Crook Haven – 01 – L’école des voleurs : J. J. Arcanjo

Titre : Crook Haven – 01 – L’école des voleurs 🇬🇧

Auteur : J. J. Arcanjo 🇵🇹+ 🇬🇧
Édition : Pocket Jeunesse (04/05/2023)
Édition Originale : Crook Haven: The School for Thieves, book 1 (2023)
Traduction : Anaïs Papillon

Résumé :
Quand un pickpocket surdoué intègre une école de voleurs, tout peut arriver…

Gabriel, 12 ans, vit de rapines pour aider sa grand-mère à les nourrir tous les deux. Jusqu’au jour fatidique où on le prend la main dans le sac. Mais au lieu d’être arrêté, Gabriel est invité par le mystérieux M. Crooke à intégrer une école… un peu spéciale.

Au nom d’une noble cause, on enseigne là la contrefaçon, le vol à la tire et même la « crim-nastique » – en toute loyauté, bien entendu.

Le jeune pickpocket découvre un monde impitoyable dans lequel « Méritants » et « Héritiers » s’affrontent.

Lui, il a forgé son expérience tout seul et il ne doit rien à personne. Du moins c’est ce qu’il croit…

Critique :
Tiens donc, il existerait une école pour former des voleurs et des escrocs… Mais attention, pas dans le sens qu’un Fagin (Oliver Twist) l’entendait.

Dans cette école, on ne forme pas les jeunes héritiers et les méritants dans le but de l’enrichissement personnel ou d’un groupe, non. Juste dans le but de rééquilibrer un peu le monde. Ici, la cambriole, c’est un art !

L’univers de ce roman jeunesse m’a fait penser à celui de Harry Potter, la magie en moins et les smartphones en plus. Ah oui, pas de professeur Rogue à l’horizon, ni de Malfoy, de Crabbe ou de Goyle. Mais tout, absolument tout, y ressemble, en étant juste un peu changé.

Bon, depuis Harry, les moindre jumeaux facétieux me font penser aux jumeaux Weasley. Tout de même, c’est assez flagrant, tous les ingrédients sont réunis, même si la soupe est différente.

Gabriel est un jeune garçon qui vit avec sa grand-mère, dans une petite misère et qui subtilise des affaires dans les poches des autres. Oui, c’est un pickpocket de talent et c’est pourquoi il va avoir une proposition pour intégrer cette école cachée de voleurs. Gabriel n’est pas trop geignard, pas trop râleur, il a bon cœur, bref, je l’ai apprécié, ainsi que Pénélope, la première de classe et les jumeaux Ade et Ede.

L’univers de l’école est bien mis en place, c’est amusant, les profs sont un peu loufoque, les matières enseignées sont là pour aider les étudiants à tout maîtriser (ou du moins, tenter de le faire) et au moins, les étudiants ne sont pas surchargés de travaux après les cours.

Par contre, l’univers est moins riche que celui de Harry Potter, malgré les 400 pages de ce premier tome. Sans la magie, c’est aussi moins de possibilités, mais je trouve que l’auteur aurait pu développer un peu plus l’école, approfondir le lieu. Peut-être que cela viendra dans le deuxième tome.

Les personnages, eux, sont dans la diversité et c’est une bonne initiative, notamment avec l’étudiante qui porte un hijab. Nos jeunes amis vont évoluer, apprendre des choses, apprendre à se faire confiance, découvrir les blessures des autres et jouer de la solidarité. L’union fait la force, c’est bien connu.

Alors oui, on peut dire que ce roman jeunesse ne révolutionne pas le genre, mais il a une qualité importante : il est plaisant à lire, amusant et m’a diverti, sans que je me prenne la tête. Et de temps en temps, ça fait du bien.

Je serai au rendez-vous pour lire le deuxième tome, même si ce n’est pas cette année (je manque toujours de temps).

#lemoisanglais2024