Deadpool – 01 – Longue vie au roi : Kelly Thompson, Chris Bachalo, Gerardo Sandoval et Kevin Libranda

Titre : Deadpool – 01 – Longue vie au roi

Scénariste : Kelly Thompson
Dessinateurs : Chris Bachalo, Kevin Libranda et Gerardo Sandoval 🇲🇽

Édition : Panini – 100% Marvel (2020)
Édition Originale : King Deadpool: Hail To the King (2020)
Traduction : Mathieu Auverdin

Résumé :
Les monstres de l’univers Marvel se sont installés à Staten Island au large de New York et ont fait de Deadpool leur roi ! Le Mercenaire Disert va devoir gérer ses nouvelles responsabilités et affronter bien des ennuis… dont Captain America, Elsa Bloodstone et Kraven !

Critique :
Voilà un comics de Deadpool comme je les aime : déjanté, qui ne se prend pas au sérieux, avec de l’humour et des tas de situations plus que cocasses !

Des monstres se sont installés à Staten Island, en vertu d’un ancien traité signé entre eux et les humains. Deadpool a été envoyé pour tuer le roi des monstres.

Oui, mais, il n’était pas au courant de la règle : toute personne qui tue le roi des monstres, devient le roi des monstres !

Voilà donc notre mercenaire dissert avec une couronne sur la tête. Mais il ne peut pas faire tout ce qu’il rêvait de faire, ni avoir droit à des glaces gratuites, bref, il a des devoirs, des obligations et ça le fait chier grave !

Il ne faut pas lire un Deadpool pour les scénarios profonds, mais pour se marrer un bon coup, avec un scénario qui pensé pour donner du rythme, de l’action, de la baston (beaucoup de baston) et permettre à notre homme de causer, de nous faire part de ses réflexions, de ses bons mots, de ses pensées. Deadpool n’arrête jamais de parler.

Mention spéciale au requin terrestre tout choupi qui se trouve dans ces pages ! Ok, il mord, mais purée, ce qu’il est choupi… Rhââ, mais lâche ma jambe, Jeff !! Oui, il s’appelle Jeff. Et non, il ne fait pas que de la figuration !

L’altercation entre Deadpool et le Cap est bien drôle et celle entre notre mercenaire et les X-Men le sera encore plus. Deadpool a un côté rancunier et paranoïaque, il pense toujours que tout le monde le déteste et il oublie trop souvent que les X-Men éprouvent de l’amitié pour lui, mais que s’ils ne le veulent pas dans leur groupe, en raison du côté borderline et foutraque de l’homme cagoulé : avec lui, on est sur qu’il va tout faire foirer.

Moi, j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai ri, j’ai souri, j’ai admiré les scènes de baston, j’ai trouvé que Deadpool faisait de son mieux pour que les monstres s’adaptent et ne foutent pas le bordel à New-York… Oui, Deadpool est un personnage potache, mais pas que, il sait aussi être sérieux.

Deadpool est un personnage que j’apprécie beaucoup, notamment en raison de son humour, mais aussi pour son côté solitaire et désœuvré. Il est seul au monde. C’est un laissé-pour-compte et moi, j’ai de l’empathie pour lui. La scénariste aussi, parce que ça se sent dans son récit, qu’elle l’aime bien, le mercenaire.

Un comics à réserver au fan du mercenaire… Mais pour les fans, cet album faut le détour !

Chouette, je possède la suite (du moins, je sais l’emprunter !)…

An American Year