Titre : London nocturne
Auteur : Cathi Unsworth
Édition : Rivages Noir (01/05/2019)
Édition Originale : Without the Moon (2015)
Traducteur : Isabelle Maillet
Résumé :
Londres, en février 1942. La ville est sous le régime du couvre-feu. Au milieu des ruines et des bombardements, une vie nocturne continue dans les pubs, clubs et autres music-halls.
Des lieux où se presse une population avide d’échapper à la guerre mais où rôdent toutes sortes d’individus louches, escrocs, journalistes à l’affût du scandale, cartomanciennes, joueurs professionnels et trafiquants du marché noir.
L’inspecteur Greenaway, ancien de la brigade des jeux, connaît cette faune par coeur. Mais il y a autre chose: dans la nuit, un tueur sème la panique en tuant et mutilant ses victimes…
Critique :
Londres, le black-out, les bombes du père Hitler qui pleuvent sur la capitale British et un Éventreur qui coure les rues.
Yes, j’adore !
En littérature, je précise, en vrai, je n’aime ni les bombes sur la gueule, ni les éventreurs.
Mais il faut dire que L’Éventreur du couvre feu, c’est un nom qui en jette !
La première partie est prenante, on suit un étrangleur de blondes (il ne devait pas les aimer) qui exercent le plus vieux métier du monde, le tout durant le couvre-feu et planqué derrières les rideaux occultant.
On enquête avec un inspecteur Greenaway qui doit avoir la carrure d’un Lino Ventura, on a de multiples intervenants, on se glisse dans l’intimité des belles de nuit ou des diseuses de bonnes aventures.
Le Londres de la pègre est bien retranscrit, on a des décors grandeurs natures, des descriptions des ruelles un peu glauques bien retranscrites et l’atmosphère a une vraie gueule d’atmosphère. Le pied.
Les personnages multiples nous offrent un panel d’émotions et de pensées en tout genre, c’est diversifié, même si nous resterons dans l’Angleterre d’en bas, celle qui se lève tôt ou va se coucher tard.
Là, je vous connais et vous me connaissez, vous vous dites que c’est trop de fleurs pour être honnête et que le pot va suivre.
Le pot arrive à toute volée !
Le problème des personnages, c’est qu’ils auraient tous mérité un traitement plus en profondeur car ils avaient du potentiel, étaient haut en couleur, en verbe, en richesse (pas celle du fric) et que chacun aurait mérité d’être un peu plus explicité, afin de donner un peu de mâche au récit. Du croquant.
L’enquête ne restera pas inscrite dans les annales de la police, elle n’est pas exceptionnelle, elle est aussi banale que celles de nos flics réels où le hasard fait bien les choses, même si la ténacité aide aussi.
Malheureusement, c’est plus que réaliste, cette manière d’enquêter, tandis que celle des Poirot, Holmes, Columbo et Marleau sont bien plus rares. Ceci était pour le petit pot lancé à la première partie…
Dans la seconde moitié, l’auteur a changé de ton et là, c’est un gros pot qui arrive à toute volée : Greenaway a attrapé l’étrangleur (trop vite ?), sans que l’on ait eu le temps de faire vraiment monter la mayonnaise, on l’inculpe et puis directement, boum, on met la main sur l’éventreur sans que le lecteur ait vraiment eu le temps de se retourner.
Pour ceux et celles qui aiment les ambiances de prétoire et de tribunaux, la seconde partie va leur en donner pour leurs sous car on va assister aux procès de ces deux tueurs.
Ce sont des moments de lecture qui m’ont plus, parce que j’aime ça, mais bon, niveau action, hormis le pétage de plomb de Grenaway, on est à un train de sénateur !
Manquait tout de même de liant, dans cette histoire et d’épaisseur dans les personnages. L’auteur donne l’impression de jongler avec le coq et l’âne (je change les expressions, oui !) sans trop savoir comment finir son tour.
Le Londres sous le couvre-feu est détaillé, les crimes aussi, l’auteur a potassé le sujet, ça se sent à la lecture et si on avait des doutes, les Notes de l’auteur nous en donneront un grand aperçu.
Les événements décrits dans ce roman s’inspirent de deux vraies affaires qui se sont déroulées sur cette même période de quinze jours en février 1942 – les crimes de Gordon Frederick Cummins, surnommé l’ »Éventreur du couvre-feu », et le meurtre non élucidé de Margaret McArthur sur le pont de Waterloo – et ont été jugées cette année-là au mois d’avril, à quelques jours d’intervalle.
