumé :
Ce livre n’est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n’y trouverez ni stupides chapeaux noirs, ni balais volants.

La vérité est beaucoup plus épouvantable. Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire. En fait, elles ressemblent à n’importe qui.

Il faut savoir qu’une sorcière peut très bien être votre voisine ou la meilleure amie de votre mère et si on ajoute à cela qu’elle passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, il y a de quoi se méfier et vous comprenez pourquoi ce livre vous est indispensable !

Critique :
Une fois de plus, c’est à cause de La Grande Librairie que j’ai eu envie de découvrir cette lecture jeunesse, suite à la venue sur le plateau de Pénélope Bagieu qui présentait ce livre qu’elle avait mis en bande dessinée.

N’étant pas hermétique à la littérature jeunesse et apprenant que Roald Dahl était un maître dans ce domaine là, je me suis dis « pourquoi pas ».

Mais que j’ai eu raison ! Mille fois raison, même, de lire ce livre jeunesse bourré d’humour, de tendresse, d’aventure, d’action, de frisson et d’un style d’écriture qui donne envie de lire (même si chez moi, il n’a jamais trop fallu me pousser à lire mais plutôt me freiner).

Quelle riche idée que d’avoir ôté aux sorcières leurs balais, leurs chapeaux pointus et leurs nez crochus et d’en avoir fait des gens comme vous et moi, presque… Presque ?

Oui, ici, les sorcières n’ont rien à voir avec la sympathique Hermione Granger, même si, de prime abord, on ne les distingue pas. Ne vous inquiétez pas, mamy va vous expliquer comment on peut les reconnaître car ces furieuses femmes pourraient être votre voisine, votre cheffe de bureau, la représentante qui sonne à votre porte.

Le jeune héros, sans nom, commence mal dans la vie puisqu’il perd ses parents et part vivre chez sa grand-mère en Norvège, avant de revenir en Angleterre pour les vacances.

Les moments de complicité entre la grand-mère et l’enfant sont très touchants et notre jeune ami est un garçon débrouillard, bien dans sa tête, intrépide et avec une bonne dose d’intelligence et de maturité.

Sous le couvert de son aventure, l’auteur aborde des sujets assez tabous face à des enfants : la mort et les parents indignes. Sans oublier le fait qu’il ne faut pas faire confiance aux adultes que l’on ne connait pas.

Le tout est jubilatoire ! Ça se lit vite, trop vite et une fois la dernière page tournée, on se retrouve orphelin(ne) des personnages alors qu’on aurait adoré continuer à vivre des aventures avec eux.

Une très belle découverte, comme quoi, malgré les tonnes de livres lus, on a la certitude qu’il nous en reste encore des tonnes d’autres généralissimes à lire.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°255, Le Challenge Animaux du monde 2020 chez Sharon [Lecture N°15] et Le Mois Anglais chez Lou, Titine et Lamousmé (Juin 2020 – Saison 9).

 

20 réflexions au sujet de « Sacrées sorcières : Roald Dahl »

  1. Ping : Bilan Mensuel Livresque – Juin 2020 [Mois Anglais – Saison 9] | The Cannibal Lecteur

  2. Ping : The English Month is finish… I’ll be back ! [Bilan Mois Anglais – Juin 2020] | The Cannibal Lecteur

  3. Ping : Billet récapitulatif – Le mois anglais 2020 | Plaisirs à cultiver

  4. Ping : Le Mois anglais 2020 : le billet recap – MylouBook

  5. J’offrirai ça à Toqué pour la fête des pères ! Ça lui sera utile dans sa lutte contre le Mal! Il en était resté au Malleus Maleficarum écrit au moyen âge par un moine psychotique qui nous détestait, nous les femmes, nous le charme… Évidemment ça commençait à dater! Grâce à ce livre il pourra livrer à l’inquisition une sorcière qui hante actuellement les couloirs de l’Elysée et quelques influenceuses callipyges qui ont rendu leur mecs assez gagas…

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    • Mais oui, c’est LE cadeau parfait !

      On devrait interdire le livre qui a été écrit par un phallocrate misogyne, tiens ! Comme ça, on sera dans l’air du temps avec tous ces imbéciles et ces idiotes qui militent pour qu’on déboulonne Popol II, autant en emporte le vent et tout le reste…

      La sorcière est sans doute au Touqet…

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      • #mitoumatère#😁

        Pendant qu’on oppose Raoult au monde scientifique sur la chloroquine qui ne nous a pas sauvés de Trump… Pendant qu’on oppose les Noirs aux Blancs… Pendant qu’on oppose les femmes aux hommes… Pendant qu’on oppose les LGBT+ aux cathos (pour rappel seulement 3% de pratiquants en France là où les LGBT se réclament 4 ou 5 voire 10% d’une même population…)… Pendant qu’on oppose les droits des délinquants à œuvrer en toute impunité face aux forces de l’ordre accusées de racisme systémique (rien que ça ! Comme si les diversités n’étaient pas présentes dans la police ! ) et alors qu’on envisage de relancer les oppositions entre jeunes et vieux en reprenant la reforme des retraites…

        On met sous le tapis l’exploitation des travailleurs qui sous prétexte de covid devront accepter des baisses de salaires et pertes de congés alors que les actionnaires ne renonceront pas à un centime de leurs profits.

        C’est bien pratique tous ces clivages sociaux qui divisent le peuple et qui en font oublier un qui opposerait 98% d’une population aux 2% qui s’accrochent aux cordons de la bourse!

        Comme les médias jouent bien le jeu du patronat! Ah oui… j’oubliais! Les grands groupes de presse/télé leur appartiennent…

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        • Diviser pour régner ! Machiavel avait vu tout juste.

          On aime opposer les gens. Dans certaines grosses boites, pour éviter que tous les ouvriers se mettent ensemble pour les grèves, on a scindé le tout en plusieurs « système » et boum, fini les grandes grèves qui ont déjà paralysé Bruxelles ! Fallait y penser. On ne doit pas faire grand-chose et on se divise déjà.

          Il ne reste que le Canard, Charlie et la Croix comme journaux indépendants qui n’appartiennent à aucun patron. Chez nous, la presse est subsidiée, sinon, elle coule. On ne mord pas trop fort la main qui nous nourrit…

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