[SÉRIE] Hercule Poirot – S02 – Épisode 01/02 –  La Maison du péril (1990)

La Maison du péril (Peril at End House) est un téléfilm britannique de la série télévisée Hercule Poirot, réalisé par Renny Rye, sur un scénario de Clive Exton, d’après le roman La Maison du péril, d’Agatha Christie.

Ce téléfilm, qui constitue le 11e épisode de la série, a été diffusé pour la première fois le 7 janvier 1990 sur le réseau d’ITV.

Résumé : En vacances en Cornouailles, Poirot et Hastings font la connaissance de Nick Buckley, une jeune femme qui possède la Maison du Péril et y passe les vacances avec des amis.

Alors que Poirot s’est foulé la cheville, elle leur parle de sa chance : ces derniers jours, elle a été victime de trois accidents qui auraient pu lui être mortels. En repartant, elle oublie son chapeau dans lequel Poirot a trouvé un trou provoqué par une balle, qu’il a retrouvée à ses pieds.

Est-ce une quatrième tentative de meurtre ?

  • Titre français : La Maison du péril
  • Titre original : Peril at End House
  • Réalisation : Renny Rye
  • Scénario : Clive Exton, d’après le roman La Maison du péril (1932) d’Agatha Christie

Distribution :

  • David Suchet (VF : Roger Carel) : Hercule Poirot
  • Hugh Fraser (VF : Jean Roche) : Capitaine Arthur Hastings
  • Philip Jackson (VF : Claude d’Yd) : Inspecteur-chef James Japp
  • Pauline Moran (VF : Laure Santana) : Miss Felicity Lemon
  • Polly Walker (VF : Catherine Lafond) : Nick Buckley

Ce que j’en ai pensé :
Voilà un épisode dont je me souvenais du nom du coupable et du pourquoi et du comment, notamment parce que j’avais revu son adaptation dans la série des Petits Meutres, mais aussi dans la version avec David Suchet et, en prime, l’adaptation bédé.

L’intérêt de la revoir encore une fois alors que je connais ? Le Mois Anglais, le fait qu’il n’y a rien d’intéressant à la télé, que je suis en vacances et que j’avais envie d’une soirée télé tranquille.

Et puis, Poirot en vacances, avec Hastings, au bord de la mer, c’est toujours plaisant à regarder, même si notre détective n’a pas enfilé de maillot de bain.

Cet épisode est un peu long, puisqu’il fait 1h30 et à l’origine, il avait été diffusé en deux parties. Sur mon DD, il est en un seul épisode. Alors oui, à un moment donné, on a l’impression que l’on tourne en rond, qu’il ne se passe pas grand-chose, que Poirot s’égare (facile quand on connait la solution) et que ses petites cellules grises sont en vacances.

Et quand le meurtre survient, on est presque contente, car on sait que maintenant, ça va bouger un peu plus. Et le final est superbement mis en place, avec, auparavant, l’arrivée de Japp et de miss Lemon.

Alors oui, quand on n’a jamais vu l’épisode, on se demande où Poirot veut en venir avec sa séance de spiritisme, mais quand on sait tout, on se régale à l’avance de ce qu’il va se passer et du retournement de situation.

Comme d’habitude, une fois démasqué, le/la coupable se comporte comme un enfoiré de première, traitant tout le monde d’imbécile et regardant Poirot de haut, comme si c’était de sa faute que tout a foiré et que le/la coupable n’a pas pu récolter les fruits de ses magouilles, de son/ses meurtres…

Ben fallait pas faire entrer le renard rusé dans le poulailler ! Avec Poirot dans les parages, on se tient à carreau, nom d’une pipe. On se retient d’assassiner, de trucider, de mentir.

Dans les explications finales, il manque aussi des éclaircissements : qui a tiré sur Nick ? Pourquoi les voisins australiens poussaient des cris de reconnaissance si typique des australiens quand le mari rentrait à la maison ? Comment l’assassin aurait-iel fait pour le meurtre, si Poirot n’avait pas insisté pour faire venir la cousine un peu coincée de Nick à la maison du péril ? Ben oui, sa venue était hyper importante pour le déroulé de l’histoire.

Bon, pour le trou de balle dans le chapeau de Nick, j’ai trouvé une réponse, mais pour les autres, je coince un peu… Vais-je devoir aussi relire les dernières pages du roman pour avoir plus d’explications ? N’aurait-il pas mieux valu perdre un peu moins de temps avant et en consacrer un peu plus aux explications de tonton Hercule ?

