Une génération française – 01 – Nous vaincrons / 02 – Populations trahies : Thierry Gloris, Eduardo Ocaña et Manuel Garcia

Titre : Une génération française – 01 – Nous vaincrons / 02 – Populations trahie

Scénariste : Thierry Gloris
Dessinateur : Eduardo Ocaña 🇪🇸 / Manuel Garcia 🇪🇸

Éditions : Soleil – Quadrants (2017)

Résumé :
Comment réagir face à des événements qui bouleversent radicalement une société ? Lutter ou subir ? Dans cette série chorale s’incarnent, en trois personnages principaux, trois attitudes de la population française face à l‘Occupation nazie : l’exil et la lutte armée suite à l’appel du Général de Gaulle; la collaboration dans les traces du maréchal Pétain ; la Résistance.

Une génération française constitue un panorama général de la société française d’avant-guerre, où se dessinent 3 choix de vie, façonnés par l’histoire familiale des héros et par le tournant de l’Histoire.

Martin Favre est étudiant à la faculté de langue de la Sorbonne. Il habite une chambre de bonne d’un grand hôtel particulier, et donne des cours aux lycéens des beaux quartiers, ce qui lui assure un niveau de vie très convenable. Séducteur, il virevolte des serveuses du quartier Latin, aux mères de ses élèves.

Quand la guerre éclate, Martin tombe des nues.

Critique :
Ma question sera toujours la même : qu’est-ce que j’aurais fait moi, si j’avais vécu lorsque la seconde guerre mondiale à éclatée ?

Aurais-je été résistante ? Planquée ? Aurais-je quitté la Belgique ? Fait le gros dos en attendant que l’orage passe ? Entre nous, j’aimerais que jamais je n’ai l’occasion de répondre à cette question.

Tome 01 (Eduardo Ocaña 🇪🇸 aux dessins) : Martin Favre est un jeune homme insouciant, se préoccupant plus de la fille qu’il couchera dans son lit que des événements qui se passent dans ces années 30.

La montée du nazisme ? Bof, il n’a pas l’air d’être contre, même s’il ne veut pas faire de la politique. Son meilleur ami est allemand, il vit sans se tracasser de rien, contrairement à son père, qui lui, a plus peur de l’orage qui gronde.

Dans ce premier tome, nous allons assister à la fulgurance de l’armée allemande, qui récupère les Sudètes, avant d’envahir la Pologne sans qu’il y ait eu déclaration de guerre et les galonnés, les politiciens, n’ont pas l’air de s’en faire, tout va bien aller, madame la marquise. Oui, je sais, il est facile de critiquer après, quand on sait ce qu’il s’est passé.

Une fois de plus, les généraux sont trop confiant sur la première armée du monde, c’est-à-dire la française, ils ont la ligne Maginot, ils ont gagné la Première Guerre et non, on ne changera pas de méthode, puisqu’elle a fait ses preuves en 14/18 (au prix de combien de morts ?? Blessés ?), tout comme ces généraux n’avaient pas voulu changer leur fusil d’épaule en 14, se battant comme durant les guerres napoléoniennes…

Bref, ce premier tome, sans briller par son scénario ou ses personnages, m’a tout de même intéressé et j’ai envie de continuer la suite de cette série, afin de voir ce qu’il va se passer dans les autres albums. Les dessins ne sont pas trop mal…

À noter que la suite du tome 1 est en fait le 4, mais moi, j’ai poursuivi avec le tome 2.

Tome 2 (Manuel Garcia 🇪🇸 aux dessins) : Pour moi, le deuxième tome est bien meilleur que le premier. Le récit commence avec le lieutenant Tanguy Brettin d’Arçonet, dont nous avions croisé la route à la fin du premier tome.

Avec lui à la narration, nous allons nous battre dans un petit char léger, s’en prendre plein la gueule, assister au massacre des civils par l’aviation allemande, assister aussi à la débâcle de la grande armée française qui se croyait protégée par la ligne Maginot (que les allemands ont contourné en passant par la Belgique, se foutant pas mal des traités internationaux) et on passant aussi par les Ardennes Belges, que les gradés français pensaient infranchissable.

