[SÉRIE] Hercule Poirot – S01 – Épisode 10 –  Le songe (1989)

Le Songe (The Dream) est un téléfilm britannique de la série télévisée Hercule Poirot, réalisé par Edward Bennett, sur un scénario de Clive Exton, d’après la nouvelle Le Rêve, d’Agatha Christie.

Ce téléfilm, qui constitue le 10e épisode de la série, a été diffusé pour la première fois le 19 mars 1989 sur le réseau d’ITV.

Résumé : Poirot est convoqué par le leader du pâté en croûte, Benedict Farley, tard dans la soirée dans son bureau jouxtant son usine.

Dans la pénombre, il lui fait part d’un rêve récurrent : il prend son arme dans le tiroir de son bureau, va à la fenêtre et se tire une balle dans la tête.

Après avoir vu un psychiatre sans succès, il voudrait maintenant l’avis du détective, mais celui-ci est incapable de lui fournir une réponse qui le satisfait et se fait congédier.

Le lendemain, on découvre le corps sans vie de M. Farley, mort dans les mêmes circonstances que son rêve…

  • Titre français : Le Songe
  • Titre original : The Dream
  • Réalisation : Edward Bennett
  • Scénario : Clive Exton, d’après la nouvelle Le Rêve (1939) d’Agatha Christie

Distribution :

  • David Suchet (VF : Roger Carel) : Hercule Poirot
  • Hugh Fraser (VF : Jean Roche) : Capitaine Arthur Hastings
  • Philip Jackson (VF : Claude d’Yd) : Inspecteur-chef James Japp
  • Pauline Moran (VF : Laure Santana) : Miss Felicity Lemon

Ce que j’en ai pensé :
Cet épisode m’avait marqué, lorsque je l’avais visionné pour la première fois, car sa résolution était bien trouvée, même si moi, je n’avais rien vu venir.

Heureusement, je n’avais pas tout oublié et les détails du modus operandi me sont revenus au fur et à mesure (mais pas tous d’un coup).

Cet épisode commence chez le roi du pâte en croute, qui a fait fortune en vendant ce qui aurait fait bondir Jean-Pierre Coffe en criant « c’est de la merde ».

Poirot dira que ses pâtés sont exécrables, mais nous savons que Poirot ne jure jamais.

Voilà encore un épisode qui ne manque pas d’humour, notamment avec Miss Lemon qui se plait de sa machine à écrire, celle qu’ils ont trouvé en arrivant dans cet appart et elle dit au capitaine Hastings que si Poirot n’est pas avare, il est économe.

Notre détective, lui, reçoit une lettre étrange du roi des pâtés dégueu, qui le prie de venir le voir au soir. La rencontre est étrange, l’homme, qui porte des gros favoris, a un gros nez et des cheveux crollés (bouclés), le reçoit dans son bureau, aux côtés d’une lampe éblouissante qui fait pleurer les yeux de Poirot. Sa voix française est celle du doubleur de Jeremy Brett.

Il lui raconte qu’il fait un rêve récurant : celui où il se suicide, alors qu’il n’a pas envie de se suicider, lui qui possède tout. Oui, le type est imbu de lui-même et aussi sympathique qu’une porte de prison. M’est avis que tous ses employés aimeraient le transformer en pâté.

Bref, Poirot s’en va, il ne sait rien faire et bardaf, le lendemain, monsieur gros favoris s’est flingué dans son bureau ! Personne n’y est entré. Comment est-ce arrivé ? Vrai suicide ou faux ?

Personne n’est entrée, nous étions devant sa porte…

David Suchet s’en donne à coeur joie, jouant le Poirot qui a peur d’avoir perdu ses petites cellules grises, qui se lamente, qui gémit, à la limite du comique, tant on sait que le personnage aime en rajouter devant son public. Là, il parlera même de sa folle jeunesse (sans donner de détails, mais ses mimiques étaient drôles).

– Je ne vous reconnais pas Poirot.
– Ah et moi je ne reconnais pas mes cellules grises, Hastings ! Je leur ai donné toutes leurs chances, je les ai mitonnées, je suis allé dormir pour qu’elles reprennent des forces, j’ai avalé du poisson au petit déjeuner, résultat : néant ! 

