Mon Wild Cat est de droite…. [Des nouvelles de mon challenge « J’apprivoise un chat »]

Noël, c’est aussi les petites contes, les belles histoires, celles qui font sourire, les bonnes actions… Et Minou le chat (oui, je ne me suis pas foulée sur ce coup là pour son nom, je vous jure que j’ai déjà fait bien mieux) est le candidat parfait puisque son histoire est jolie et qu’il est en progrès constant (autre chose que moi à l’école, tiens).

Non, pas de panique, je ne parlerai pas de politique ! Juste de mon chat dont ça fait longtemps que je n’ai plus donné de nouvelles et qui a bien progressé ces derniers temps.

On avait stagné durant un long moment, rien n’avançait, rien ne reculait (comment veux-tu que je t’en…?), mais on était à zéro progressions.

Nous restions sur nos acquis, c’est-à-dire un chat qui court derrière ses croquettes que je lançais dans la pièce (les canicules sont finies depuis longtemps, ses boiteries aussi, donc, on fait du sport !) et qui reste près de moi pour se faire câliner après avoir mangé.

Et puis, tout à coup, boum, on avance un coussinet.

Ces dernières semaines, je suis arrivée à le caresser alors que j’étais debout. Il sortait du dessous du lit lorsque je préparais sa mesurette avec les croquettes (ah, le bruit des croquettes deux fois par jour) et soit il se tenait derrière moi ou alors, sur le côté.

Délicatement, j’avançais doucement et après avoir reniflé mes doigts (il se shoote à l’odeur de croquettes), je pouvais le caresser et il se trémoussait, avant de me faire comprendre que bon, là, il voudrait bouffer, alors, hein, si tu pouvais lancer la croquette…

Le coup du chat qui est de droite vient du fait que depuis que j’arrive à caresser mon wild cat (et à le faire ronronner, surtout), il se tient toujours à ma droite !!!

De là à penser qu’il voterait à droite si tous les cons ne se trouvaient plus à gauche… Oups, pardon !

Allez, de temps en temps, il passe au-dessus de mes jambes étendues (je suis assise par terre, comme le chantait Zaz) et va s’asseoir à ma gauche, mais il n’y reste jamais longtemps et se remet à ma droite où là, il se fout par terre pour mieux se faire tripoter les poils du dos.

De plus en plus souvent, il a aussi commencé à se placer au centre, entre mes jambes étendues, il s’y est même couché quelques minutes. Quand je vous dit qu’on avance lentement mais sûrement !

Sa folie ? Mes pieds !! Qu’ils soient nus ou en chaussettes (il fait froid, maintenant), ce chat adore frotter sa tête contre mes pieds (droit, souvent, gauche, parfois). Pire, il les renifle et à même tenté, à quelques reprises, à me les lécher ! Non, pitié, pas ça !

On a consulté chez des vétos pour moins que ça…

La dernière avancée est qu’il est moins couillon qu’on le pensait et qu’après plusieurs essais infructueux et des essais réussis grâce à sa gourmandise, je suis enfin arrivée à le faire sortir de ses pièces de vie !

Une patte et puis les autres dans le couloir du premier étage… Un petit pas pour le chat, mais un grand pas vers un plus grand espace territorial puisque le but est qu’il circule dans toute la maison (hors cave et véranda) en tout liberté.

Jouant au Petit Poucet qui sème les friandises, tel un Saint-Nicolas, dans les escaliers, je suis arrivée à le faire monter jusqu’à notre étage et lui faire passer la porte, juste quelques centimètres, mais purée, quelle avancée !

Pour lui, la trouille… Le regard halluciné, les yeux qui vont dans tous les sens, la tête qui bouge comme celle d’un Sarko sur la plage arrière d’une voiture…

Puis de nouveau on est resté en stagnation, il ne sortait plus de ses pièces, alors que sa porte était ouverte toute la journée. Donc, je suis passée à porte ouverte la nuit aussi et il a circulé ! Les lumières s’allument dans le couloir dès qu’il y a un mouvement, on peut donc suivre la progression du chat, la nuit !

De nouveau on est resté les jours suivants sur ses acquis, il ne bougeait plus… Et puis, boum, après les câlins du soir (et les croquettes), la porte étant restée ouverte, le chat est parti en exploration, me laissant dans sa pièce et est revenu au bout de 20 minutes, me regardant comme s’il ne m’avait jamais vu…

Rebelote le lendemain matin ! Il se casse, se promène et puis revient tranquille chez lui.

