Titre : Lucky Luke – Tome 16 – En remontant le Mississippi
Scénariste : Goscinny
Dessinateur : Morris
Édition : Dupuis (1961)
Résumé :
La Nouvelle-Orléans. Lucky Luke, qui vient de mener un troupeau en Louisiane, en profite pour faire du tourisme.
Mais il va se retrouver au centre d’un conflit entre deux capitaines, Barrows, celui du Daisy Belle et Lowrner, celui du ASbestos D.Plower.
Lucky Luke aidera le capitaine Barrows à remporter la course entre les deux hommes, Lowrner n’usant pas de techniques légales.
Critique :
Voilà un album qui nous emmène sur un lieu inédit pour notre cow-boy solitaire : le Mississippi !!
On échange les plaines sauvages de l’Ouest américain pour naviguer sur la flotte à bord de ces magnifiques bateau à aubes et fonctionnant avec une chaudière à bois.
Là, Goscinny fait péter la chaudière pour notre plus grand plaisir avec toujours un bon thermos d’humour et des tasses de situations cocasses.
J’ai lu que dans certains pays, cet album avait été censuré pour racisme, mais je ne vois pas où Goscinny, juif polonais, aurait été raciste !
Que du contraire, il nous présente juste les clichés sur les populations noires de l’Amérique à cette époque… Il n’allait quand même pas leur donner des droits alors qu’ils n’en avaient pas ou si peu (le droit de la fermer, je pense). Nous sommes en Louisiane et on le ressent bien.
Moi, j’ai un gros faible pour Ned, le meilleur de tous les pilotes du Mississippi (et le plus menteur), jamais avare d’une anecdote sur le Mississippi ainsi que son acolyte Sam, détenteur du titre du meilleur verseur de café du Mississippi et du Missouri réunis !
— N’oubliez pas, mon garçon, que je suis le meilleur pilote du Mississippi… Si je vous disais que je connais tous les alligators par leurs noms et leurs surnoms…
— Vous ai-je parlé de la fois où le Mississippi était tellement sec qu’on ne pouvait naviguer qu’au petit matin à cause de la rosée ?
— Le Mississippi,… 3700km d’eau sale. Trop épais pour bien naviguer dessus, trop liquide pour cultiver… le fleuve le plus capricieux du monde !… ou bien il est tellement mouillé qu’il inonde cinq états à la fois, ou bien il est tellement sec qu’il faut le boire à la fourchette !…
Quant au capitaine Lowriver, c’est un méchant de grande envergure, prêt à tout pour ne pas que le capitaine Barrows gagne et pour cela, il va tricher, magouiller, engager les pires racailles des environs des port, comme ce bon vieux Joe de l’album « Joss Jamon ».
[Capitaine Barrows ] — Je n’ai pas besoin que mon pont soit mouillé, j’ai besoin que le Mississipi soit mouillé.
Non, rien à redire sur cet album qui nous entraine dans une aventure toute voiles dehors… Pardon, toutes chaudières à bois dehors !
Quand à la morale de l’histoire, laissons-là à Cards Devon : « J’en ai assez de cette vie de tricheur sur les bateaux du Mississippi…Je vais aller tricher sur les bateaux du Missouri ! »
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur, le RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.
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Lucky Luke est omniprésent sur ton blog hihi 😀 Aurait-il remplacé Sherlock ? :p
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Non, non, mais en septembre, mois américain oblige, je sors Lucky Luke puisque Sherlock est consigné dans sa chambre au 221b !! 😆
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Je ne l’ai pas lu, mais j’en ai très envie.
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Les Lucky Luke scénarisés par Goscinny, ce sont les meilleurs, je trouve ! Là, on commence dans des très bons.
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Celui-ci reste pour un très bon souvenir de mes lectures au CDI de mon petit collège de campagne. 🙂
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Moi, même sortie de l’école, je continue à les lire ! Bon, ok, on ne lisait pas ça à l’école, hélas !
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Moi, c’est que n’ai plus les miens à porter de mains (surtout chez mes parents en fait).
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Ils étaient chez mes parents aussi, mais je les ai rapatrié lorsque j’ai quitté mon petit studio pour vivre chez mon futur n’époux.
Mon père avait soupiré parce qu’il n’aurait plus rien à lire et puis, il a racheté des bédés dans les brocantes et il s’est refait une collection 😉
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Je sais ce qu’il me reste à faire. 🙂
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Rapatriement !!!
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