Grands anciens – Tome 1 – La Baleine blanche : Jean-Marc Lainé et Bojan Vukic


Titre : Grands anciens – Tome 1 – La Baleine blanche

Scénariste : Jean-Marc Lainé
Dessinateur : Bojan Vukic

Édition : Soleil 1800 (25/08/2010)

Résumé :
En 1850, le jeune Ishmaël a pour intention de quitter la marine marchande pour devenir marin sur un baleinier et, pour ce faire, s’est transporté à l’auberge de l’Amiral Bandow de New Bedford à la Nouvelle-Angleterre pour y glaner quelques précieux conseils.

En ces lieux bruyants où la bière coule à flot, il y rencontre le romancier Hermann Melville qui, fort de l’intérêt que porte le jeune homme sur la chasse au cachalot, se décide à lui faire part d’une histoire fascinante et effrayante, celle du Capitaine Achab et de son combat titanesque contre le Kraken, l’immense créature des bas fonds marins.

Commence alors un récit impressionnant dans lequel l’appel du large devient synonyme de légendes terrorisantes, de folie, de prières impies et également de démesure.

Critique :
♫ Époustouflez-moi ! Époustouflez-moi ! Là tout de suite, Allez, vite ! Sachez me faire rêver-é-é-é, M’étonner-é-é-é, Me captiver ♪ Époustouflez-moi ! ♪

♫ Sachez m’hypnotiser, Improviser, Me subjuguer ♪

(Sur l’air de « Déshabillez-moi » de Juliette Greco).

La première chose qui m’a attirée dans cette bédé, c’est la couverture ! Waw, rien à dire, elle subjugue les yeux, elle invite au fantastique, aux voyages marins, bref, à l’évasion et aux frissons.

Devant cette belle promesse, j’ai craqué de suite et j’ai embarqué les deux tomes en même que les deux Hyde contre Frankenstein. Ce que j’espérais, c’était que l’auteur allait me captiver, m’emmener ailleurs et sortir des courants marins habituels. D’où mon intro sur l’air de déshabillez-moi car je voulais être époustouflée.

Lorsqu’on mélange Herman Melville et son capitaine Achab, sa baleine blanche, le Cthulhu de Lovecraft, le Nécronomicon et que l’on raconte ce récit, assis sur une chaise de l’auberge de l’amiral Benbow (celle du Jim Hawkins de l’île au trésor) et un corps repêché qui ressemble à la créature de Frankenstein, faut s’assurer que le montage de toutes ces couches dans le gâteau soit parfait, sinon, barfaf, c’est l’embardée (l’écroulement).

Mon seul bémol sera pour l’intrusion du steampunk alors que l’univers penche plus vers le fantastique. À moins que le Nautilus n’ait un rôle à jouer dans le tome 2, je ne vois pas trop pourquoi on nous l’a montré dans l’entrepôt qui fabrique des harpons d’un nouveau genre.

Comme mes seules attentes étaient d’avoir de l’évasion, des frissons et de l’audace, j’ai été servie. Même si tous les éléments de ce premier tome proviennent d’univers différents, ma lecture a été divertissante et j’ai été époustouflée par les magnifiques dessins de Bojan Vuvik qui nous offre un kraken Cthulhutesque des plus magnifaïïïïk, mes chéris.

N’étant pas de grandes connaissances de l’oeuvre de Lovecraft, je ne porterai pas de jugement sur le fait que la bête ressemble à un poulpe, sorte de monstre marin, puisque de toute façon, je ne l’ai jamais croisée en vrai sur ma route.

Les autres critiques sont assez sévères avec ce premier album, mais vu que je n’attendais rien de plus que de l’aventure et du fantastique, je n’ai pas été déçue. J’ai été époustouflée par la grosse bêbête qui nage, qui nage et je vais de ce pas aller voir ce que me réserve le second tome.

En espérant que la suite ne fasse pas pchiiittttt.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°169] et Le Challenge Animaux du monde 2020 chez Sharon [Lecture N°36]