Ben non, ils sont passés et bien passé, les salopards ! Faut toujours se méfier de l’ennemi et ne pas tabler sur les difficultés qu’il pourrait avoir à passer là où ne penserait qu’il pourrait passer. De nos jours, je parie qu’ils seraient venu à bout du carrefour Léonard et des 4 bras de Tervuren (mais vous, vous ne passerez pas) en travaux.

Le récit est dynamique, violent, sauvage… et on assiste aux généraux qui tombent des nues, qui se pensaient invulnérable, les meilleurs. La chute est rude. Le dernier épisode de ce deuxième album est la fuite par Dunkerque, mais sans trop de détails, juste les chiffres de ceux qui y perdirent la vie et la liberté.

Le raccord entre le tome 1 et le tome 2 se fera lors de la rencontre entre le lieutenant Tanguy Brettin d’Arçonet et Martin Favre, que nous avions vue en partie dans le tome 1, mais dans celui-ci, nous aurons la suite de leur périple. Les dernières pages seront pour le discours du maréchal Pétain, qui annonce la capitulation.

Un excellent album et en plus, les dessins de Manuel Garcia étaient bien meilleurs que ceux d’Eduardo Ocaña (tome 1).

Assassin’s Creed Valhalla – Le chant de gloire : Cavan Scott et Martín Tunica

Titre : Assassin’s Creed Valhalla – Le chant de gloire

Scénariste : Cavan Scott 🇬🇧
Dessinateur : Martín Tunica 🇪🇸

Édition : Black River (02/06/2022)

Résumé :
De courageux vikings en quête de gloire affrontent leurs destins dans ce préquel du célèbre jeu vidéo d’Ubisoft !

Norvège. Milieu du neuvième siècle après Jésus-Christ. Après avoir sauvé les habitants d’un village pillé par un royaume voisin, la guerrière viking Eivor revendique le butin au nom de son père, le sage roi Styrbjorn.

Elle ramène également une prisonnière abandonnée par ses rivaux et qui déclare posséder les secrets de la légendaire Asgard. Mais sa victoire sera-t-elle une bénédiction pour son clan ou une terrible malédiction ?

Critique :
Je ne vais pas me leurrer, ce comics n’était pas fait pour moi. Premièrement, je ne joue pas aux jeux vidéos (même si je connais la saga Assassin’s Creed), deuxièmement, j’ai trouvé le scénario plat, fait de combats et de violences, rien de plus.

En ce qui concerne les dessins, ils étaient mauvais, peu soigné et peu détaillés dans certaines cases (le dessinateur n’a pas pris la peine de dessiner les yeux, le nez et la bouche lorsque le personnage était assez loin).

Bref, les dessins étaient comme le scénario : peu travaillés !

Par contre, j’ai apprécié le personnage d’Eivor, une femme guerrière, qui n’a pas froid aux yeux et qui sait se battre aussi bien qu’un homme. Elle n’en fait qu’à sa tête et n’attend qu’une chose : la reconnaissance de son père adoptif.

L’histoire est découpée en 3 parties. La première s’intéresse à Eivor, l’autre concerne Sigurd, le fils de Styrbjorn et la troisième est pour Styrbjorn, le Jarl de Stavanger.

Bon, n’ayant pas joué le jeu d’Ubisoft (et ce comics en est le préquel), je n’ai pas tout capté, notamment le fait qu’un Assassin cherchait à récupérer une vieille loque, qu’il appelle un linceul (là, je sais de quel linceul il s’agit) et auquel il tient plus que tout.

Je ne vais pas perdre plus de temps à la rédaction de cette chronique, je n’ai pas aimé ce récit, mais c’est sans doute dû au fait que je ne connais pas l’univers des Assassin’s Creed Valhalla.

Mais au moins, ce comics est tombé à pic pour faire le pont entre le Mois Espagnol (et Sud Américain) qui se termine et le Mois Anglais qui commence. On ne peut pas tout avoir… Mais ça, je l’ai eu !

#lemoisanglais2024

  • Le Mois Espagnol et Sud-Américain : Mai 2024 [Chez Sharon] – #Fiche N°51
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°01