Les Quatre de Baker Street – Tome 10 – Le Musée Noir : Jean-Blaise Djian et David Etien

Titre : Les Quatre de Baker Street – Tome 10 – Le Musée Noir

Scénariste : Jean-Blaise Djian
Dessinateur : David Etien

Édition : Vents d’ouest (17/04/2024)

Résumé :
Londres, 1895. L’heure est grave pour les francs-tireurs de Baker Street ! Pour sauver Puck, leur plus jeune recrue, des griffes d’un vieil ennemi, Black Tom se voit obligé de reprendre ses activités de cambrioleur pour le compte de Patch, le terrible roi de la Cour des Miracles de l’East End…

La cible du casse ? Le sinistre Musée Noir, au coeur de Scotland Yard ! C’est là que la police métropolitaine de Londres conserve ses reliques criminelles les plus célèbres, parmi lesquelles une lettre authentique de Jack l’Éventreur – une pièce unique, qui suscite la convoitise d’un cercle de collectionneurs très spéciaux…

Obligés d’agir à l’insu de leur employeur, le célèbre Sherlock Holmes, Tom, Billy et Charlie (sans oublier le chat Watson !) se retrouvent embarqués dans une nouvelle aventure à haut risque, pleine de danger, de mystère et d’émotion ! Un pour tous, tous pour un : les Quatre de Baker Street sont sur le coup !

Critique :
Yes, voilà le retour de mes Irregulars préférés !

Dans cet album, nous avons des des hommes riches et fortunés qui recherchent à acquérir (à n’importe quel prix) des objets ayant appartenu à des criminels.

Dans le viseur de l’un d’eux, la lettre intitulée « From Hell », que l’on dit avoir écrite de la main de Jack The Ripper (je l’ai en fac-similé, z’avaient qu’à me la demander).

Il suffit d’un intermédiaire qui a envie de se faire un max de pognon et un bon cambrioleur, afin d’entrer dans la réserve de Scotland Yard, afin de piquer la dite lettre…

C’est toujours un plaisir de retrouver notre trio d’amis (et le chat Watson) et dans cette aventure, ils vont de nouveau morfler et devoir se défendre comme un des membres de la troupe du Roi des Mendiants, qui est prêt à tout pour se venger de nos amis.

Le scénario est toujours recherché, bien pensé et l’auteur ne se contente pas d’une seule ligne directrice, mais aborde plusieurs choses, qui bien souvent, vont se recouper ensuite. Tout se tient.

Les personnages des 4 de Baker Street sont sympathiques et savent ce que c’est que de vivre dans la misère. D’ailleurs, dans cet album, nous passerons plus de temps dans les bas-fonds que dans les salons de thé. Et souvent en mauvaise posture…

Quant à Holmes et Watson, ils sont dans la lignée des personnages canoniques, Watson n’est pas un crétin, il a même ce côté chevalier protecteur que j’apprécie beaucoup.

Les dessins sont toujours réalistes, agréables à regarder, détaillés et les couleurs, dans des tons clairs, sont tout aussi bien exécutées. Un régal pour les yeux, de tous les côtés.

L’action sera présente aussi, notre trio devant se battre pour sauver un autre copain et notre Watson ne sera pas en reste, mordant des cuisses et griffant des visages. Oui, vas-y, mord-les ! Watson le chat, bien entendu, Watson, le médecin, lui, ne mord pas les cuisses ! Mais il sait donner des bourre-pif !

Une aventure qui va entraîner nos trois amis sur des chemins noirs, notamment sur un chemin qu’un de leur ne voulait plus prendre et la sanction sera lourde pour eux. Je ne sais pas ce que sera l’album suivant, mais je suis impatiente de le lire…

Encore un excellent album des Quatre de Baker Street et un Holmes rempli de sagacité et de froideur…

#lemoisanglais2024

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