Un épisode plaisant à voir, ne fut-ce que pour admirer Poirot manger une glace sans se salir la moustache !

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Les pierres de pouvoirs – 01 – Le fantôme du roi : David Gemmell

Titre : Les pierres de pouvoirs – 01 – Le fantôme du roi

Auteur : David Gemmell 🇬🇧
Édition : Bragelonne Fantasy (2011)
Édition Originale : Ghost King (1988)
Traduction : Leslie Damant-Jeandel

Résumé :
La terreur et le chaos frappent le royaume. Le roi a été assassiné par des traîtres et l’Épée de pouvoir a disparu par-delà le Cercle des Brumes. Les armées d’invasion se fraient un chemin sanglant à travers le pays, guidées par la Reine Sorcière et un terrible seigneur mort-vivant.

Le seul espoir repose sur le jeune Thuro. Le sang des rois coule dans ses veines. Son destin lui commande de rassembler une armée fantomatique pour défaire les sbires monstrueux de la Reine Sorcière.

Et le seul homme capable de l’y préparer n’est autre que Culain, le guerrier de la montagne, car lui seul connaît le terrible secret de la Reine Sorcière…

Critique :
Et bien non, je n’ai pas encore lu tous les romans fantasy de David Gemmell, d’ailleurs, j’avais totalement loupé celui-ci, sorti en 2011 chez nous, mais datant de 1988 en version originale.

Bon, on ne va pas se leurrer, Gemmell fait du Gemmell et ses romans ont tous une même identité, un même squelette, un cahier des charges qui leur est commun. Ça passe ou ça casse, mais moi, ça ne m’a jamais dérangé.

Pour commencer, nous avons un jeune garçon, moins épais qu’une feuille de papier, ne sachant pas manier des épées, se battre, chasser et le voilà propulsé sur les chemins enneigés, poursuivis par les assassins de son paternel.

Comme toujours, il fera une rencontre décisive avec un mentor, qui le transformera en épéiste de talent. Le gamin (Thuro) deviendra ensuite en grand stratège, un guerrier sans peurs, le tout sous les yeux d’une jeune fille, dans un univers rempli de magie et ils devront affronter un Méchant vilain pas beau ou ici, une belle femme très méchante, mais très belle (je l’avais déjà dit ?).

Oui, la recette est la même, je la connais par cœur et pourtant, ça marche toujours, parce que j’aime les personnages de Gemmell, ces hommes francs du collier, qui ne violent pas les femmes, qui ne les forcent pas, qui sont généreux, solides, droits dans leurs bottes (sauf les méchants, hein).

Oui, manichéens ils sont, même si les Bons ont des défauts, des travers, des colères et qu’ils ne sont pas tous lisses. Par contre, le jeune Thuro évolue un peu trop vite à mon goût, passant de nullissime et talentueux, de couillon trouillard à sans peurs.

Gemmell a déjà revisité la guerre de Troie, Alexandre le Grand, le voici qu’il s’attaque à la geste Arthurienne, au mythe de la Table Ronde.

En fait, il réécrit le mythe (et les légendes), le mettant à sa sauce, le narrant tel qu’il aurait voulu qu’il soit et je dois dire que c’est pas mal fait du tout, car j’ai bien aimé ce premier tome qui ne se contente pas de réécrire la légende Arthurienne, mais y insère aussi d’autres sujets issus des légendes, ainsi que le bon vieux complexe d’Oedipe, en plus trash.

Par contre, j’ai des bémols (en plus de l’évolution rapide de Thuro) : contrairement à d’autres sagas de l’auteur, certains personnages sont sous exploités, pas assez approfondis, restant trop lisses, alors qu’ils ont une importance dans le récit.

Même Culain, le mentor si important, je l’ai trouvé lisse, alors que nom de dieu, il ne pouvait pas l’être (ok, il remonte un peu sur la fin et le combat final est waw). D’habitude, les personnages créés pas Gemmell sont inoubliables, ont une présence forte, qui marque, et là, ben, ça marquera moins bien…

Malgré tout, ce premier tome n’est pas mauvais du tout, même s’il souffre des défauts cités plus haut. L’écriture de Gemmell fait mouche, elle est entraînante et j’avais lu la moitié du roman (il fait 336 pages) sans m’en rendre compte, tellement j’étais dans le récit qui sera à cheval sur deux époques, sur deux mondes.

Gemmell m’a habitué à mieux, à plus fort… Malgré tout, je lirai la suite avec plaisir, comme quoi, quand on est accro, pas la peine de résister.

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