Les secrets de Scotland Yard : Michel Duino

Titre : Les secrets de Scotland Yard 🇬🇧

Auteur : Michel Duino
Édition : Marabout – Junior (1956)

Résumé :
Les ressorts et les dessous de la plus célèbre police du monde (🇬🇧) raconté dans une histoire passionnante avec le style tous public.

Critique :
Une fois de plus, j’ai fait une bonne pioche avec ce petit Marabout qui nous explique les débuts de Scotland Yard, ou plutôt, de la brigade de Bow Street, des Diables Rouges de Bow Street, avant de basculer vers une autre police.

Ce ne fut pas facile, les habitants de Londres avaient peur qu’avec une nouvelle police, ils perdent des libertés (celle de truander, sans doute) et au départ, ce ne fut pas facile pour ces policiers qui ne sont jamais armés.

Ce court roman de 150 pages évite le côté scolaire qu’on aurait pu redouter et ne nous noie pas sous des dates, des chiffres, des détails trop lourds (on les retrouvera dans les dernières pages), mais va plutôt nous démontrer la sagacité des agents de Scotland Yard au travers de petites anecdotes véritables.

Nous suivrons donc quelques enquêtes des hommes du Yard, des enquêtes pas facile, où ils ont dû bosser, réfléchir, travailler méthodiquement, afin de trouver les coupables de ces différentes affaires.

Ensuite, l’auteur parlera de la documentation criminelle, très importante, du labo d’analyses, tout aussi important et de celui qui occupe le poste le plus haut au Yard : le receiver, autrement dit, le comptable, le trésorier, qui n’a de compte à rendre qu’à la reine, pardon, au roi, maintenant.

Ces pages se lisent toutes seules, sans pour autant qu’il y ait de l’action, des courses-poursuites ou tout autre ressort habituels des romans policiers ou des thrillers. C’est instructif, intéressant et j’ai dévoré ce petit livre trop vite.

Même le chat l’a adoré, vu le nombre de fois qu’il a reniflé les pages (c’est un vieux livre qui sent le vieux, les bouquineries, bref, une odeur enivrante) et qu’il a déposé son odeur en frottant sa tête sur les coins du livre.

Bref, ce petit livre est instructif, très bien écrit (sans fioritures, sans difficultés) et les différentes anecdotes sont très intéressantes à lire. J’ai vraiment apprécié cette lecture, qui m’en a appris un peu plus sur Scotland Yard.

L’inconvénient, si je puis dire, c’est qu’il date de 1956 et donc, n’est pas au goût du jour. Mais j’ai aimé ce goût suranné, sans smartphone, sans internet, sans grandes technologies. De temps en temps, ça fait du bien.

Par contre, pour le trouver, faudra écumer les bouquineries ou les brocantes…

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°213].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°05

Moriarty – Tome 15 : Ryôsuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi

Titre : Moriarty – Tome 15

Scénariste : Ryôsuke Takeuchi
Dessinateur : Hikaru Miyoshi

Édition : Kana – Dark (10/02/2023)
Édition Originale : Yukoku no Moriarty, book 15 (2021)
Traduction : Patrick Honnoré

Résumé :
Trois ans ont passé depuis que William et Sherlock ont disparu dans la Tamise…Le MI6, désormais dirigé par Louis, engage une opération pour mettre fin aux fuites de documents secrets susceptibles de compromettre les relations entre l’empire britannique et l’empire de Russie et de rompre l’équilibre entre ces deux grandes puissances.

Qui donc se livre à ce jeu très risqué ? Une seule balle va permettre de découvrir l’improbable individu qui se cache derrière cette affaire…

Critique :
Comme les tomes 13 et 14 étaient bien fait que que ça avait fait remonter cette série dans mon estime, je me suis penchée sur le tome 15 et force est de constater que la série retombe dans ses travers un peu grotesques.

Mes critiques sont toujours les mêmes : était-il nécessaire d’utiliser des noms de personnages connus, tels James Bond, Q ou Miss Moneypenny ? Non, le mangaka aurait pu inventer d’autres noms.

Quant au langage, il n’est pas toujours très victorien, comme ce « frangin » de Sherlock adressé à Mycroft et le « à donf » prononcé par une Miss Moneypenny déguisée en James Bond.

Autre critiques, c’est que quand un personnage se déguise en un autre, il aborde tout à fait le même visage que l’original ! Magie des dessins, parce que dans la réalité, c’est quasi impossible…

Et puis, dans les inventions farfelues de l’aveugle Von Herder (Q), on a déjà l’oreillette ! Oui, toute la troupe est équipé d’une oreillette et d’un transmetteur, puisqu’ils peuvent interagir avec Von Herder (mais pas tous en même temps). Waw, quelle prodigieuse invention, au temps de la reine Victoria !

Vous me direz, pourquoi perdre son temps (et son argent) à lire une série qui ne nous plait pas ? Parce que je suis curieuse et que j’espérais qu’après des bons tomes 13 et 14, la série repartirait sur autre chose. J’étais curieuse de savoir ce qu’il allait advenir des personnages après le grand saut du tome 14 et le retour (ou pas), des personnages principaux qu’étaient Sherlock et William Moriarty.

L’arc narratif précédent, avec Charles Augustus Milverton, n’était pas mal du tout… Celui-ci l’est beaucoup moins, même si nous avons le retour de Sherlock Holmes, avec des longs cheveux qui nous racontera avoir bossé pour un personnage que j’ai connu en tant que voleur de bonbons et fessé par Lucky Luke…

La revisite des récits holmésiens de Conan Doyle n’est pas toujours une réussite et si les débuts de cette série avaient été plus que prometteur, dans l’ensemble, on a des épisodes de différentes qualités scénaristiques, dont certaines idées tombent un peu à plat.

À voir si je continuerai cette série… Sans doute juste par curiosité et pour la possibilité d’avoir une chronique de plus pour le Mois Anglais (tous les mois de juin).

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°212].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°04