La nuit, ça se promène aussi, jusque devant la porte de notre chambre où il a fait jour/nuit/jour/nuit plusieurs fois, vers 5h du mat’ (merci le chat !).

Prenant du courage, l’animal me suit maintenant après la bouffe du soir (mais loin derrière, hein, pas de miracle) et monte chez nous pour explorer toutes les pièces, les derrières de porte, les dessous de meuble, les derrières de TV, mon bureau, la cuisine, les chiottes…

Il en est toujours ressorti sans toiles d’araignées sur la tronche, donc… mdr

Si au départ il était tendu et en alerte, le second soir, il était plus détendu et n’a pas laissé un recoin inexploré, mais il n’a sauté sur aucun meuble.

Par contre, je ne sais pas ce qu’il a voulu faire dans notre chambre, mais deux livre de poche étaient par terre (Paul Cleave), comme s’il avait voulu sauter sur la biblio et avait loupé son coup avant de se prendre deux romans sur la tronche…

Depuis, il évite de chipoter à mes biblios (dans celle d’en bas, il s’était pris un Fred Vargas sur la tête).

Il y a quelques temps déjà, il est venu me retrouver au lever, à 6h du matin, et je l’ai caressé durant 30 minutes, alors que ce sacripant ne m’avait même pas laissé le temps de me faire mon café (et surtout de le boire).

Il m’a fait le coup quelques fois, puis a arrêté. Mais il me laissait faire mon café, m’asseoir dans le divan avant de venir me retrouver pour une séance de câlinages.

Depuis, il a pris le pli, après sa bouffe du matin et du soir, il monte nous retrouver à l’étage, ce qui est plus embêtant pour lui au matin car je dois partir bosser… Les grands mouvements lui font toujours peur et il détale maintenant sous la table de la salle à manger, sous la chaise contre le mur, celle qui ne bougera jamais car coincée. Avant, il sortait par la porte…

Malgré tout, il est plus du soir… La journée, il pieute sur son coussin, dans l’ancienne chambre d’ami et la soirée, il l’a passe à nos côtés, montant sur le gros coussin du canapé pour y dormir pendant que je lis, ses fesses appuyées sur le haut de mon bras, ou se couchant dans le divan, à ma place (quand je n’y suis pas), gardant ses distances avec mon homme tout de même.

La télé lui faisait peur, ça va mieux, il a même regardé deux films (les hommes, ça zappe) assis sur le divan… Il vient aussi me retrouver dans mon bureau, où se trouve mon PC, admire ma grande biblio, mes bibelots et il se laisse caresser dans mon antre, tout en restant sur ses gardes car il n’y a qu’une porte de sortie !

Par contre, il adore fouiner partout dans mon bureau et à trouvé une place bien cachée sous l’ancien fauteuil de bureau, dans un coin sombre. Voir sans être vu, il adore.

On lui a installé une chatière à sa porte à lui, pour ne plus laisser la porte entrouverte mais ce diablotin n’a pas compris le truc de pousser la porte de la chatière, donc, on maintient le système ouvert avec un fil… Pas moyen de lui faire comprendre, dès qu’il sent la résistance (même faible) de l’aimant, il recule.

Il y a encore du boulot, mais je suis aux anges car depuis qu’il vient nous retrouver, on progresse à grands pas (tout est relatif, mais pour un chat non apprivoisé au départ, les pas sont grands) et toujours dans le bon sens.

Il est zen, calme (sauf quand il joue avec sa souris, maintenant j’ai compris pourquoi j’ai dû la recoudre), me regarde avec ses grands yeux aimants (j’espère) et est toujours en demande de caresses. Il devient même parfois foufou et j’ai eu quelques coups de griffes.

Ces derniers jours, il s’incruste tellement qu’on va arriver t-plus vite que je ne le pensais à devoir le mettre dehors (dans le couloir) quand on montera se coucher. Le vendredi 13, il était toujours là lorsque j’enfilais ma robe de nuit et c’est mon mari qui, sans le faire exprès, lui a fait peur en sortant de la salle de bain. Il a quitté son poste d’observation et a filé chez lui…

Par contre, autant où le soir il va et il vient, franchissant notre porte d’entrée (entrouverte) moult fois, me foutant la trouille souvent, car je ne l’entends pas arriver et je le retrouve assis, l’observant, et bien, il ne vient jamais en journée.

Maintenant, je vous souhaite un Joyeux Noël, qu’il soit commercial ou religieux (c’est votre choix à vous), familial ou entre potes, avec ou sans sapin.

N’oubliez pas de mettre le petit Jésus dans la crèche… ;-))