Et puis, la lumière fut !

Et là, Poirot peut passer à un autre registre qu’il affectionne : réunir tout le monde et les mener vers l’explication finale, celle qui mettra le/la/les coupables sous les yeux de l’inspecteur Japp et des autres protagonistes, ébahis.

Une fois de plus, notre détective triomphe et se fait insulter de « sale meteque » par la personne coupable. Putain, ils ont quelque chose contre les belges, ces anglais ??

Là aussi, l’acteur s’est bien amusé et nous avons, surtout lorsqu’il intervient dans le bureau de miss Lemon (et la scène finale, avec elle, est hilarante !!).

Un épisode que j’ai pris plaisir à revoir, même si bien des détails me sont revenus en cours de visionnage (mais pas tout).

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°222].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°15

‭Cinq petits cochons – Hercule Poirot 23 : Christie Agatha [LC avec Bianca]

Titre : ‭Cinq petits cochons – Hercule Poirot 23

Auteur : Christie Agatha 🇬🇧
Édition : Livre de Poche Policier (2019)
Édition Originale : Five Little Pigs (1942)
Traduction : Jean-Michel Alamagny

Résumé :
Cinq témoignages accablants ont fait condamner à la détention perpétuelle Caroline, la femme d’Amyas Crale, peintre renommé, mort empoisonné.

Seize ans après, Hercule Poirot, le détective belge qu’Agatha Christie a rendu célèbre, prend l’affaire en main. Ne s’arrêtant pas aux évidences, tirant parti du moindre indice, il fait éclater une vérité à laquelle personne ne s’attendait.

Critique :
J’avais lu cet enquête d’Hercule Poirot il y a longtemps (mais je ne l’avais pas ajouté à ma biblio Babelio), ensuite, je l’ai vue en adaptation télé (Les petits meurtres d’Agatha Christie), puis lue en bédé et malgré tout, impossible de me souvenir de l’identité du coupable ainsi que du modus operandi !

Une jeune fille vient trouver Hercule Poirot pour lui demande d’enquêter sur un meurtre survenu il y à 16 ans et où sa mère a été condamnée (et est décédée un an plus tard). Pour elle, sa mère n’était pas coupable, même si elle en donnait l’impression.

Lorsque Hercule Poirot a commencé son enquête, une fois que j’ai eu les noms des personnes présentes lors du meurtre du peintre, bingo, tout est revenu dans ma mémoire : identité, modus operandi, et aussi, le pourquoi du comment. Oui, tout était limpide dans ma mémoire, à présent. C’est ballot, ça, après deux chapitres. Mais le vin étant tiré, je n’avais pas l’intention de ne pas le lire.

Ce n’est pas une enquête classique, que nous avons là, puisque Poirot va devoir se fier à la mémoire et aux souvenirs des différents protagonistes : les personnes présentes lors de l’assassinat, l’avocat, l’inspecteur… Pas évident, dans ces conditions, d’obtenir des indices tous frais, même si Poirot n’analyse pas les cendres de cigarettes, mais s’attache plus aux dires de chacun.

Et des indices, il y en avait, dans les entretiens qu’il a eu avec les différentes personnes, ils n’ont pas échappé à tonton Hercule, ni à la Belette sagace (facile, quand la mémoire est revenue), ce qui nous a permis de savoir ce qu’il s’était vraiment passé ce jour-là où le peintre fut empoissonné.

Ce n’est pas l’enquête la plus waw, ne de celle qui vous décroche la mâchoire, mais elle est bien trouvée et Hercule Poirot y est brillant, bien qu’en bute, comme souvent, au mépris des anglais et à leur racisme ordinaire en ce qui concerne tout ce qui n’est pas anglais pure race. Mais Hercule triomphe toujours ! Même après la date de péremption.

Une LC réussie avec Bianca, qui, contrairement à moi, n’a pas lu toutes les enquêtes d’Hercule Poirot. Mais elle a adoré cette enquête dans le passé aux travers des souvenirs des différents protagonistes.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°221 – b, Baker Street ?].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°14