Titre : Sherlock Holmes – Détective consultant
Auteur : John Bastardi Daumont
Édition : Editions de la Martinière (2014)
Résumé :
Son nom est synonyme de détective privé, mais aussi d’acuité intellectuelle, de vélocité d’esprit. Pour certains, il a réellement existé, tandis que d’autres ont tout simplement oublié son géniteur, Conan Doyle.
John Bastardi Daumont a enquêté durant deux ans pour retracer la biographie du plus populaire des héros de fiction policière : il a parcouru l’Angleterre afin de recréer le parcours de Sherlock Holmes.
Les sociétés holmésiennes les plus célèbres comme la Sherlock Holmes Society of London ou des fonds documentaires uniques, comme celui de la bibliothèque de Marylebone, l’ont aidé dans ses recherches.
Plus qu’une simple biograhie, cet ouvrage analyse la méthode holmésienne à l’aune des méthodes scientifiques contemporaines.
Ainsi, le lecteur y apprend autant sur Sherlock Holmes que sur la police scientifique moderne.
Enfin, l’auteur analyse les raisons du succès de ce personnage victorien à travers ses réussites, ses rencontres, ses extravagances démontrant ainsi que Sherlock Holmes est plus vivant que jamais.
Critique :
La première chose qui m’est venu à l’esprit lorsque je l’ai acheté à sa sortie, c’est que je tenais dans mes mains un bien bel ouvrage.
Pages épaisses, pas en papier glacé (j’aime pas le papier glacé), belles illustrations…
Ensuite, il y a eu la polémique et le tacle, assassin mais justifié, du président de la SSHF (Société Sherlock Holmes de France) car le livre était bourré de fautes dans des dates ou dans l’orthographe de certains prénoms (Oracio au lieu de Horatio, celui des Experts Miami, pour ne citer qu’elle).
Sans vouloir revenir sur l’affaire ou mettre du pétrole sur le feu, il y a bel et bien des omissions ou des raccourcis qui sont malhabiles. L’auteur sait sans doute de quoi il parle, mais le lecteur n’étant pas dans sa tête, comment arriver à saisir le sens de ce qu’il sous-entend par-là ?
Sincèrement, je ne sais pas comment je dois interpréter un « Andrew Scott a donné de Sherlock Holmes, une interprétation remarquable… ». Moi, dans ma tête, je me dis qu’il y a erreur, c’est Benedict Cumberbatch qui interprète Holmes, pas Andrew Scott qui lui a le rôle de Moriarty.
Serait-ce un private joke sur le fait que certains holmésiens pensent que Holmes et Moriarty ne sont qu’une seule et même personne ???
Si c’est le cas, seul un holmésien peut comprendre ou y penser, mais je vous avoue que c’est bête de noter pareille chose sans l’expliquer.
Une personne non initiée pourrait prendre pour argent comptant le fait que ce soit Andrew Scott qui joue le rôle de Sherlock.
Oui, le livre est truffé de fautes, plus ou moins grosses et je vous le dis de suite, sans la SSHF pour les énumérer toutes, certaines seraient passées à la trappe dans mon esprit parce que je ne suis pas érudite dans la chose.
Un lecteur qui voudrait en savoir plus se retrouverait avec des renseignements totalement faux pour certains.
Holmes a pris sa retraite en 1903 et pas en 1930 comme renseigné dans le livre.
« Conan Doyle a écrit quatre nouvelles et cinquante-six histoires courtes ». Non, c’est 4 romans et 56 nouvelles, les mots sont importants ! Mary devient Marie, Irene se retrouve avec un accent (Irène).
« Holmes suscite depuis cent cinquante ans, de façon ininterrompue, une littérature apocryphe et de commentaires. ». Datant de 1887 (première publication), cela fait… 127 ans puisque l’ouvrage présent est paru en 2014.
Bref, même si cet ouvrage est bien fait au niveau du design, il présente de nombreuses coquilles et des erreurs monumentales que pour être conseillé.
Lorsqu’on les connait (voir ICI), il suffit de les imprimer et de lire l’ouvrage avec la liste sous les yeux, mais tout de même, vu son prix, ça fait mal !
