Far West éternel : Dylan Winter

Titre : Far West éternel (voyages et aventures)

Auteur : Dylan Winter
Édition : Sélection du Reader’s digest (1997)
Édition Originale : The great American West (1996)
Traducteur : Isabelle Chapman

Résumé :
Quand d’audacieux colons s’aventurèrent à l’ouest du Mississippi, ils furent saisis par la majesté des paysages de cette terre inconnue.

Ce Far-West de légende, à la fois effrayant et attirant, était alors une immense étendue sauvage : la Prairie.

« À quoi ressemble aujourd’hui cet Ouest jadis sauvage ? » s’est demandé l’Anglais Dylan Winter.

Pour répondre à cette question, le voilà parti « Sur la piste de l’Oregon ». Un rude voyage dans le temps et l’espace, en compagnie de Roland et Rocky, ses deux fidèles chevaux.

Quatre mois d’errance au cours desquels notre britannique bon teint, bien loin des campagnes civilisées de sa terre natale, découvre la plus exotique et la plus authentique des Amériques, avec ses ranchs et ses cow-boys, ses rodéos, ses villes fantômes et ses tornades.

Critique :
♪ I’m an Englishman in New York ♫ chantait Sting, mais ici, c’est un Englishman in Oregon (puis Idaho, Wyoming, Nebraska, Kansas et Missouri).

Ah je disais que dans certains de mes beaux livres j’avais beaucoup d’images et peu de textes ? Ici, c’est tout le contraire : peu d’images mais beaucoup de textes !

Niveau images, elles ne casseront pas trois pattes à un canard car elles ne brillent pas par leur couleurs chatoyantes, elles sont assez ternes, mais illustrent bien le périple de cet Anglais à cheval qui traversa tout de même une grande partie des États-Unis, d’Ouest en Est.

Racontant son périple, l’auteur nous explique avoir voulu vérifier si l’Ouest sauvage des premiers pionniers était toujours toujours le même dans les années 80/90. Il s’est donc mis en selle…

Après une première partie parlant en général de la Conquête de l’Ouest, la seconde partie est un condensé de « A Hack Goes West: On Horseback Along the Oregon Trail » de Dylan Winter.

Je dois dire qu’on ne lit pas ça d’une traite, mais par petits morceaux, un peu tous les soirs, avant de s’endormir, afin de rêver que l’on sillonne à ses côtés ces immensités des États-Unis dans ce qu’il a de plus sauvage, en ce compris les z’humains.

À réserver à ceux qui ne rêvent que de traverser le continent de Trump à dada, à la dure, d’aller à la rencontre des gens, quels qu’ils soient, de partager leur quotidien, leurs tartines, d’accepter leurs états d’esprits et surtout, aux amoureux de ces paysages somptueux, sauvages et qui me font toujours baver.

Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et Le Mois Américain – Septembre 2019 – chez Titine.