Anybref, je suis le cul entre deux chaises avec ce roman. Il lui manquait quelques petits détails ou une autre mise en scène pour le rendre super attractif et addictif. Là, je l’ai lu sans avoir la tension qui jouait du yo-yo et mon rythme cardiaque est resté sur la bonne fréquence, celle qui ne donnera pas lieu à une tachycardie.
Pas évident de trouver la bonne cotation pour ce roman policier noir. D’un côté, j’ai aimé les descriptions du Londres de 1942, le rendu était parfait, les personnages étaient nombreux, intéressants, mais auraient pu bénéficier d’un traitement plus profond et niveau suspense, j’en déjà ressenti plus avec d’autres romans.
Malgré tout, il y a du bon dans ce roman, mais il aurait fallu les travailler un peu plus, ou différemment afin de scotcher le lecteur – qui en a lu d’autres – au fond de son divan.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019) et Le mois anglais (Juin 2018 – Saison 8) chez Lou & Titine.
J’ai presque lu en entier un roman de cette auteur, Bad Penny Blues. D’un côté, j’ai avancé facilement dans le livre alors que je ne pensais pas le lire si rapidement, de l’autre, il manque un petit quelque chose – mais quoi ?
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Bad Penny Blues est dans ma PAL… Tu l’as presque lu en entier ? Donc, tu as zappé des passages ? Je me sens des envies de le lire, tu ne peux pas imaginer…. 😆
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Non, simplement à l’heure où j’écris, il me reste 40 pages à lire sur 464, je considère qu’avoir lu 424 pages en une journée, c’est déjà pas mal.
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Beau score ! Pas mieux pour le moment… sauf à additionner avec des bédés, mais non, ce serait de la triche 🙂
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Merci !
Moins lu aujourd’hui, mais bon, j’ai rédigé mon billet sur le livre, ce qui me fait deux participations pour le mois anglais (j’ai fait un cake) et deux autres programmés la semaine prochaine.
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Je tourne à plein régime, je lis non stop ! Minou est content, je vais au lit à minuit (et je lis dans le divan avec lui) et je suis debout à 5h… Ce chat est aux anges !
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C’est magnifique !
Pour ma part, j’ai récupéré deux groupes de 4e (il y en a trois au collège) dont un composé d’un mélange entre trois classes de 4e. Je m’amuse énormément….
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Je sens que tu t’amuses moins que moi… Il y a une pointe de cynisme que je détecte… 😀 Pffff, virus de merde.
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Bin en tout cas, cela semble etre mieux que mon uchronie…dommage en tout cas…..ps: je ne l’ai pas sous la main lala….;)
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Tu me diras qu’elle uchronie tu lis ??
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j’ai trouve c’est celle-ci…..https://www.babelio.com/livres/Deighton-SS-GB/101404
et ma critique est comme la premiere de cette page….celle de Fnitter…mais tout tout tout….comme si c’est moi qui l’avait ecrite
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SS-GB ??? Je voulais le lire pour le mois anglais !!! PTDR
Je vais croire que c’est toi qui me les écrit la nuit quand je dors, alors !! MDR
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Pardon, je vais finir par croire que c’est toi qui écrit pour Fnitter ! Purée, j’ai bu, moi, ou quoi ???
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oui tu as du boire…tu fais les questions et les reponses…et non pas inscrite sur babel…;)
ooohhhh bin j’ai hate de voir ce que tu en penses…lol
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Oh, t’es pas sur Babelio, toi ? Tu es sur quelle biblio en ligne alors ? Livraddict ou Booknode ?
Je bois, il fait chaud, mon cerveau a disparu… le cocktail parfait pour écrire des conneries 😆
Bon, si j’ai du temps parce que là, ça devient plus court que le string de Tabatha Cash 😀
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pourtant le string est bien pratique pour la canicule…
euh sur aucun site…je suis un electron libre…lol
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Ok, l’électron libre tout à fait ! Mais comment fesses-tu pour savoir ce que tu possèdes comme roman et ce que tu ne possèdes pas ???
Pour la canicule, même à poil on crève de chaud, je parie !
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bin je vais confiance a ma memoire…pour l’instant 3 erreurs….et je retourne 10 milles fois ma PAL…lol
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oups je Fais….lol…le soir je fatigue…lol
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mdr
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Tiens je viens de le commencer!
Bon… avec un éventreur dans les rues d’en Londres ça devrait le faire même si c’est pas le prochain Nobel…
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Oh, tu l’avais acheté aussi ? Les grands esprits se rencontrent toujours… 😆
Non, ce ne sera pas le prochain Nobel mais un peu de profondeur en plus en aurait fait un super roman.
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Nous sommes d’accord, il manque quelque chose à ce roman pour être grand.
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Ah ben oui, je te rejoins, hélas… Il n’en manquait pas beaucoup mais ça manquait…
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