Dommage, j’en attendais beaucoup… WTF !!
Challenge « Thrillers et polars » de Canel (2014-2015), Challenge « Polar Historique » de Sharon, Challenge « Victorien » chez Camille, Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict, Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park et le Mois Anglais (Juin 2015) chez Titine, Lou et Cryssilda.
une ‘tite bêtise de temps en temps, ca peut passer, mais là … je passe donc mon chemin… et Andew Scott est un fantastique … euh… trou de mémoire … More tea ? … non Moriarty :p
ps : La blague n’est pas de moi 😉
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Oui, les coquilles, ça va, tant que c’est pas trop exagéré. Mais ce genre de truc « Andrew Scott un parfait Holmes » m’a laissé perplexe. En tout cas, l’auteur a pas apprécié que le préz de la SSHF vienne souligner les fautes… mais pour ça, faudra en discuter via les MP de fesse bouc.
Au prix où coûte le livre, ça fait mal… même si, quand on enlève les fautes, il est super !
J’adore la blague !
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faudra qu’on en parle oui O:)
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Mais vraiment par MP !!
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Juin 2015 | The Cannibal Lecteur
Ping : Le Mois Anglais is death for one year… See you tomorrow – I’ll be back !! | The Cannibal Lecteur
Autant pour 1903/1930, on peut éventuellement penser à une interversion, mais pour le reste… c’est quand même embêtant, pour utiliser un bel euphémisme! Si j’étais fan de Sherlock et que je me retrouvais avec un tel bouquin, je crois que je serais vraiment… pas contente!!!
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Les homésiens n’étaient pas content du tout… mais imagine, tu lis ça pour présenter un travail sur Holmes et tu as des infos erronées… ça la fout mal !
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carrément!
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Oui, carrément ! mdr
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Ping : Billet récapitulatif du mois anglais 2015 | Plaisirs à cultiver
Et ben tu les coltines les déceptions en ce moment…..mdr
C’est pas grave, on lira du bon la prochaine fois……;)
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J’ai eu Mention et son « sale temps pour le pays » qui m’a donné un pied d’enfer… Pour le moment, je lis « Quelque chose de pourri au royaume d’Angleterre », une sorte de dystopie noire sur un dictateur qui prendrai le pouvoir en Angleterre, mais j’accroche pas !! :((
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et bien………C’est de la malchance là…..Prends toi un bon King, c’est pas possible, casse la spirale des mauvais livres!!!!!;)
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Je suis dans un meilleur « La dernière victime » qui conte les événements de 1888… ;-))
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Ah mince ça aurait pu être super sympa comme ouvrage. Dommage. *Marie*
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Oui, il aurait pu… le prix était moins sympa ! mdr
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Encore une nouvelle déception autour d’un livre sur Sherlock. Certains profitent de la passion des autres pour vendre de livres sans en vérifier la qualité. C’est bien dommage. Mais je sais que cela ne va pas t’empêcher de continuer à chercher de bons livres 🙂
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Le pire c’est que je l’ai acheté… si j’avais attendu un tout petit peu, j’aurais fait des économies ;-))
Il a bossé, l’auteur, mais trop de fautes et tu peux pas, pas dans un livre ! Le pire, c’est qu’il avait l’air de prendre ça comme une attaque personnelle et de réfuter toutes les assertions du préz de la SSHF…
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tu ne peux pas te le permettre dans un livre. L’auteur est autant responsable que l’éditeur ne pas avoir été vigilant.
Tu as bien fait de le dire, certains futurs acheteurs éviteront de perdre des sous 🙂
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Mais l’auteur ne voit pas ses fautes, pour lui, pas de faute s’il francise le prénom Irène en ajoutant cet accent… il avait toujours la pierre pour mettre au trou dans sa contre-attaque des fautes soulevées par la SSHF… un vrai avocat ! (qu’il est d’ailleurs).
Pour moi, vu le prix, on ne peut pas se permettre de faire des fautes ou des coquilles…
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Je suis totalement d’accord.
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;-))
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