Titre : L’esprit des morts
Auteur : Andrew Taylor
Édition : Cherche Midi (09/06/2016)
Édition Originale : The american boy (2013)
Traducteur : Françoise Smith
Résumé :
Londres, 1819. Thomas Shield devient le professeur particulier d’un jeune Américain, Edgar Poe, et de son meilleur ami, Charles Frant, dont la mère, une femme séduisante et malheureuse, l’attire irrésistiblement.
Lorsqu’un homme est retrouvé mort et que tous les indices convergent vers la famille Frant, Thomas est emporté dans une spirale dont les conséquences risquent d’être lourdes pour lui.
Il décide alors de trouver le coupable mais le piège se referme au fur et à mesure qu’il cherche à s’en échapper. Quel est donc le lien entre ces macabres événements et le jeune Edgar Poe ? Thomas devra traverser bien des épreuves avant que la vérité soit enfin dévoilée…
Mêlant avec brio fiction et réalité, ce roman à l’intrigue haletante nous plonge dans l’atmosphère de l’Angleterre du XIXe siècle, où Edgar Allan Poe passa quatre années de son adolescence : l’agitation des rues londoniennes, les taudis de St Giles et Seven Dials, l’hypocrisie d’une bourgeoisie avide de pouvoir…
Un décor parfait pour un meurtre, des secrets de famille et une galerie de personnages loin d’être aussi respectables qu’ils voudraient le faire croire.
Critique :
La théorie de la relativité te dit que 15 minutes à attendre dans une administration passeront toujours moins vite qu’une heure à boire un verre avec des amis.
De fait, un pavé de 600 pages bourré d’action passera toujours plus vite qu’un court roman chiant de 100 pages.
Mais qu’en est-il de la longueur d’un pavé de 649 pages dans lequel on se fait chier comme un rat mort durant grosso modo les 50 premiers chapitres ??
Un calvaire ? Une horreur ? Une folie à lire ? Du masochisme ? Le tout à la fois, sans doute.
Certes, j’exagère un chouia en disant que je me suis faite chier car, rendons à César ce qui est à lui, les descriptions du Londres de 1819, la distinction nette entre les classes sociales, le racisme ambiant, le mépris pour les sans dents et les saloperies qui se passaient dans les public et private school sont très bien décrites.
Il en est de même pour le fait qu’on suspectera toujours plus vite un indigent ou un de l’Angleterre d’en bas qu’une personne bien née ou fortunée. Même dans les sans-grades, il y avait des grades et un valet de pied pourra se permettre de regarder un précepteur de haut si ce dernier tombe en disgrâce.
Rien que pour cela, le roman mériterait 5 étoiles. La recherche a dû être importante et le tout est amené de manière subtile. Les descriptions de quartiers miséreux est un vrai bonheur aussi.
Le problème est qu’entre le chapitre premier et le chapitre 54, bon sang, il se passe peu de choses, c’est lent, laborieux et c’est avec un bonheur évident que l’on accueille la mort d’un personnage, pensant, erronément, que ça va bouger un peu plus.
Mais ça n’a pas bougé plus, hélas et plus d’une fois j’ai failli reposer le roman et l’oublier. J’ai persévéré, ça en valait un peu la peine pour les 30 derniers chapitres, mais sans que ce soit non plus un truc de fou.
Dommage car le roman avait tout pour me plaire, du potentiel, une écriture qui rendait justice à l’Angleterre de 1820, des personnages intéressants et une foulitude de petits détails sur la vie de cette époque-là.
Là, on va l’oublier.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2019-2020) – N°4 et Le pavé de l’été chez Sur Mes Brizées (Juillet 2019-Septembre 2019).
Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.
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Bon et bien j’oublie alors 🙂
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Oui, tu peux, mais tu peux aussi le lire pour vérifier que j’ai bien tout dit sur le roman ! MDR
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Je note afin de ne surtout pas le noter !
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À quand un carnet exclusivement rempli de livres à ne surtout pas acheter ??? 😀
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C’est une très bonne idée ! Cela peut éviter des achats pas forcément utiles (ou des emprunts à la bibliothèque très vite regrettés).
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L’emprunt est moins grave que l’achat….
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Oui, je me suis mordu les doigts de certains achats.
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Je me suis même bouffée la main, parfois ! :p
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Cela ne m’est pas encore arrivé mais on ne sait jamais.
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Reste prudente et vigilante ! 😉
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Chuis tombée sur une adaptation ciné de ce livre lors d’une promenade à Tortuga… j’ai essayé de le voir à trois reprises et à trois reprises j’ai renoncé avant la première demi heure! Ça partait dans tous les sens et le jeu des acteurs était outré et caricatural… visiblement le livre est à peine mieux!
Next!
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Seriously il existe en film ????
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Je crois oui… faudrait que je retrouve le lien… peut être que ça diffère un peu du livre (vu que je n’ai pas compris le premier tiers et abandonné avant la fin!)? À toi de voir… le film te semblera probablement plus rythmé… vu que ça part dans tous les sens!😁
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Quand ça part dans tous les sens, ça ne va pas non plus ! PTDR
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Après vérification ça n’est pas un film adapté de ce livre! Le film
Est sorti en 2012 alors que le roman est de 2016!
Je m’a gourée!😳
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On ajoutera ton film à la liste de ceux à ne pas voir ! :p
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Calage de meuble ?
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Non, même pas envie parce que dans le fond, il avait du très bon en lui, mal exploité sans nul doute.
Le côté historique et social était foutrement bon. Avec peu de mot il te balance le rapport des classes et sa hiérarchie. Mais ça bouge peu, ça bouge quasi pas.
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Le genre de livre qui embête car on ne sait pas quoi en faire…
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Tout à fait !
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Aie, j’avais repéré ce roman depuis un moment. Je vais peut-être attendre un peu plus avant de me le procurer…
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À toi de voir… si tu ne veux pas trop d’action mais de l’analyse intelligente de la différence entre les classes sociales, vas-y, mais si tu veux que ça bouge un peu, réfléchis bien.
C’était un roman bourré de potentiel en plus.
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Oulala ! Un pavé où on s’ennuie à mort : pas pour moi ! Heureusement qu’il avait quand même des aspects intéressants, mais je t’admire d’avoir persévéré jusqu’au bout !
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Pour le côté historique et la manière dont il parlait bien des différences de classes. Là, c’était du petit lait.
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